Question d'origine :
Mon père a été interné au frontstalag 133 sous le matricule 8442.
Il a été fait prisonnier à Cesson le 26-6-40
Je recherche: son régiment; les dates de captivité; le parcourt de ce régiment
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 18/03/2020 à 21h57
bonjour,
Nous ne pourrons vous répondre que de manière très partielle car en raison du confinement nous n'avons plus accès à nos ouvrages.
Par ailleurs, pour avoir des informations sur votre aïeul et plus généralement sur son parcours militaire, il faudra vous rendre aux Archives Nationales qui possèdent des archives sur le Frontstalag 133 Rennes (début)Matricules 1 à 16159619/MI.
Les seules informations que nous avons pu trouver sur internet sont bien maigres. Ainsi, placepublique-rennes.com explique qu'en " avril 1941, le Frontstalag de Rennes ne comptait que 215 Français à côté de 5 322 prisonniers maghrébins et africains. Rappelons que les Frontstalags étaient installés sur le territoire français pour détenir les soldats issus de l’empire colonial français (africains, maghrébins, indochinois, antillais), car Hitler, par racisme ne voulait pas les voir en Allemagne. Ils furent 80 000 « indigènes » à subir ce sort. Les camps étaient répartis un peu partout en France mais surtout dans l’Ouest, particulièrement à Rennes où le « Frontstalag 133 » accueillait environ 5 000 prisonniers (12 000 si l’on cumule les quatre années de guerre) dispersés dans plusieurs camps ou casernes".
Par ailleurs, Recham Belkacem, dans Les indigènes nord-africains prisonniers de guerre (1940-1945), publié dans Guerres mondiales et conflits contemporains, 2006/3 (n° 223),explique "Ainsi, par exemple, au Frontstalag 133 (Rennes) on comptait, le 2 avril 1941, 215 prisonniers français aux côtés des 4 044 Nord-Africains et 1 278 coloniaux".
N'hésitez pas de nous solliciter à nouveau lorsque la période sera plus propice aux recherches en bibliothèque.
D'ici là, portez-vous bien et bon confinement.
Nous ne pourrons vous répondre que de manière très partielle car en raison du confinement nous n'avons plus accès à nos ouvrages.
Par ailleurs, pour avoir des informations sur votre aïeul et plus généralement sur son parcours militaire, il faudra vous rendre aux Archives Nationales qui possèdent des archives sur le Frontstalag 133 Rennes (début)Matricules 1 à 16159619/MI.
Les seules informations que nous avons pu trouver sur internet sont bien maigres. Ainsi, placepublique-rennes.com explique qu'en " avril 1941, le Frontstalag de Rennes ne comptait que 215 Français à côté de 5 322 prisonniers maghrébins et africains. Rappelons que les Frontstalags étaient installés sur le territoire français pour détenir les soldats issus de l’empire colonial français (africains, maghrébins, indochinois, antillais), car Hitler, par racisme ne voulait pas les voir en Allemagne. Ils furent 80 000 « indigènes » à subir ce sort. Les camps étaient répartis un peu partout en France mais surtout dans l’Ouest, particulièrement à Rennes où le « Frontstalag 133 » accueillait environ 5 000 prisonniers (12 000 si l’on cumule les quatre années de guerre) dispersés dans plusieurs camps ou casernes".
Par ailleurs, Recham Belkacem, dans Les indigènes nord-africains prisonniers de guerre (1940-1945), publié dans Guerres mondiales et conflits contemporains, 2006/3 (n° 223),explique "Ainsi, par exemple, au Frontstalag 133 (Rennes) on comptait, le 2 avril 1941, 215 prisonniers français aux côtés des 4 044 Nord-Africains et 1 278 coloniaux".
N'hésitez pas de nous solliciter à nouveau lorsque la période sera plus propice aux recherches en bibliothèque.
D'ici là, portez-vous bien et bon confinement.
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