La biliothèque du futur à Oslo
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 09/03/2020 à 10h40
244 vues
Question d'origine :
Pouvez vous me donner de manière précise ce que va être la bibliothèque de futur sur Oslo qui ouvre au prochain siècle?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 10/03/2020 à 14h45
Bonjour,
Vous vous interrogez sur la bibliothèque du futur, projet mené par l'artiste écossaise Katie Paterson qui prévoit d'accumuler 100 manuscrits pour les éditer et les publier en 2114.
« Au printemps 2014, Katie Paterson obtient l'autorisation de planter 1 000 arbres en périphérie d'Oslo pour fournir la matière première des livres. Elle prévoit de recueillir un nouveau manuscrit chaque année jusqu'en 2114. Chacun d'entre eux sera conservé et gardé secret dans une bibliothèque d'Oslo.
Margaret Atwood et David Mitchell sont les deux premiers auteurs à remettre un manuscrit au projet.
En 2015, Margaret Atwood, canadienne, remet le manuscrit de son livre Scribbler Moon au projet ; elle est la première des cent auteurs à participer à ce projet.
En 2016, David Mitchell, britannique, devient le second auteur à remettre un manuscrit, intitulé From Me Flows What You Call Time.
En 2017, l'auteur islandais Sjón, remet le troisième manuscrit, dont le titre fleuve est : VII As My Brow Brushes on the Tunics of Angels, or the Drop Tower, the Roller Coaster, the Whirling Cups and Other Instruments of Worship from the Post-Industrial Age.
En 2018, la romancière turque Elif Shafak remet le quatrième manuscrit, The Last Taboo.
En 2019, la romancière sud-coréenne, Han Kang remet le cinquième manuscrit, Dear Son, My beloved. »
Source : Wikipedia
« Comment écrire un livre pour des lecteurs qui ne sont pas encore nés et dont la réalité sera sans doute bien différente de celle de l’auteur ? Pour un écrivain, c’est une chose que d’espérer passer à la postérité. C’en est une autre que de rédiger un texte qui ne sera lu par aucun de ses contemporains, sans jamais connaître l’accueil qui lui sera réservé.
Acclamé pour son autobiographie en six tomes, le Norvégien Karl Ove Knausgaard a confirmé, le 20 octobre, qu’il était le sixième romancier à avoir accepté de relever ce défi vertigineux. Depuis quelques mois, il travaille en secret sur un manuscrit, dont il ne révélera que le titre, le 23 mai prochain, lors d’une cérémonie symbolique, organisée dans la forêt de Nordmarka, au nord d’Oslo, où un millier d’épicéas ont été plantés, en mai 2014.
Conservés sous clé
Son texte sera alors déposé dans un casier creusé dans la paroi d’une pièce spécialement aménagée au dernier étage de la nouvelle bibliothèque d’Oslo, la New Deichman, en construction sur le port de la capitale norvégienne. Chaque année, un nouveau manuscrit viendra l’y rejoindre. Tous seront conservés sous clé, jusqu’en 2114.
Alors, les boîtes seront ouvertes. Les épicéas de la forêt de Nordmarka seront abattus, pour fabriquer le papier sur lequel seront imprimés les livres – une grosse imprimante professionnelle va d’ailleurs être stockée dans les locaux de la bibliothèque, pour s’assurer que le jour venu, dans cent ans, les conservateurs de ce trésor littéraire auront tout le matériel nécessaire pour publier les livres. Ceux qui le souhaitent peuvent déjà réserver une anthologie des cent ouvrages inédits, en payant 900 euros en échange d’un certificat – il y en a mille – à faire valoir par leurs descendants. »
Source : A Oslo, un projet vertigineux de bibliothèque du futur, lemonde.fr
Pour en savoir plus nous vous invitons à consulter la réponse très complète apportée par le service Questions ? Réponses ! de l’enssib à votre question, ainsi que les nombreux liens qui y sont proposés.
Bonne journée.
Vous vous interrogez sur la bibliothèque du futur, projet mené par l'artiste écossaise Katie Paterson qui prévoit d'accumuler 100 manuscrits pour les éditer et les publier en 2114.
« Au printemps 2014, Katie Paterson obtient l'autorisation de planter 1 000 arbres en périphérie d'Oslo pour fournir la matière première des livres. Elle prévoit de recueillir un nouveau manuscrit chaque année jusqu'en 2114. Chacun d'entre eux sera conservé et gardé secret dans une bibliothèque d'Oslo.
Margaret Atwood et David Mitchell sont les deux premiers auteurs à remettre un manuscrit au projet.
En 2015, Margaret Atwood, canadienne, remet le manuscrit de son livre Scribbler Moon au projet ; elle est la première des cent auteurs à participer à ce projet.
En 2016, David Mitchell, britannique, devient le second auteur à remettre un manuscrit, intitulé From Me Flows What You Call Time.
En 2017, l'auteur islandais Sjón, remet le troisième manuscrit, dont le titre fleuve est : VII As My Brow Brushes on the Tunics of Angels, or the Drop Tower, the Roller Coaster, the Whirling Cups and Other Instruments of Worship from the Post-Industrial Age.
En 2018, la romancière turque Elif Shafak remet le quatrième manuscrit, The Last Taboo.
En 2019, la romancière sud-coréenne, Han Kang remet le cinquième manuscrit, Dear Son, My beloved. »
Source : Wikipedia
« Comment écrire un livre pour des lecteurs qui ne sont pas encore nés et dont la réalité sera sans doute bien différente de celle de l’auteur ? Pour un écrivain, c’est une chose que d’espérer passer à la postérité. C’en est une autre que de rédiger un texte qui ne sera lu par aucun de ses contemporains, sans jamais connaître l’accueil qui lui sera réservé.
Acclamé pour son autobiographie en six tomes, le Norvégien Karl Ove Knausgaard a confirmé, le 20 octobre, qu’il était le sixième romancier à avoir accepté de relever ce défi vertigineux. Depuis quelques mois, il travaille en secret sur un manuscrit, dont il ne révélera que le titre, le 23 mai prochain, lors d’une cérémonie symbolique, organisée dans la forêt de Nordmarka, au nord d’Oslo, où un millier d’épicéas ont été plantés, en mai 2014.
Son texte sera alors déposé dans un casier creusé dans la paroi d’une pièce spécialement aménagée au dernier étage de la nouvelle bibliothèque d’Oslo, la New Deichman, en construction sur le port de la capitale norvégienne. Chaque année, un nouveau manuscrit viendra l’y rejoindre. Tous seront conservés sous clé, jusqu’en 2114.
Alors, les boîtes seront ouvertes. Les épicéas de la forêt de Nordmarka seront abattus, pour fabriquer le papier sur lequel seront imprimés les livres – une grosse imprimante professionnelle va d’ailleurs être stockée dans les locaux de la bibliothèque, pour s’assurer que le jour venu, dans cent ans, les conservateurs de ce trésor littéraire auront tout le matériel nécessaire pour publier les livres. Ceux qui le souhaitent peuvent déjà réserver une anthologie des cent ouvrages inédits, en payant 900 euros en échange d’un certificat – il y en a mille – à faire valoir par leurs descendants. »
Source : A Oslo, un projet vertigineux de bibliothèque du futur, lemonde.fr
Pour en savoir plus nous vous invitons à consulter la réponse très complète apportée par le service Questions ? Réponses ! de l’enssib à votre question, ainsi que les nombreux liens qui y sont proposés.
Bonne journée.
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