DATATION BRONZE
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 06/03/2020 à 12h58
676 vues
Question d'origine :
Bonjour,
Est-il possible de déterminer à 10 ou 20 ans près, un objet ou du mobilier en bronze ?
En l’occurrence il s’agit d’une pièce fondue au XXeme siècle ?
Je vous remercie.
Cordialement.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 06/03/2020 à 16h34
Bonjour,
A moins de disposer de certaines informations (numéro de série, identification du fondeur ou du sculpteur…) il sera vraisemblablement très difficile de dater un objet en bronze du XXe siècle à la décennie près ; par ailleurs, il n’existe pas de méthode de datation des métaux à proprement parler.
Un site d’expertise d’art nous en apprend un peu plus sur les techniques permettant d’authentifier (et si possible de dater) une œuvre en bronze :
«Les 4 points à savoir pour expertiser une sculpture du 20e siècle
Les sculptures du 20e siècle figurent parmi les ventes les plus cotées et dont la valeur ne cesse de grimper chaque année. Les prix des objets de collection ont connu une véritable flambée en seulement 10 ans. De fait, les œuvres d’artistes célèbres, pièces originales ou copies sous licence, sont toujours aussi convoitées et recherchées. Malheureusement, le marché des sculptures est également envahi de faux tout simplement frauduleux. En vérifiant les quatre points suivants, vous pourrez déjà vous faite une idée de l’authenticité d’une sculpture du 20e siècle.
•Le cachet original du fondeur
Les fondeurs ayant obtenu une licence de reproduction des œuvres d’art à titre posthume apposent leur cachet en évidence sur chaque pièce. Mais même lorsque la reproduction d’un ouvrage est autorisée, le nombre des pièces reproduites est limité par un contrat prédéfini à l’avance. Toute pièce recensée au-delà des limites autorisées serait dont bien évidemment une contrefaçon, non cotable et sans valeur commerciale.
•La signature authentique de l’artiste
A la fois marque de fabrique et cachet final de l’artiste, la signature est un élément important en authentification. Elle permet de déjouer les multiples tentatives maintes fois renouvelées des falsificateurs et maitres d’ouvrages en faux et en refonte de signatures. Faux moulages plus ou moins grossiers et inscriptions surfaites prolifèrent au même titre que les pseudos œuvres d’art.
•Le poids des pièces moulées
Afin de différencier chaque pièce, le poids et la dimension sont des paramètres uniques, qui authentifient chaque œuvre de manière à la fois sûre et précise. Chaque fondeur détient ainsi les caractéristiques des articles, en plus des informations habituelles comme l’année de production, la marque de la fonderie, selon un code de déontologie établi. En plus de la patine des ateliers et celle des artistes connus, de la qualité des ciselures, les paramètres poids et dimensions confirment ou non l’authenticité des pièces.
•La datation du bronze pour identification du fondeur
Bien qu’il n’existe pas de procédés fiables pour la datation d’alliages métalliques, il est toujours très intéressant d’exploiter les informations recueillies lors des investigations. En particulier, elles serviront à identifier le fondeur et à déterminer la date exacte de création de l’objet. En effet, la technique et la finition diffère selon chaque atelier, et dans les cas de copies multiples, l’acheteur recherchera bien évidemment un exemplaire qui sera le plus proche de l’original par sa finesse et le rendu des matériaux de base utilisés. »
Pour en savoir plus nous vous conseillons de vous adresser à un commissaire priseur.
Bonne journée.
A moins de disposer de certaines informations (numéro de série, identification du fondeur ou du sculpteur…) il sera vraisemblablement très difficile de dater un objet en bronze du XXe siècle à la décennie près ; par ailleurs, il n’existe pas de méthode de datation des métaux à proprement parler.
Un site d’expertise d’art nous en apprend un peu plus sur les techniques permettant d’authentifier (et si possible de dater) une œuvre en bronze :
«
Les sculptures du 20e siècle figurent parmi les ventes les plus cotées et dont la valeur ne cesse de grimper chaque année. Les prix des objets de collection ont connu une véritable flambée en seulement 10 ans. De fait, les œuvres d’artistes célèbres, pièces originales ou copies sous licence, sont toujours aussi convoitées et recherchées. Malheureusement, le marché des sculptures est également envahi de faux tout simplement frauduleux. En vérifiant les quatre points suivants, vous pourrez déjà vous faite une idée de l’authenticité d’une sculpture du 20e siècle.
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Les fondeurs ayant obtenu une licence de reproduction des œuvres d’art à titre posthume apposent leur cachet en évidence sur chaque pièce. Mais même lorsque la reproduction d’un ouvrage est autorisée, le nombre des pièces reproduites est limité par un contrat prédéfini à l’avance. Toute pièce recensée au-delà des limites autorisées serait dont bien évidemment une contrefaçon, non cotable et sans valeur commerciale.
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A la fois marque de fabrique et cachet final de l’artiste, la signature est un élément important en authentification. Elle permet de déjouer les multiples tentatives maintes fois renouvelées des falsificateurs et maitres d’ouvrages en faux et en refonte de signatures. Faux moulages plus ou moins grossiers et inscriptions surfaites prolifèrent au même titre que les pseudos œuvres d’art.
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Afin de différencier chaque pièce, le poids et la dimension sont des paramètres uniques, qui authentifient chaque œuvre de manière à la fois sûre et précise. Chaque fondeur détient ainsi les caractéristiques des articles, en plus des informations habituelles comme l’année de production, la marque de la fonderie, selon un code de déontologie établi. En plus de la patine des ateliers et celle des artistes connus, de la qualité des ciselures, les paramètres poids et dimensions confirment ou non l’authenticité des pièces.
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Bien qu’il n’existe pas de procédés fiables pour la datation d’alliages métalliques, il est toujours très intéressant d’exploiter les informations recueillies lors des investigations. En particulier, elles serviront à identifier le fondeur et à déterminer la date exacte de création de l’objet. En effet, la technique et la finition diffère selon chaque atelier, et dans les cas de copies multiples, l’acheteur recherchera bien évidemment un exemplaire qui sera le plus proche de l’original par sa finesse et le rendu des matériaux de base utilisés. »
Pour en savoir plus nous vous conseillons de vous adresser à un commissaire priseur.
Bonne journée.
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