Question d'origine :
Bonjour à toutes et à tous.
On parle de plus en plus d'agriculture bio (glyphosate si tu nous entend). Mais que peut-on réellement qualifié. Selon les pays voire même les régions, les règles sont complètement différentes.
Exemple : certaines sources trouvées sur le net disent qu'une production bio inclus l'absence d'engrais chimiques. Alors que d'autres disent que pour être 100% bio toute la culture doit être 100% manuelle. Sur ce site ils disent même que certains engrais peuvent être tout de même pulvérisés si ils sont issus de produits naturels.
Quelles sont réellement les conditions pour vendre des fruits et légumes bio en France?
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 05/02/2019 à 10h06
Bonjour,
Bien qu’un peu ancien, nous avions abordé la question du bio dans un article publié sur l’influx, Du bio dans l’assiette qui pourrait néanmoins vous intéresser.
Vous pourriez également lire nos réponses apportées sur la proportion de produits issus du bio qui ne le sont pas réellement et les produits bio
Pour compléter ces premières informations, voici ce que dit agencebio.org
« Le mode de production biologique est fondé sur la non-utilisation de produits chimiques de synthèse et d’OGM, le recyclage des matières organiques, la rotation des cultures et la lutte biologique.
L’élevage, de type extensif, fait appel à une alimentation biologique, aux médecines douces en cas de besoin, et respecte le bien-être des animaux.
•Le processus de transformation est fondé sur l’utilisation d’ingrédients biologiques, l’emploi restreint d’additifs et d’auxiliaires de fabrication, la non-utilisation de traitements ionisants et le recours à des procédés respectueux de l’écosystème et non polluants.
Tout au long de la filière, du producteur au distributeur, les pratiques sont régulièrement contrôlées par des organismes agréés, garantissant au consommateur des produits de qualité certifiée.
Une certification rigoureuse, garante du respect de la réglementation
Pour faire reconnaître ses produits en agriculture biologique, un opérateur doit faire appel à un organisme certificateur agréé par les pouvoirs publics (INAO en France) et accrédité par le COFRAC
(…)
Un contrôleur prend rendez-vous pour une 1ère visite. Par la suite, les contrôles sont annuels et comportent des visites inopinées, comme prévu par les plans de contrôle nationaux.
(…)
En France, tous les producteurs, transformateurs, importateurs et la plupart des distributeurs de produits biologiques doivent notifier leur activité auprès de l’Agence Bio.
(…)
Productions végétales biologiques
•Les semences et plants doivent être issus de l’agriculture biologique (sauf dérogations prévues dans des conditions très précises par la réglementation pour cause d’offre insuffisante) et non issus d’OGM
La fertilité et l’activité du sol doivent être maintenues ou augmentées en priorité par des rotations pluriannuelles, la culture d’engrais verts et de légumineuses, le recyclage et compostage des matières organiques et l’apport de matières organiques provenant de l’exploitation elle-même …
Par ailleurs, la Fédération nationale d’agriculture biologique sur son site produire-bio.fr mentionne que « Le cahier des charges de la bio est défini à l’échelle européenne par deux règlements .
L’agriculture biologique reposant sur le respect des équilibres naturels, le cahier des charges exclut l’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l’emploi d’intrants. Il implique également de mettre en place des rotations longues, d’utiliser des semences bio. Pour les élevages, il s’agit de respecter le bien-être animal et de rechercher une alimentation animale territoriale et bio.
C’est le respect du cahier des charges de la bio, après une phase dite de conversion, qui permet de bénéficier du label bio. Le label bio (feuille européenne et AB) est l’un des mieux connus et reconnus par les consommateurs (7 français sur 10 consomment régulièrement bio et 83% des français font confiance aux produits bio) ».
Enfin, vous trouverez d’autres informations sur Le portail de l’Economie, des finances, de l’Action et des Comptes publics, le site de l'INAO ou en parcourant la règlementation de l'agriculture biologique.
Bien qu’un peu ancien, nous avions abordé la question du bio dans un article publié sur l’influx, Du bio dans l’assiette qui pourrait néanmoins vous intéresser.
Vous pourriez également lire nos réponses apportées sur la proportion de produits issus du bio qui ne le sont pas réellement et les produits bio
Pour compléter ces premières informations, voici ce que dit agencebio.org
«
L’élevage, de type extensif, fait appel à une alimentation biologique, aux médecines douces en cas de besoin, et respecte le bien-être des animaux.
•Le processus de transformation est fondé sur l’utilisation d’ingrédients biologiques, l’emploi restreint d’additifs et d’auxiliaires de fabrication, la non-utilisation de traitements ionisants et le recours à des procédés respectueux de l’écosystème et non polluants.
Tout au long de la filière, du producteur au distributeur, les pratiques sont régulièrement contrôlées par des organismes agréés, garantissant au consommateur des produits de qualité certifiée.
Une certification rigoureuse, garante du respect de la réglementation
Pour faire reconnaître ses produits en agriculture biologique, un opérateur doit faire appel à un organisme certificateur agréé par les pouvoirs publics (INAO en France) et accrédité par le COFRAC
(…)
Un contrôleur prend rendez-vous pour une 1ère visite. Par la suite, les contrôles sont annuels et comportent des visites inopinées, comme prévu par les plans de contrôle nationaux.
(…)
En France, tous les producteurs, transformateurs, importateurs et la plupart des distributeurs de produits biologiques doivent notifier leur activité auprès de l’Agence Bio.
(…)
Productions végétales biologiques
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Par ailleurs, la Fédération nationale d’agriculture biologique sur son site produire-bio.fr mentionne que «
L’agriculture biologique reposant sur le respect des équilibres naturels,
C’est le respect du cahier des charges de la bio, après une phase dite de conversion, qui permet de bénéficier du label bio. Le label bio (feuille européenne et AB) est l’un des mieux connus et reconnus par les consommateurs (7 français sur 10 consomment régulièrement bio et 83% des français font confiance aux produits bio) ».
Enfin, vous trouverez d’autres informations sur Le portail de l’Economie, des finances, de l’Action et des Comptes publics, le site de l'INAO ou en parcourant la règlementation de l'agriculture biologique.
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