Question d'origine :
Je cherche les sources de deux citations que j'ai lu dans un article sur l'histoire posthume du Mitterrandisme : « l'étrangleur ottoman » et « regardant le sillage et ne daignant rien voir ». Un grand merci si vous savez ces sources !
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 23/07/2004 à 14h02
Quelques articles de presse font référence à cela :
- Interview Pierre Péan; Plaidoyer pour un président - Le Point, 1 février 2002
- Les deux grands vaincus de la droite; Le pari manqué d'Edouard Balladur - Le Figaro, 16 mars 1998
- Après cinq mois passés à Matignon; Jospin-Balladur : l'illusion d'optique - Le Figaro, 11 novembre 1997
- RPR; Polémique Comiti-Devedjian - Le Figaro, 28 juin 1997
- La dernière année d'un président à bout de forces et de rancoeur - Le Monde, 07 janvier 1997
Quant à la citation
"Il y avait un Mitterrand pour tous les râteliers : un contempteur de l'argent entouré d'aigrefins, un piéton du Paris nocturne ami des arbres landais et des ânes « si doux marchant le long des houx », un amoureux des lumières de Charente et de l'obscurité des cryptes, un érudit sentencieux d'Histoire et de Lettres éblouissant, à sa table, prix Nobel et médiocres courtisans, un esthète à la Ruskin pour une Venise embaumée, un Egyptien de dilection pour l'énigme du Sphinx... Mais aussi un pater familias constant et tendre à ses deux familles et un comédien confirmé qui savait jouer des trombones de la modernité. En somme, un don Juan aux sincérités successives, croyant à ses plus beaux mensonges et qui, sur son grand âge, comme « un vieillard corse sur son banc », s'embarquera crânement vers la mort, « regardant le sillage et ne daignant rien voir »..."
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 24/07/2004 à 01h26
Merci beaucoup pour vos renseignements sur l'étrangleur ottoman. Quant à la citation « regardant le sillage et ne daignant rien voir », je voudrais savoir qui l'a dit le premier. M. Imbert cite qui? Je crois qu'il s'agit de la mythologie greque, de la rivière Styx.
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 26/07/2004 à 13h06
Il s'agit en fait d'un vers tiré du poème XV "Don Juan aux Enfers" ("Spleen et Idéal") extrait du recueil de poèmes de Charles Baudelaire intitulé Les fleurs du Mal :
"Tout droit dans son armure, un grand homme de pierre
Se tenait à la barre et coupait le flot noir ;
Mais le calme héros, courbé sur sa rapière,
Vous pouvez consulter ce poème dans son intégralité sur le site de l'académie de Strasbourg ainsi qu'à la Bibliothèque municipale de Lyon.
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