les tendances du mariage en UE*
DIVERS
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Le 02/03/2005 à 09h44
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Question d'origine :
Bonjour, j'ai recherché désespérément des infos sur les tendances du mariage en Europe (élargie) sur Internet et je n'ai rien trouvé, sauf quelques chiffres sur le site de l'UE. En téléphonant à ma bilbiothèque municipale, qui n'a rien trouvé non plus d'intéressant, la bibliothécaire m'a conseillé de vous écrire.
Quelles sont les tendances récentes des mariages en UE? Y a -til des différences Nord Sud dans l'UE?Les nouveaux entrants ont-ils des pratiques différentes? Se marient-ils plus? Pour quelles raison se marie-t-on aujourd'hui?..... Dans quelle proportion les mariages de différentes religions sont représentés?
Bref, pourriez-vous me conseiller des sites internet, des livres ou des magasines, des articles???
Merci beaucoup!
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 03/03/2005 à 17h29
Le site de référence en termes de statistique européenne est Eurostat sur lequel vous trouverez de nombreuses données sur la nuptialité en Europe :
Statistiques de population 1960-2003 consacre un chapitre à la nuptialité pages 115 à 128 dont voici l'introduction :
Depuis 1972, le nombre annuel de mariages dans l'UE-25 a chuté de 3,3 à 2,2 millions, soit une baisse d'un tiers (voir graphique G-1). Dans les nouveaux États membres, le phénomène s'est amorcé trois années plus tard mais, avec une diminution de 45 %, il est de plus grande amplitude que dans l'ancienne UE-15 (31 %). Pourtant, l'effectif de population a augmenté d'environ 8 % depuis le milieu des années 1970, tant dans l'ancienne UE-15 que dans les pays adhérents. Le taux brut de nuptialité, c'est-à-dire le nombre de mariages pour 1 000 habitants, a donc encore chuté davantage: il est passé de 7,9 à 4,8 dans l'UE-25, de 7,7 à 4,8 dans l'ancienne UE-15 et de 9,6 à 4,9 dans les nouveaux États membres.
Parallèlement au déclin du nombre de mariages, l'âge moyen des femmes au premier mariage a augmenté: de 23 à 27 ans dans l'UE-25, de 23 à peu de 28 ans dans l'ancienne UE-15 et de 22 à 25 ans dans les nouveaux États membres. À noter que, dans ces derniers, cette évolution est essentiellement intervenue après 1995.
(...)
Le graphique G-3 montre que dans l'UE-25, le taux brut de nuptialité est actuellement le plus élevé au Danemark (6,9), suivi à une certaine distance par le
Portugal (5,9) et les Pays-Bas (5,2). À l'autre extrême, les taux les plus faibles sont enregistrés en Slovénie (3,5) et en Belgique (3,9).
Ce document présente également de nombreux tableaux très détaillés sur les thèmes suivants :
- Mariages dans l'UE 1960-2002
- Divorces dans l'UE 1960-2002
- Taux bruts de nuptialité et de divortialité par pays de l'UE, 2002
- Mariages dans les nouveaux États membres d'Europe
centrale, 1990-2002 - Principaux indicateurs de nuptialité dans l'UE-25, 1960-2002
- Mariages dans l'UE-25, 1960-2002
- Taux brut de nuptialité, 1960-2002
- Proportion de premiers mariages, femmes, 1960-2002
- Indicateur conjoncturel de primo-nuptialité, femmes, 1960-2002
- Âge moyen au premier mariage, femmes, 1960-2002
- Proportion de femmes non célibataires par génération, 1930-1966
- Âge moyen au premier mariage par génération, femmes, 1930-1966
Eurostat propose également un document d'analyse très intéressant : La vie des femmes et des hommes en Europe - Un portrait statistique, 2002 : Ce rapport fournit une description statistique des hommes et des femmes à différents moments de leur existence. Il s'intéresse tout d'abord à la période de l'enfance, à l'enseignement et à la formation initiale, aux différences éventuelles existant entre les hommes et les femmes lorsqu'ils quittent le foyer parental ainsi qu'aux divergences dans les styles de vie. Il aborde ensuite la vie active, en mettant l'accent sur les écarts observés dans l'évolution professionnelle, sur les postes occupés et sur les aptitudes - et les stratégies - mises en oeuvre pour concilier vie active et responsabilités familiales. La partie analytique qui clôt le rapport porte sur les hommes et les femmes ayant passé l'âge de la retraite et examine des questions telles que le revenu perçu (retraites et autres), l'exercice d'une activité professionnelle, la situation familiale, la santé et les relations sociales.
Pour poursuivre vos recherches, vous pouvez consulter ces résultats de recherche sur le moteur spécialisé Google Scholar qui sélectionne les études en ligne. Vous y trouverez en particulier cette étude de l'INED, l'Institut National des Etudes Démographiques : Politiques familiales en Europe de novembre 1998, ainsi que cette étude du Conseil de l'Europe : Fécondité et nouveaux types de ménages et de formation de la famille en Europe, 2001.
Le Conseil de l'Europe a également édité un ouvrage qui peut vous intéresser : Les caractéristiques démographiques des populations immigrées, 2003, en commande sur leur site. En voici le résumé :
Ce volume présente une série d'études menées par le Comité européen sur la population entre 1998 et 2001, en collaboration avec les instituts de recherche de huit pays européens - la Belgique, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Suisse, la Norvège, le Portugal et l'Estonie.
Chaque étude donne un aperçu de la situation actuelle des groupes de migrants en Europe, et les principales constatations sont résumées dans un rapport de synthèse comparatif.
Pour permettre les comparaisons entre les différents pays d'accueil, ces études sont axées sur des groupes bien établis dans plusieurs pays, tels que les Turcs et les Marocains, les Pakistanais et les Bangladais, ainsi que les migrants en provenance du sud de l'Europe.
Ces études comportent également un exercice de modélisation coordonné permettant d'estimer l'impact démographique de l'immigration sur les populations d'accueil depuis le seconde guerre mondiale. Ce modèle evalue la taille de la population et la structure de chaque pays en l'absence de flux migratoires au cours des dernières décennies, et compare ces résultats à la situation démographique observée aujourd'hui.
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