Question d'origine :
Qu'est ce que le temps long en histoire ?
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 17/02/2017 à 16h02
Bonjour,
La question du temps chez Braudel :
Braudel divise le temps en trois : le temps long ou géographique, le temps social ou intermédiaire, le temps court ou individuel ou événementiel : « en surface, une histoire événementielle, qui s’inscrit dans le temps court […] ; à mi-pente, une histoire conjoncturelle, qui suit un rythme plus lent […] ; en profondeur, une histoire, de longue durée, qui met en cause des siècles ». Malgré l'échelle chronologique commune aux trois temps, l'auteur souligne » la multiplicité, la valeur, la notion d'équilibre » du temps long, qu'il oppose au temps court. Il le privilégie en raison des réalités de longue durée, de la persistance des héritages historiques. Ce temps occupe une place particulière, dominante dans l'histoire des civilisations, des événements, des héros. On le compte différemment, par siècle. Les civilisations sont liées au long terme, parce qu'elles sont immortelles
Les apports de l'archéologie à l'enseignement de l'histoire / Bernard Guillaume.
BraudeI expose sa stratégie d'unification des sciences humaines dans son célèbre article de 1958 : Histoire et sciences sociales : la longue durée, qu'il écrit à vif en réaction à la publication du livre de Claude Lévi-Strauss Anthropologie structurale. Il y refuse le temps bref des évènements qu'il considère comme divisant les sciences humaines, et rend, au passage, hommage à Karl Marx (qui a, selon lui, été le premier à créer un modèle scientifique unificateur à partir d'une longue durée historique14, p. 739-741). Cet article est donc un manifeste pour l'unification de ces différentes sciences, qui passe par des thèmes fédérateurs ; la longue durée est alors, selon lui, un concept permettant la convergence désirée (p. 753).
La lecture marxiste de l'histoire passe par la longue durée ; le concept de lutte des classes permet d'étudier aussi bien l'esclave et son maître dans l'Antiquité, le serf et le seigneur, ou encore le prolétaire et le bourgeois. Cette analyse, Marx l'a déclinée via des études historiques, sociologiques, économiques etc. Il est donc à la genèse de la démarche de Braudel.
Fernand Braudel
Revenons au contexte des années 50, et audéfi structuraliste des anthropologues :
La longue durée et la pluralisation du temps :
Les historiens subissent d’autant plus durement la concurrence de la sociologie dans la fin des années 50 et la première moitié des années 60 que Lévi-Strauss, éminent représentant de l’anthropologie française vient de faire la démonstration de la force d’un programme structuraliste qui entend réaliser la fédération de toutes les sciences humaines dans une sémiologie généralisée, nouvelle science de la communication humaine.
L’historien, selon Lévi-Strauss, incarne un niveau essentiel du réel, mais son seul plan empirique d’observation le condamne à ne pas être en mesure de modéliser. Il ne peut donc avoir accès aux structures profondes de la société qui invalident d’ailleurs la dimension diachronique de l’histoire…partiale, l’histoire ne peut être que partielle et renoncer à toute globalité signifiante. Sa « prétendue continuité historique n’est assurée qu’au moyen de tracés frauduleux » (Lévy Strauss, La pensée sauvage,1962, p. 345) ; …le ton est donné. L’heure est au ferraillage…
Quand Lévi-Strauss et Braudel croisent le fer :
Le défi structuraliste :
L’histoire et l’ethnologie sont certes doublement proches par leur position institutionnelle et par leurs méthodes et Lévi-Strauss considère qu’elles ont le même objet, cet « autre » séparé du même par les distances spatiales ou par l’épaisseur temporelle du passé. La distinction entre ces deux disciplines, selon Lévi-Strauss, se situerait donc entre la science empirique qu’est l’histoire d’un côté et la science conceptuelle qu’est l’ethnologie de l’autre côté. Or, cette dernière peut accéder aux strates inconscientes de la société humaine. L’anthropologie structurale telle que la conçoit Lévi-Strauss peut donc seule s’aventurer dans les sphères de l’univers psychique en se donnant pour objectif d’avoir accès aux enceintes mentales. On mesure l’ampleur du défi que représente un tel programme pour l’historien…
La défense de l’identité historienne :
Braudel qui a bien compris la vigueur et le danger du défi, oppose l’héritage de Marc Bloch et de Lucien Febvre à Claude Lévi-Strauss, mais il innove en infléchissant les orientations premières afin d’enrayer l’offensive structuraliste…Braudel reconnait l’héritage direct des sciences humaines dans sa manière d’écrire l’histoire, il retient surtout de la révolution des sciences sociales, la nécessité d’ouvrir les frontières entre les disciplines, de briser les murailles édifiées par chacune d’elle. Il est partisan d’un libre échangisme des idées et des personnes entre les diverses sciences humaines. L’histoire ne peut que sortir grandie de ces confrontations, Braudel ne doutant pas de sa capacité à assimiler et à réduire selon un schéma devenu rituel…
Lors de sa leçon inaugurale au collège de France, où il entré en 1950, il évoque ses concurrents : « nous avons vu naître, renaître et s’épanouir, depuis cinquante ans, une série de sciences impérialistes »(1969). Le ton est donné, i il est celui de la défense de l’identité historienne de la part de quelqu’un qui est persuadé d’avoir pour lui la durée, en défendant une discipline aussi enracinée que l’histoire et la continuité d’une école qui ne cesse de s’affirmer comme dominante face aux naissances et renaissances éphémères, face à ces jeunes plantes que sont les autres sciences humaines ; cependant, la vigilance est nécessaire face aux prétentions de ces disciplines. Il y a donc, dans la stratégie braudélienne, un double langage pour apprivoiser ces jeunes ambitieux d’une part, il affirme l’unité de ces sciences de l’homme que rien ne différencierait de l’histoire : « sociologie et histoire sont une seule et même aventure de l’esprit, non pas par l’envers et l’endroit d’une même étoffe, mais cette étoffe même dans toute l’épaisseur de ces fils ».(Braudel, 1969)
La réponde de Braudel à Lévi-Strauss :
La réponse précise au défi lancé à l’histoire par Claude Lévi-Strauss dans on article « histoire et Ethnologie » (1958, p. 3-33) est donné par Fernand Braudel dans un autre article manifeste qui paraît dans les Annales en 1958 (Braudel, 1958, p. 725-753 l’année même de la parution de l’ « Anthropologie structurale). Durant cette année 1958, Braudel affirme avoir eu de longues discussions aves Lévi-Strauss pour lequel il a une grande admiration et quelque jalousie. Alors qu’in n’affiche que mépris pour la sociologie, il se garde de polémiquer frontalement avec Lévi-Strauss qu’il n’attaque à aucun moment malgré une situation de concurrence théorique encore plus âpre. Il évoque la « prouesse » de Lévi Strauss d’avoir su décrypter le langage sous-jacent aux structures élémentaires de la parenté, aux mythes, aux échanges économiques. Le chef d’orchestre Braudel, qui a l’habitude de prendre de haut ces jeunes sciences impérialistes accepte pour une fois d’abandonner son pupitre et va même jusqu’à évoquer « notre guide » en parlant de l’anthropologue, sans pour cela rendre son tablier. C’est le signe manifeste qu’il a compris la force et l’attraction de ce discours anthropologique qui se présente lui aussi comme totalisant, mais avec l’appui d’un appareil mathématique, avec des modélisations qui lui permettent d’accéder à l’inconscient des pratiques sociales et donc d’acquérir vite dans le champ des sciences sociales une supériorité rédhibitoire vis-à-vis de l’histoire.
Braudel répond en innovant et en s’appropriant les acquis de l’anthropologie structurale. Il lui oppose l’atout-maître de l’historien : la durée, non celle du couple traditionnel évènement/datation, mais celle de la longue durée qui conditionne jusqu’aux structures les plus immuables que met en valeur l’anthropologue : « la prohibition de l’inceste est une réalité de longue durée » (Braudel, 1958). Il propose de réorganiser l’ensemble des sciences sociales autour d’un programme commun qui aurait pour référant essentiel la longue durée. Elle doit s’imposer à tous et puisqu’il est question de durée, de périodisation, l’historien reste roi. Braudel présente cette inflexion comme une révolution copernicienne dans la discipline historienne elle-même, l’esquisse d’un renversement radical de perspective qui doit permettre à toutes les sciences de l’homme de parler le même langage.
Suit un large extrait des propos de Braudel « la longue durée » contenus dans les Annales ESC, n) 4, octobre- décembre 1958. Repris dans Ecrits sur l’histoire,1969, p.40-50.
…Selon Braudel, deux manières d’échapper à l’histoire s’offrent aux sciences sociales et doivent être conjurées : d’une part, une vision infra temporelle qui se cantonne à une actualité coupée de toute épaisseur temporelle ; c’est selon lui le cas de la sociologie dont la démarche est trop limitée pour inquiéter l’historien ; en revanche, il y a , il y a la vision supra temporel qui tente de construire une science de la communication autour de structures atemporelles ; On y reconnaît la tentative structuraliste, et celle-ci interpelle l’historien, le remet en cause. Braudel y répond en référant cette quête à la longue durée : « J’ai essayé de montrer, je n’ose dire de démontrer que toute la recherche neuve de Lévi- Strauss n’est couronné de succès que lorsque que ses modèles naviguent sr les eaux de la longue durée ».
Les courants historiques en France, 19e-20e siècle.
Voir aussi : Les écoles historiques, structuralisme et histoire : débats et combats (des années 50 aux années 70).
Beaucoup plus abordable pour se familiariser avec la pensée braudélienne, Une leçon d’histoire de Fernand Braudel, issu d’un colloque de trois jours,
« La Méditerranée, le capitalisme, la France » où journalistes, historiens économistes interviewent Fernand Braudel.
Bonnes lectures
Braudel divise le temps en trois : le temps long ou géographique, le temps social ou intermédiaire, le temps court ou individuel ou événementiel : « en surface, une histoire événementielle, qui s’inscrit dans le temps court […] ; à mi-pente, une histoire conjoncturelle, qui suit un rythme plus lent […] ; en profondeur, une histoire, de longue durée, qui met en cause des siècles ». Malgré l'échelle chronologique commune aux trois temps, l'auteur souligne » la multiplicité, la valeur, la notion d'équilibre » du temps long, qu'il oppose au temps court. Il le privilégie en raison des réalités de longue durée, de la persistance des héritages historiques. Ce temps occupe une place particulière, dominante dans l'histoire des civilisations, des événements, des héros. On le compte différemment, par siècle. Les civilisations sont liées au long terme, parce qu'elles sont immortelles
Les apports de l'archéologie à l'enseignement de l'histoire / Bernard Guillaume.
BraudeI expose sa stratégie d'unification des sciences humaines dans son célèbre article de 1958 : Histoire et sciences sociales : la longue durée, qu'il écrit à vif en réaction à la publication du livre de Claude Lévi-Strauss Anthropologie structurale. Il y refuse le temps bref des évènements qu'il considère comme divisant les sciences humaines, et rend, au passage, hommage à Karl Marx (qui a, selon lui, été le premier à créer un modèle scientifique unificateur à partir d'une longue durée historique14, p. 739-741). Cet article est donc un manifeste pour l'unification de ces différentes sciences, qui passe par des thèmes fédérateurs ; la longue durée est alors, selon lui, un concept permettant la convergence désirée (p. 753).
La lecture marxiste de l'histoire passe par la longue durée ; le concept de lutte des classes permet d'étudier aussi bien l'esclave et son maître dans l'Antiquité, le serf et le seigneur, ou encore le prolétaire et le bourgeois. Cette analyse, Marx l'a déclinée via des études historiques, sociologiques, économiques etc. Il est donc à la genèse de la démarche de Braudel.
Fernand Braudel
Revenons au contexte des années 50, et au
Les historiens subissent d’autant plus durement la concurrence de la sociologie dans la fin des années 50 et la première moitié des années 60 que Lévi-Strauss, éminent représentant de l’anthropologie française vient de faire la démonstration de la force d’un programme structuraliste qui entend réaliser la fédération de toutes les sciences humaines dans une sémiologie généralisée, nouvelle science de la communication humaine.
L’historien, selon Lévi-Strauss, incarne un niveau essentiel du réel, mais son seul plan empirique d’observation le condamne à ne pas être en mesure de modéliser. Il ne peut donc avoir accès aux structures profondes de la société qui invalident d’ailleurs la dimension diachronique de l’histoire…partiale, l’histoire ne peut être que partielle et renoncer à toute globalité signifiante. Sa « prétendue continuité historique n’est assurée qu’au moyen de tracés frauduleux » (Lévy Strauss, La pensée sauvage,1962, p. 345) ; …le ton est donné. L’heure est au ferraillage…
Le défi structuraliste :
L’histoire et l’ethnologie sont certes doublement proches par leur position institutionnelle et par leurs méthodes et Lévi-Strauss considère qu’elles ont le même objet, cet « autre » séparé du même par les distances spatiales ou par l’épaisseur temporelle du passé. La distinction entre ces deux disciplines, selon Lévi-Strauss, se situerait donc entre la science empirique qu’est l’histoire d’un côté et la science conceptuelle qu’est l’ethnologie de l’autre côté. Or, cette dernière peut accéder aux strates inconscientes de la société humaine. L’anthropologie structurale telle que la conçoit Lévi-Strauss peut donc seule s’aventurer dans les sphères de l’univers psychique en se donnant pour objectif d’avoir accès aux enceintes mentales. On mesure l’ampleur du défi que représente un tel programme pour l’historien…
Braudel qui a bien compris la vigueur et le danger du défi, oppose l’héritage de Marc Bloch et de Lucien Febvre à Claude Lévi-Strauss, mais il innove en infléchissant les orientations premières afin d’enrayer l’offensive structuraliste…Braudel reconnait l’héritage direct des sciences humaines dans sa manière d’écrire l’histoire, il retient surtout de la révolution des sciences sociales, la nécessité d’ouvrir les frontières entre les disciplines, de briser les murailles édifiées par chacune d’elle. Il est partisan d’un libre échangisme des idées et des personnes entre les diverses sciences humaines. L’histoire ne peut que sortir grandie de ces confrontations, Braudel ne doutant pas de sa capacité à assimiler et à réduire selon un schéma devenu rituel…
Lors de sa leçon inaugurale au collège de France, où il entré en 1950, il évoque ses concurrents : « nous avons vu naître, renaître et s’épanouir, depuis cinquante ans, une série de sciences impérialistes »(1969). Le ton est donné, i il est celui de la défense de l’identité historienne de la part de quelqu’un qui est persuadé d’avoir pour lui la durée, en défendant une discipline aussi enracinée que l’histoire et la continuité d’une école qui ne cesse de s’affirmer comme dominante face aux naissances et renaissances éphémères, face à ces jeunes plantes que sont les autres sciences humaines ; cependant, la vigilance est nécessaire face aux prétentions de ces disciplines. Il y a donc, dans la stratégie braudélienne, un double langage pour apprivoiser ces jeunes ambitieux d’une part, il affirme l’unité de ces sciences de l’homme que rien ne différencierait de l’histoire : « sociologie et histoire sont une seule et même aventure de l’esprit, non pas par l’envers et l’endroit d’une même étoffe, mais cette étoffe même dans toute l’épaisseur de ces fils ».(Braudel, 1969)
La réponse précise au défi lancé à l’histoire par Claude Lévi-Strauss dans on article « histoire et Ethnologie » (1958, p. 3-33) est donné par Fernand Braudel dans un autre article manifeste qui paraît dans les Annales en 1958 (Braudel, 1958, p. 725-753 l’année même de la parution de l’ « Anthropologie structurale). Durant cette année 1958, Braudel affirme avoir eu de longues discussions aves Lévi-Strauss pour lequel il a une grande admiration et quelque jalousie. Alors qu’in n’affiche que mépris pour la sociologie, il se garde de polémiquer frontalement avec Lévi-Strauss qu’il n’attaque à aucun moment malgré une situation de concurrence théorique encore plus âpre. Il évoque la « prouesse » de Lévi Strauss d’avoir su décrypter le langage sous-jacent aux structures élémentaires de la parenté, aux mythes, aux échanges économiques. Le chef d’orchestre Braudel, qui a l’habitude de prendre de haut ces jeunes sciences impérialistes accepte pour une fois d’abandonner son pupitre et va même jusqu’à évoquer « notre guide » en parlant de l’anthropologue, sans pour cela rendre son tablier. C’est le signe manifeste qu’il a compris la force et l’attraction de ce discours anthropologique qui se présente lui aussi comme totalisant, mais avec l’appui d’un appareil mathématique, avec des modélisations qui lui permettent d’accéder à l’inconscient des pratiques sociales et donc d’acquérir vite dans le champ des sciences sociales une supériorité rédhibitoire vis-à-vis de l’histoire.
Braudel répond en innovant et en s’appropriant les acquis de l’anthropologie structurale. Il lui oppose l’atout-maître de l’historien : la durée, non celle du couple traditionnel évènement/datation, mais celle de la longue durée qui conditionne jusqu’aux structures les plus immuables que met en valeur l’anthropologue : « la prohibition de l’inceste est une réalité de longue durée » (Braudel, 1958). Il propose de réorganiser l’ensemble des sciences sociales autour d’un programme commun qui aurait pour référant essentiel la longue durée. Elle doit s’imposer à tous et puisqu’il est question de durée, de périodisation, l’historien reste roi. Braudel présente cette inflexion comme une révolution copernicienne dans la discipline historienne elle-même, l’esquisse d’un renversement radical de perspective qui doit permettre à toutes les sciences de l’homme de parler le même langage.
Suit un large extrait des propos de Braudel « la longue durée » contenus dans les Annales ESC, n) 4, octobre- décembre 1958. Repris dans Ecrits sur l’histoire,1969, p.40-50.
…Selon Braudel, deux manières d’échapper à l’histoire s’offrent aux sciences sociales et doivent être conjurées : d’une part, une vision infra temporelle qui se cantonne à une actualité coupée de toute épaisseur temporelle ; c’est selon lui le cas de la sociologie dont la démarche est trop limitée pour inquiéter l’historien ; en revanche, il y a , il y a la vision supra temporel qui tente de construire une science de la communication autour de structures atemporelles ; On y reconnaît la tentative structuraliste, et celle-ci interpelle l’historien, le remet en cause. Braudel y répond en référant cette quête à la longue durée : « J’ai essayé de montrer, je n’ose dire de démontrer que toute la recherche neuve de Lévi- Strauss n’est couronné de succès que lorsque que ses modèles naviguent sr les eaux de la longue durée ».
Les courants historiques en France, 19e-20e siècle.
Voir aussi : Les écoles historiques, structuralisme et histoire : débats et combats (des années 50 aux années 70).
Beaucoup plus abordable pour se familiariser avec la pensée braudélienne, Une leçon d’histoire de Fernand Braudel, issu d’un colloque de trois jours,
« La Méditerranée, le capitalisme, la France » où journalistes, historiens économistes interviewent Fernand Braudel.
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