Exposé latin

Réponse du département arts et loisirs :


Il existe une présentation du peintre sur wikipédia :

« Giuseppe Cesari dit le Cavalier d'Arpin ou Il Giuseppino, en français Le Joseppin ou Chevalier Josépin, né en février 1568 à Arpino ou Rome, mort le 3 juillet 1640 à Rome, est un peintre maniériste italien, qui a été fait chevalier du Christ par le pape Clément VIII et fut soutenu par le pape Sixte V. »

Il y est fait mention de l’œuvre que vous devez analyser : « En 1635, il peint les dernières fresques du palais des Conservateurs (Fondation de Rome, Vestales et Rapt des Sabines) de moins bonne qualité que les premières peintes, probablement à cause d'une plus grand intervention de l'atelier. »


Voir aussi l’article de l’Encyclopaedia Universalis.


Quant à l’œuvre, voici des éléments pour vous aider :

Romulus trace l’enceinte de Rome.

Rome la naissance d’une ville (p. 28 et 29).

Bonjour,


En complément, nous vous présentons une biographie publiée dans le Dictionnaire critique et documentaire des peintres sculpteurs dessinateurs et graveurs :

"Giuseppe ou Josépin, dit le Chevalier d'Arpin
1568 ou 1560 à Rome. Mort le 3 juillet 1640 à Rome, siècles. Italien.
Peintre de scènes mythologiques, compositions religieuses, portraits, fresques, dessinateur, décorateur.
H était le fils d'un pauvre peintre d'ex-voto qui lui avait transmis les quelques principes d'art qu'il possédait, dans l'espoir de le voir lui succéder un jour. Après avoir obtenu la permission de son père, Giuseppe se rendit à Rome où, pour gagner sa vie, 0 s'employa à préparer les palettes des peintres qui travaillaient au Vatican, sous le pontificat de Grégoire XIII. n profita un jour de l'absence de ses maîtres pour exécuter sur un mur plusieurs figures qui excitèrent l'admiration de tous, et particulièrement celle d'ignazio Danti, le superintendant des travaux. Celui-ci présenta le jeune artiste au pape qui lui accorda sa protection et le plaça dans l'École de Pomerancio. Il acquit promptement une grande renommée : il possédait en outre le génie de l'intrigue et savait faire valoir ses oeuvres, fût-ce au détriment de celles des autres peintres de son temps. Le Caravaggio qui avait débuté dans son atelier et Annibal Carracci furent du petit nombre de ceux qui contestèrent le mérite des peintures de Giuseppe Cesari ; ils lui reprochèrent les incorrections de son dessin et sa manière superficielle, et des défis furent jetés. Mais la facilité de l'exécution, l'éclat incontestable de ses toiles lui valurent l'ad-miration de la foule. Lorsque Clément VIII remplaça Grégoire XIII sur le trône papal, il lui continua la précieuse protection de son prédécesseur. Giuseppe fut comblé d'honneurs ; il devint chevalier de Saint-Jean de Latran ou, selon certains auteurs, de l'Habit (tunique) du Christ : en même temps, Louis XIII lui conférait la dignité de l'ordre de Saint-Michel. 11 fut surtout l'auteur de nombreuses décorations. Lors de son séjour à Naples, entre 1588 et 1590, il décore la coupole de la sacristie de San Martino. À son retour à Rome vers 1590, il fait des fresques pour la voûte de la chapelle Contarelli à Saint-Louis-des Français, où travaillait également le Caravage. Deux ans plus tard il exécute la décoration de la chapelle Olgiati à l'église San Prassede. Enfin, en 1596, le Sénat le charge de la décoration du Palais des Conservateurs. U a le goût des formes linéaires un peu sèches, et procède du maniérisme décoratif des Zuccari, et de Pulzone".

BIBLIOCR. : A. Chastel, in : Dictionnaire de l'art et des artistes, Paris, 1967 - Catalogue de l'exposition : Le cabinet d'un grand amateur, P. J. Mariette, Paris, 1967.