Question d'origine :
Bonjour vaillantes chercheurs (oh la novlangue !)
J'ai visité une très vieille pharmacie prés d’Angers, deux bocaux
un de Stupae et l’autre Sericum crédum.
J'aimerais bien savoir ce que c'est.
Pour Stupae…Je n’ai rien trouvé si ce n'est: étoupe, bouché avec de l'étoupe.
Pour Sericum Credum j’ai trouvé : soie, étoffe de soie, taffetas sericum anglicum. ( Dorvault )
En souhaitant qui vous ayez plus de flair que moi….
Bien cordialement
Pinous 57
Boucher , fermer avec de l'étoupe
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 23/04/2018 à 10h52
Bonjour,
Effectivement stupae semble provenir destuppa qui signifie filasse, partie de la tige du lin la plus voisine de l'écorce, étoupe (fibres externes grossières du chanvre ou du lin), pouvant servir par exemple de mèche de cierge.
Quant àsericum credum, il renvoie à de la soie .
Êtes-vous certain de l'orthographe de credum ?
source :
Lexique des termes de botanique en latin / Jacques Andre
Glossaire de botanique ou Dictionnaire étymologique de tous les noms et termes relatifs à cette science / Alexandre de Théis
Dictionnaire universel des sciences, des lettres et des arts
...
Nous vous conseillons de poser votre question au Musée d'histoire de la Médecine et de la Pharmacie de Lyon.
Bonne journée.
Effectivement stupae semble provenir de
Quant à
Êtes-vous certain de l'orthographe de credum ?
source :
Lexique des termes de botanique en latin / Jacques Andre
Glossaire de botanique ou Dictionnaire étymologique de tous les noms et termes relatifs à cette science / Alexandre de Théis
Dictionnaire universel des sciences, des lettres et des arts
...
Nous vous conseillons de poser votre question au Musée d'histoire de la Médecine et de la Pharmacie de Lyon.
Bonne journée.
Commentaire de
pinous57000 :
Publié le 23/04/2018 à 12:56
Réponse du Guichet du savoir
par gds_db, le 23/04/2018 à 12:52
Merci pour votre réponse, sur votre conseil je vais poser la question au musée de la médecine et de la pharmacie de Lyon
En ce qui concerne:
Sericum credum, j'avais le même doute concernant credum, j'aurais écrit crudum...mais sur le bocal il est bien écrit credum...
Je continue mes recherches et je vous tiendrai au courrant de la réponse du musée.
Bien cordialement
JP
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 26/04/2018 à 08h24
Bonjour,
Une usagère du Guichet du Savoir nous apporté des compléments d'information par mail.
Nous la remercions et vous en faisons profiter :
" Le bocal 'Stupae' devait contenir de l'étoupe en effet. On utilisait l'étoupe, puis la charpie, pour panser des plaies, ou pour poser des ventouses - avant le coton fulminant.
Voir 'plumasseau' sur le site cntrl.
Serici folliculi, cocons de vers à soie (appelés aussi : seta). Tantôt on utilisait la soie crue, c'est-à-dire la soie avec le cocon et qui n'avait pas encore été trempée dans l'eau (sericum crudum aquam necdum expertum); tantôt le cocon était calciné. La « setae seu serici ustio » est décrite par l'AG I : Les vers encore vivants sont extraits de leurs cocons et ces derniers sont ensuite coupés en morceaux et placés dans un pot neuf; ils sont séchés dans un four tiède, puis réduits en poudre dans un mortier et cette poudre est conservée dans un récipient de verre. Nous retrouvons les setae dans Pleres Archonticon (PBx I, AG I); Confectio Alchermes (PBx I, AG I); Confectio de Hyacintho (PBx I, AG I) ; Diamoschus (AG I).Les cocons des vers à soie étaient considérés comme tonicardiaques et dépuratifs .
Source : Kring voor de Geschiedenis van de Pharmacie in Benelux "
Merci FRClaude pour ces précisions !
Une usagère du Guichet du Savoir nous apporté des compléments d'information par mail.
Nous la remercions et vous en faisons profiter :
" Le bocal 'Stupae' devait contenir de l'étoupe en effet. On utilisait l'étoupe, puis la charpie, pour panser des plaies, ou pour poser des ventouses - avant le coton fulminant.
Voir 'plumasseau' sur le site cntrl.
Serici folliculi, cocons de vers à soie (appelés aussi : seta). Tantôt on utilisait la soie crue, c'est-à-dire la soie avec le cocon et qui n'avait pas encore été trempée dans l'eau (sericum crudum aquam necdum expertum); tantôt le cocon était calciné. La « setae seu serici ustio » est décrite par l'AG I : Les vers encore vivants sont extraits de leurs cocons et ces derniers sont ensuite coupés en morceaux et placés dans un pot neuf; ils sont séchés dans un four tiède, puis réduits en poudre dans un mortier et cette poudre est conservée dans un récipient de verre. Nous retrouvons les setae dans Pleres Archonticon (PBx I, AG I); Confectio Alchermes (PBx I, AG I); Confectio de Hyacintho (PBx I, AG I) ; Diamoschus (AG I).
Source : Kring voor de Geschiedenis van de Pharmacie in Benelux "
Merci FRClaude pour ces précisions !
Commentaire de
pinous57000 :
Publié le 26/04/2018 à 17:39
Bonjour à tous
Merci à FR Claude pour sa réponse ainsi qu'aux bibliothécaires du guichet du savoir , pour l'avoir transmise.
Juste à l'instant, je viens de recevoir une réponse du musée de l'histoire de la médecine et de la pharmacie de Lyon.
Je vous la livre :
Sericum crudum "soie crue"
. La soie crue est le cocon de soie non traité « elle est estimée propre pour fortifier le cœur & pour purifier le sang, étant prise en poudre » Lémery ;
Stupae signifie à base d’étoupe
. L’étoupe servait à assurer l’étanchéité des pistons des seringues à clystère
Encore merci à tous pour cet élan d'entraide
Pinous
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 27/04/2018 à 07h15
Merci beaucoup pour ces précisions !
Nous les transmettons à FrClaude qui était intéressée par le sujet.
Bonne journée.
Nous les transmettons à FrClaude qui était intéressée par le sujet.
Bonne journée.
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Commentaires 2
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