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Nouvel An*
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 23/12/2004 à 19h19
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Question d'origine :
bonsoir,
pourriez vous me suggérer des ouvrages ou mieux des pages web sur les traditions et les coutumes et pratiques liées au nouvel an et au changement d'année...
je souhaiterais savoir en outre quelle est exactement la tradition ou la coutume qui consiste à.... s'embrasser sous le gui suspendu dans une pièce... est-ce une tradition plutôt anglo-saxonne ?? d'où vient-elle ??? que signifie-t-elle ??
merci d'avance et meilleurs voeux à toute votre équipe....
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 24/12/2004 à 14h08
Sur le Nouvel an, vous trouverez des explications très détaillées dans le troisième tome de la trilogie de Arnold Van Gennep, Le folklore français : Cycle des douze jours de Noël aux Rois. Voici quelques extraits :
« Dans les différents pays d'Europe, la date officielle du commencement de l'année fut variable au cours des siècles. En France, elle était fixée au 1er mars sous les Mérovingiens, à Noël sous les Carolingiens. Puis il y eut des variations selon les provinces, les unes ouvrant l'année le 25 mars, d'autres le 25 décembre et la plupart, notamment l'Ile-de-France, selon la coutume de Paris, le Samedi-Saint après la bénédiction du cierge pascal. » (...)
« La date officielle du commencement de l'année fut fixée en France au premier janvier par un édit de Charles IX en 1564. » (...) « Le commencement de l'année donne lieu à des rites de la première fois que l'on retrouve chez tous les peuples de la Terre. »
Pour la majorité des historiens, les traditions du Nouvel an se sont développées de façon parallèle sans qu'il y ait emprunt entre les différentes civilisations.
La tradition du gui est probablement chez nous d'origine celte. Plante sacrée des druides, les druides le croyaient « semé sur le chêne par une main divine, et trouvait dans l'union de leur arbre sacré avec la verdeur éternelle du gui un vivant symbole du dogme de l'immortalité. On le cueillait en hiver à l'époque de la floraison, lorsque la plante est la plus visible, et que ses longs rameaux verts, ses feuilles et les touffes jaunes de ses fleurs, enlacés à l'arbre dépouillé, présentaient seuls l'image de la vie, au milieu d'une nature morte et stérile. » (...) « En Gaule et dans les îles Britanniques, la cueillette du gui de chêne donnait lieu, au début de l'année, le sixième jour ou la nuit de la sixième lune après le solstice d'hiver, à une cérémonie sacrée célébrant l'immortalité de l'âme, au cours de laquelle deux taureaux blancs étaient sacrifiés. » (...) « Retentissaient alors les cris "au gui l'an neuf" » [qui serait plutôt une déformation du celte O Ghel an Heu = le blé germe, symbole de renaissance du soleil après le solstice d'hiver] (...) « La plante sacrée, que les druides brûlaient en hommage aux divinités, était alors distribuée à tous les assistants qui, en guise de protection, la suspendaient autour du cou ou l'accrochaient à l'entrée de leur foyer : dès cette époque (environ IIème siècle avant notre ère), les invités embrassaient les gens de la maison sous le gui proteur de bons auspices. » in Le livre des superstitions de Eloïse Mozzani.
Vous trouverez sur le web de très nombreux sites en français et en anglais sur les traditions du nouvel an en Europe et the new year traditions.
Avec tous nos voeux
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