Question d'origine :
le camps de regroupement des famille algerienne de sidi salem BONE 1957 et nom de famille si possible
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 17/04/2018 à 15h32
Bonjour,
Dans son Rapport sur les camps de regroupement, Michel Rocard fait connaître à l’opinion publique une réalité ignorée. Nous sommes en 1959.
En 1967, Michel Cornaton consacre une étude à ces regroupements : Les camps de regroupement en guerre d’Algérie.
Depuis, peu de publications ont porté sur cette question. En 2005, Sylvie Hénault rédige un article « Personnel et internés dans les camps français de la guerre d'Algérie. Entre stéréotypes coloniaux et combat pour l'indépendance, (Politix, 2005/1) dans lequel elle rappelle que « Créés à l’initiative de l’armée, les camps de regroupement rassemblaient des familles entières, femmes et enfants inclus, expulsées de leurs zones d’habitat dispersé, où elles pouvaient héberger, ravitailler et renseigner les combattants de l’ALN. Le camp était ici un espace sous étroit contrôle militaire où, en l’absence de toute infrastructure économique et sanitaire, les Algériens étaient voués à une misère extrême, dont la surmortalité infantile reste l’indicateur le plus marquant ».
Pour autant, il n’existe pas d’études spécifiques sur chacun de ces camps et il vous faudra trouver les renseignements dans les fonds d’archives.
- Le Service historique de la défense, série 1H2573/1, Liste des « centres d’hébergement », avec leurs effectifs, 2 avril 1958,et le 1H1104 secrétariat permanent de la défense nationale.
- Les archives d’Outre-mer :
Regroupement des populations : documentation de base, instructions (1959/1960) ; correspondance (1960/1961) ; questionnaire, projets de regroupements (s.d.) (1959/1961).
Regroupement des populations : activités des SAS (1960/1961) ; centre de formation des auto-défenses (CFAD), instructions (1960/1961) (1960/1961).
Dans son Rapport sur les camps de regroupement, Michel Rocard fait connaître à l’opinion publique une réalité ignorée. Nous sommes en 1959.
En 1967, Michel Cornaton consacre une étude à ces regroupements : Les camps de regroupement en guerre d’Algérie.
Depuis, peu de publications ont porté sur cette question. En 2005, Sylvie Hénault rédige un article « Personnel et internés dans les camps français de la guerre d'Algérie. Entre stéréotypes coloniaux et combat pour l'indépendance, (Politix, 2005/1) dans lequel elle rappelle que « Créés à l’initiative de l’armée, les camps de regroupement rassemblaient des familles entières, femmes et enfants inclus, expulsées de leurs zones d’habitat dispersé, où elles pouvaient héberger, ravitailler et renseigner les combattants de l’ALN. Le camp était ici un espace sous étroit contrôle militaire où, en l’absence de toute infrastructure économique et sanitaire, les Algériens étaient voués à une misère extrême, dont la surmortalité infantile reste l’indicateur le plus marquant ».
Pour autant, il n’existe pas d’études spécifiques sur chacun de ces camps et il vous faudra trouver les renseignements dans les fonds d’archives.
- Le Service historique de la défense, série 1H2573/1, Liste des « centres d’hébergement », avec leurs effectifs, 2 avril 1958,et le 1H1104 secrétariat permanent de la défense nationale.
- Les archives d’Outre-mer :
Regroupement des populations : documentation de base, instructions (1959/1960) ; correspondance (1960/1961) ; questionnaire, projets de regroupements (s.d.) (1959/1961).
Regroupement des populations : activités des SAS (1960/1961) ; centre de formation des auto-défenses (CFAD), instructions (1960/1961) (1960/1961).
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