Question d'origine :
Cher Guichet du Savoir,
quel mode faut-il employer après "il faut espérer que..." ? Il faut espérer qu'il vienne ? Qu'il viendra ? Doit-on suivre le "espérer" (et alors mettre de l'indicatif) ou le "il faut que" (et alors mettre du subjonctif) ?
Et j'ai la même question pour "il n'y a qu'à espérer que..."
Merci beaucoup pour tes éclaircissements !
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 02/05/2015 à 06h58
Bonjour,
Face à un problème grammatical nous nous référons à notre bible, Le bon usage : grammaire française par Maurice Grevisse.
Voici ainsi ce qu’il nous dit de l’emploi d’espérer que :
Espérer que est suivi, normalement de l’indicatif.
Cependant on trouve le subjonctif, le verbe se rapprochant alors des verbes comme souhaiter ou des verbes de sentiments :
Et l’âme de l’Amante, / Anxieuse, espérant qu’il vienne, vole encore (Heredia, Troph, regilla)
Il espérait bien […] que Dingo fût la cause de ces désastres (Mirabeau, Dingo, VIII)
On pourrait espérer que sa malchance le quittât (La Varende, Man d’Arc, p. 21
Murs d’argile […], espérant qu’enfin vous cédiez, je vous longe (Gide, Amyntas, p. 20)
J’avais pu espérer que ce fût d’elle que Luc fpur amoureux ‘Jaloux, chute d’Icare, p. 109)
[…]
Hanse désapprouve cet emploi, qui « supprime la différence essentielle » entre espérer, « qui exprime une confiance dans la réalisation du fait » et souhaiter. Le subjonctif « peut être plus facilement toléré après l’impératif espérons, qui traduit davantage une invitation à espérer (…) ou après on pourrait espérer » .
Pour conclure donc, nous dirons : Il faut espérer qu’il vienne … à la bibliothèque !!
Face à un problème grammatical nous nous référons à notre bible, Le bon usage : grammaire française par Maurice Grevisse.
Voici ainsi ce qu’il nous dit de l’emploi d’espérer que :
Espérer que est suivi, normalement de l’indicatif.
Cependant on trouve le subjonctif, le verbe se rapprochant alors des verbes comme souhaiter ou des verbes de sentiments :
Et l’âme de l’Amante, / Anxieuse, espérant qu’il vienne, vole encore (Heredia, Troph, regilla)
Il espérait bien […] que Dingo fût la cause de ces désastres (Mirabeau, Dingo, VIII)
On pourrait espérer que sa malchance le quittât (La Varende, Man d’Arc, p. 21
Murs d’argile […], espérant qu’enfin vous cédiez, je vous longe (Gide, Amyntas, p. 20)
J’avais pu espérer que ce fût d’elle que Luc fpur amoureux ‘Jaloux, chute d’Icare, p. 109)
[…]
Hanse désapprouve cet emploi, qui « supprime la différence essentielle » entre espérer, « qui exprime une confiance dans la réalisation du fait » et souhaiter. Le subjonctif « peut être plus facilement toléré après l’impératif espérons, qui traduit davantage une invitation à espérer (…) ou après on pourrait espérer » .
Pour conclure donc, nous dirons : Il faut espérer qu’il vienne … à la bibliothèque !!
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