Discussion - débat
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 03/05/2018 à 10h16
1329 vues
Question d'origine :
Bonjour à vous tous.
Pourriez-vous m"aider :
A quel moment en France les femmes ont-elles eu
le droit d'apprendre à lire et à écrire ?
Quel pourcentage de la population française ne sait pas écrire aujourd'hui?
Quels handicaps celà crée-t-il pour un individu dans notre société?
Pendant combien d'années les hommes ont-ils pu vivre sans savoir écrire?
Qu'ont-ils gagné de très important avec l'écriture?
Quel pourcentage de la population mondiale vit aujourd'hui sans savoir écrire?
Merci.
Réponse attendue le 07/05/2018 - 12:05.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 07/05/2018 à 09h38
Bonjour,
Nous vous rappelons que conformément à notre charte, le Guichet du Savoir ne répond pas à plus de trois questions par semaine émanant du même internaute, et quechaque message ne doit comporter qu'une seule question .
Bien qu’elles soient liées thématiquement, vos questions nécessitent chacune des recherches spécifiques et constituent donc des questions à part entière, aussi nous ne répondrons qu’aux trois premières. Vous pourrez bien entendu poser à nouveau les trois questions restantes dès cette semaine... Dans trois messages séparés.
1- A quel moment en France les femmes ont-elles eu le droit d'apprendre à lire et à écrire ?
Si elle n’est pas « interdite », l’éducation des filles ne serait-ce qu’aux enseignements élémentaires (lecture, écriture et calcul) est pendant longtemps négligée. C’est d’autant plus vrai pour l’enseignement « de charité », gratuit, qui ne permet souvent pas de dépasser l’apprentissage de la lecture. De manière générale, l’éducation des filles vise moins à leur instruction qu’à en faire d’honnêtes (et pieuses) mères de famille.
Ce n’est qu’à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle que se développe véritablement un enseignement public accessible aux filles.
Alors que la loi Ferry reconnaît l’égalité des sexes devant l’instruction en 1882, il faut encore attendre 1924 pour l’unification des programmes pour les filles et les garçons.
Source : Les femmes et l’éducation en France : chronologie, education.francetv.fr
« Au XVIIe siècle du moins, il n’est pas rare que les écolières des classes charitables soient initiées seulement à la lecture, seule nécessaire à l’apprentissage du catéchisme. Apprendre à lire et à écrire sont des initiations alors dissociées dans le temps, on lit d’abord, mais toutes les maîtresses ne sont pas aptes à montrer l’écriture. Un bref passage à l’école dispense donc, outre l’enseignement religieux partout prioritaire, à coup sûr des rudiments de lecture, mais pas forcément des leçons d’écriture ou de calcul. Le temps laissé disponible par les exercices de piété est souvent employé à des travaux d’aiguille que la communauté vend pour arrondir son budget. Ces travaux manuels simples sont censés mettre les filles du peuple en état de gagner honnêtement leur vie, dans des métiers pratiqués à l’abri des dangers de la rue, dans une boutique ou un atelier, sous la conduite d’une maîtresse. Le fil et les aiguilles se retrouvent aussi dans les classes des couvents, mais cette fois aux fins de détourner les élèves – qui n’auront pas à subvenir elles-mêmes à leurs besoins – de l’oisiveté.
Les pensionnaires, évidemment à bonne école au couvent pour l’instruction religieuse, reçoivent un enseignement « général » (lecture / écriture / calcul), éventuellement étoffé de leçons d’histoire et de géographie. En pension, cette base peut être complétée par des leçons particulières – onéreuses – de maîtres intervenant à la demande des parents et composant un programme « à la carte » faisant la part belle aux arts d’agrément tels que la danse ou la musique. »
Source : L’éducation des filles sous l’Ancien Régime, histoire-pour-tous.fr
« dans le Second mémoire sur l’instruction publique rédigé en 1791 [Condorcet] propose d’ouvrir dans chaque village une école primaire pour garçons et filles entre 9 et 13 ans où, la première année, seraient enseignées la lecture et l’écriture : « En prenant un caractère d’impression qui représenterait une écriture facile, on pourrait enseigner à la fois l’une et l’autre de ces connaissances, ce qui épargnerait aux enfants du temps et de l’ennui. » Cependant, il faut attendre la seconde moitié du XIXe siècle pour que l’affaire soit entendue : les programmes de 1882 pour l’école primaire publique précisent fermement que les deux apprentissages sont simultanés. Leur démocratisation s’appuie sur des modèles, des outils et des supports aptes à aider les élèves dans la maîtrise d’une écriture cursive rapide et élégante qui, associée à celle de l’orthographe, ouvre la porte à de nombreux emplois. Si le débat sur les méthodes de lecture fait rage encore aujourd’hui, le lien entre lecture et écriture demeure toujours à l’heure actuelle la base des apprentissages fondamentaux. »
Source : « Apprendre à écrire, quelle histoire ! », Dancel, Brigitte, Carrefours de l'éducation, vol. hs 2, no. 4, 2011, pp. 123-134.
Les réformes républicaines de la fin du XIXe siècle ont un effet particulièrement important sur l’offre d’enseignement pour les filles. La création d’écoles normales féminines (par la loi Paul Bert de 1879) et de lycées et de collèges de jeunes filles (par la loi Camille Sée de 1880) constitue un tournant important pour l’État, qui prend désormais en main l’enseignement du sexe faible.
Source : « L’éducation des filles : un siècle et demi d’historiographie », Rebecca Rogers, Histoire de l’éducation, 115-116 | 2007, 37-79.
Pour aller plus loin :
- « Lire au féminin », Daniel FABRE, Clio. Femmes, Genre, Histoire, 11 | 2000, mis en ligne le 09 novembre 2007
- La croissance de l'alphabétisation en France (XVIIIe-XIXe siècle), François Furet, Wladimir Sachs, Annales Année 1974 29-3 pp. 714-737
- « Une approche de l’illettrisme en France », Jean-Pierre Pélissier et Danièle Rébaudo, Histoire & mesure, XIX - 1/2 | 2004
2- Quel pourcentage de la population française ne sait pas écrire aujourd'hui?
Le site de l’Agence Nationale de Lutte Contre l'Illettrisme fournit les chiffres suivants :
« 7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d’illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole.
Qui sont-elles ?
Sur ces 2 500 000 personnes en situation d’illettrisme :
La moitié a plus de 45 ans. Attention aux idées reçues qui limitent ce phénomène aux classes d’âge les plus jeunes alors que les difficultés augmentent avec l’âge.
Plus de la moitié exerce une activité professionnelle. La lutte contre l’illettrisme touche donc de très près le monde du travail, de l'entreprise.
71 % d’entre elles parlaient uniquement le français à la maison à l’âge de 5 ans. Attention aux idées reçues qui assimilent illettrisme et immigration.
Où vivent-elles ?
La moitié des personnes concernées en situation d’illettrisme, vivent dans des zones rurales ou faiblement peuplées, ce qui signifie que la politique doit s’organiser sur tout le territoire.
10 % vivent dans les Zones Urbaines Sensibles (ZUS). »
On distingue dans ces chiffres « illettrisme » et « analphabétisme » :
« En France, d'importants problèmes de lecture ou d'écriture ne suffisent pas être qualifié d'illettré. Au total, 16% des personnes de 18 à 65 ans éprouvent des difficultés dans les domaines fondamentaux de l'écrit, d'après des chiffres de l'Insee de 2011. Mais seulement une partie de ces personnes a reçu un enseignement scolaire suffisant pour apprendre le français. Les personnes jamais scolarisées ou les immigrés dont la langue étrangère n'est pas le français ne sont pas qualifiés d'illettrés, on parle alors d'analphabétisme. Au final, le taux d'illettrisme à proprement parler s'élève donc seulement à 7% de la population. »
Source : lefigaro.fr
Par ailleurs les jeunes sont aussi touchés par l’illettrisme :
« Sur 800 000 jeunes de 17-18 ans convoqués au printemps 2008 aux Journées d'appel de préparation à la défense, près de 12% montrent de très faibles, voire sévères, capacités de lecture et risquent l'exclusion dans la société des actuels pays développés. »
Source : Une histoire de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, Brigitte Dancel (BnF)
3- Quels handicaps celà crée-t-il pour un individu dans notre société?
L’illettrisme est effectivement un handicap, qui constitue une exclusion sociale. Les personnes qui en souffrent rencontrent des difficultés dans la vie quotidienne pour l’insertion sociale, l’autonomie ou la vie professionnelle. Par ailleurs elles cherchent à cacher ce handicap, source de honte voire de culpabilité :
« Il est difficile d’identifier une personne en situation d’illettrisme car elle a souvent mis en place des stratégies de contournement. Elle trouve des subterfuges pour ne pas avoir à lire ou écrire devant un tiers. Certains embarras peuvent mettre la puce à l’oreille : elle ne sait pas bien expliquer son itinéraire pour se rendre dans son quartier ; elle évalue mal le temps qu’elle a pris pour venir ; elle ne connaît pas sa date de naissance. Tous ces signes trahissent des difficultés à se repérer dans l’espace et le temps. Face à une fiche à remplir, elle prétextera qu’elle a mal à la tête, mal aux yeux, qu’elle est fatiguée. Elle se fera accompagner, demandera si elle peut emporter les papiers chez elle pour les remplir au calme, dira avoir oublié ses lunettes. »
Source : L’illettrisme, une souffrance invisible, Bruno Crozat
Pour aller plus loin :
- L’illettrisme, ce handicap qui ne se voit pas, anlci.gouv.fr
- "L'illettrisme doit être considéré comme un handicap", francebleu.fr
- L'illettrisme, un mal qui plombe les entreprises, lexpress.fr
- De la culture écrite à l'illettrisme, Filhon, Alexandra, Langage et société, vol. 149, no. 3, 2014, pp. 105-125.
Bonne journée.
Nous vous rappelons que conformément à notre charte, le Guichet du Savoir ne répond pas à plus de trois questions par semaine émanant du même internaute, et que
Bien qu’elles soient liées thématiquement, vos questions nécessitent chacune des recherches spécifiques et constituent donc des questions à part entière, aussi nous ne répondrons qu’aux trois premières. Vous pourrez bien entendu poser à nouveau les trois questions restantes dès cette semaine... Dans trois messages séparés.
Si elle n’est pas « interdite », l’éducation des filles ne serait-ce qu’aux enseignements élémentaires (lecture, écriture et calcul) est pendant longtemps négligée. C’est d’autant plus vrai pour l’enseignement « de charité », gratuit, qui ne permet souvent pas de dépasser l’apprentissage de la lecture. De manière générale, l’éducation des filles vise moins à leur instruction qu’à en faire d’honnêtes (et pieuses) mères de famille.
Ce n’est qu’à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle que se développe véritablement un enseignement public accessible aux filles.
Alors que la loi Ferry reconnaît l’égalité des sexes devant l’instruction en 1882, il faut encore attendre 1924 pour l’unification des programmes pour les filles et les garçons.
Source : Les femmes et l’éducation en France : chronologie, education.francetv.fr
« Au XVIIe siècle du moins, il n’est pas rare que les écolières des classes charitables soient initiées seulement à la lecture, seule nécessaire à l’apprentissage du catéchisme. Apprendre à lire et à écrire sont des initiations alors dissociées dans le temps, on lit d’abord, mais toutes les maîtresses ne sont pas aptes à montrer l’écriture. Un bref passage à l’école dispense donc, outre l’enseignement religieux partout prioritaire, à coup sûr des rudiments de lecture, mais pas forcément des leçons d’écriture ou de calcul. Le temps laissé disponible par les exercices de piété est souvent employé à des travaux d’aiguille que la communauté vend pour arrondir son budget. Ces travaux manuels simples sont censés mettre les filles du peuple en état de gagner honnêtement leur vie, dans des métiers pratiqués à l’abri des dangers de la rue, dans une boutique ou un atelier, sous la conduite d’une maîtresse. Le fil et les aiguilles se retrouvent aussi dans les classes des couvents, mais cette fois aux fins de détourner les élèves – qui n’auront pas à subvenir elles-mêmes à leurs besoins – de l’oisiveté.
Les pensionnaires, évidemment à bonne école au couvent pour l’instruction religieuse, reçoivent un enseignement « général » (lecture / écriture / calcul), éventuellement étoffé de leçons d’histoire et de géographie. En pension, cette base peut être complétée par des leçons particulières – onéreuses – de maîtres intervenant à la demande des parents et composant un programme « à la carte » faisant la part belle aux arts d’agrément tels que la danse ou la musique. »
Source : L’éducation des filles sous l’Ancien Régime, histoire-pour-tous.fr
« dans le Second mémoire sur l’instruction publique rédigé en 1791 [Condorcet] propose d’ouvrir dans chaque village une école primaire pour garçons et filles entre 9 et 13 ans où, la première année, seraient enseignées la lecture et l’écriture : « En prenant un caractère d’impression qui représenterait une écriture facile, on pourrait enseigner à la fois l’une et l’autre de ces connaissances, ce qui épargnerait aux enfants du temps et de l’ennui. » Cependant, il faut attendre la seconde moitié du XIXe siècle pour que l’affaire soit entendue : les programmes de 1882 pour l’école primaire publique précisent fermement que les deux apprentissages sont simultanés. Leur démocratisation s’appuie sur des modèles, des outils et des supports aptes à aider les élèves dans la maîtrise d’une écriture cursive rapide et élégante qui, associée à celle de l’orthographe, ouvre la porte à de nombreux emplois. Si le débat sur les méthodes de lecture fait rage encore aujourd’hui, le lien entre lecture et écriture demeure toujours à l’heure actuelle la base des apprentissages fondamentaux. »
Source : « Apprendre à écrire, quelle histoire ! », Dancel, Brigitte, Carrefours de l'éducation, vol. hs 2, no. 4, 2011, pp. 123-134.
Les réformes républicaines de la fin du XIXe siècle ont un effet particulièrement important sur l’offre d’enseignement pour les filles. La création d’écoles normales féminines (par la loi Paul Bert de 1879) et de lycées et de collèges de jeunes filles (par la loi Camille Sée de 1880) constitue un tournant important pour l’État, qui prend désormais en main l’enseignement du sexe faible.
Source : « L’éducation des filles : un siècle et demi d’historiographie », Rebecca Rogers, Histoire de l’éducation, 115-116 | 2007, 37-79.
- « Lire au féminin », Daniel FABRE, Clio. Femmes, Genre, Histoire, 11 | 2000, mis en ligne le 09 novembre 2007
- La croissance de l'alphabétisation en France (XVIIIe-XIXe siècle), François Furet, Wladimir Sachs, Annales Année 1974 29-3 pp. 714-737
- « Une approche de l’illettrisme en France », Jean-Pierre Pélissier et Danièle Rébaudo, Histoire & mesure, XIX - 1/2 | 2004
Le site de l’Agence Nationale de Lutte Contre l'Illettrisme fournit les chiffres suivants :
« 7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d’illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole.
Sur ces 2 500 000 personnes en situation d’illettrisme :
La moitié a plus de 45 ans. Attention aux idées reçues qui limitent ce phénomène aux classes d’âge les plus jeunes alors que les difficultés augmentent avec l’âge.
Plus de la moitié exerce une activité professionnelle. La lutte contre l’illettrisme touche donc de très près le monde du travail, de l'entreprise.
71 % d’entre elles parlaient uniquement le français à la maison à l’âge de 5 ans. Attention aux idées reçues qui assimilent illettrisme et immigration.
La moitié des personnes concernées en situation d’illettrisme, vivent dans des zones rurales ou faiblement peuplées, ce qui signifie que la politique doit s’organiser sur tout le territoire.
10 % vivent dans les Zones Urbaines Sensibles (ZUS). »
On distingue dans ces chiffres « illettrisme » et « analphabétisme » :
« En France, d'importants problèmes de lecture ou d'écriture ne suffisent pas être qualifié d'illettré. Au total, 16% des personnes de 18 à 65 ans éprouvent des difficultés dans les domaines fondamentaux de l'écrit, d'après des chiffres de l'Insee de 2011. Mais seulement une partie de ces personnes a reçu un enseignement scolaire suffisant pour apprendre le français. Les personnes jamais scolarisées ou les immigrés dont la langue étrangère n'est pas le français ne sont pas qualifiés d'illettrés, on parle alors d'analphabétisme. Au final, le taux d'illettrisme à proprement parler s'élève donc seulement à 7% de la population. »
Source : lefigaro.fr
Par ailleurs les jeunes sont aussi touchés par l’illettrisme :
« Sur 800 000 jeunes de 17-18 ans convoqués au printemps 2008 aux Journées d'appel de préparation à la défense, près de 12% montrent de très faibles, voire sévères, capacités de lecture et risquent l'exclusion dans la société des actuels pays développés. »
Source : Une histoire de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, Brigitte Dancel (BnF)
L’illettrisme est effectivement un handicap, qui constitue une exclusion sociale. Les personnes qui en souffrent rencontrent des difficultés dans la vie quotidienne pour l’insertion sociale, l’autonomie ou la vie professionnelle. Par ailleurs elles cherchent à cacher ce handicap, source de honte voire de culpabilité :
« Il est difficile d’identifier une personne en situation d’illettrisme car elle a souvent mis en place des stratégies de contournement. Elle trouve des subterfuges pour ne pas avoir à lire ou écrire devant un tiers. Certains embarras peuvent mettre la puce à l’oreille : elle ne sait pas bien expliquer son itinéraire pour se rendre dans son quartier ; elle évalue mal le temps qu’elle a pris pour venir ; elle ne connaît pas sa date de naissance. Tous ces signes trahissent des difficultés à se repérer dans l’espace et le temps. Face à une fiche à remplir, elle prétextera qu’elle a mal à la tête, mal aux yeux, qu’elle est fatiguée. Elle se fera accompagner, demandera si elle peut emporter les papiers chez elle pour les remplir au calme, dira avoir oublié ses lunettes. »
Source : L’illettrisme, une souffrance invisible, Bruno Crozat
- L’illettrisme, ce handicap qui ne se voit pas, anlci.gouv.fr
- "L'illettrisme doit être considéré comme un handicap", francebleu.fr
- L'illettrisme, un mal qui plombe les entreprises, lexpress.fr
- De la culture écrite à l'illettrisme, Filhon, Alexandra, Langage et société, vol. 149, no. 3, 2014, pp. 105-125.
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