Question d'origine :
Bonjour,
Il y a de très beaux vitraux au 39bis rue de Marseille dont une sorte de guerrier. Auriez vous des informations à leur sujet?
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 14/10/2019 à 09h54
Bonjour,
La base de données de l’Inventaire du patrimoine en Rhône-Alpes nous rapporte un certain nombre d'informations sur cet immeuble et ses vitraux :
Historique
Immeuble construit parGeorges Trévoux pour Messieurs Levy et Cotton en 1927 .
Période(s) principale(s) : 2e quart 20e siècle
Dates : 1927 (daté par source)
Auteur(s) de l'oeuvre : Georges Trévoux (architecte, attribution par source)
Description
Cet immeuble déploie une façade sur rue qui se développe en largeur : six niveaux d'élévation surmontés d'un étage de comble et dix travées.L'entrée est entourée de trois vitraux. La composition est sobre : elle est rythmée par des lignes horizontales ponctuées par des balcons en ciment, en particulier le balcon filant du sixième étage. La façade se termine par un étage de comble et des pergolas. L'entrée est double, composée d'une porte piétonne et d' une porte cochère. Ces deux portes ouvrent sur le même espace intérieur de grande amplitude qui mène directement à la montée d'escalier. A droite, l'ascenseur a été rajouté. La loge de concierge se trouvait sur le premier repos. Aujourd'hui, une entreprise y a installé ses locaux. La vaste cage d'escalier demeure l'intérêt majeur de l'espace intérieur de cet immeuble : l'escalier à quatre quartiers (deux volées droites et deux repos) distribue quatre appartements par palier. La cage est éclairée par des vitraux.
Décor
La porte cochère est entourée de trois vitraux. L'un situé au-dessus de la porte représente des grappes de raisin. Celui de gauche représente un personnage féminin, celui de droite un personnage masculin en armes. La cage d'escalier est éclairée par des vitraux en verre granulé et américain.
Documents d'archive
Arch. mun. Lyon. 344 WP 215. Permis de construire n°668.
Vous pourrez consulter ce permis de construire aux Archives municipales de Lyon et peut-être en apprendre davantage sur l'auteur de ces vitraux.
Cet immeuble témoigne de la période Art Déco à Lyon.
" Ce mouvement qui succède à l'Art nouveau adapte les concepts constructifs de la modernité au goût traditionnel de l'immeuble bourgeois décoré, en renouvelant la pratique de la composition décorative et ornementale naturaliste. Ils se répand et prend corps tout d'abord dans les domaines du design avant d'exercer une influence directe sur l'ornementation architecturale en mettant au goût du jour desformes simplifiées et géométriques . [...] Le plus souvent, les motifs floraux stylisés caractéristiques de cette mode trouvent pour support les saillies des façades des immeubles comme les bow-windows, les encadrements de baies et les ferronneries en tout genre [...].
Le courant artistique de l'Art déco symbolise précisément l'état d'esprit de la société au sortir de la Première guerre mondiale, aspirant à se libérer des asservissements codifiés des valeurs bourgeoises du XIXe siècle. Il représente ainsi un certain optimisme générationnel et annonce la société de consommation. Les Années Folles sont celles d'un changement en profondeur de l'identité urbaine, celle d'une modernisation de la société et des mœurs avec la découverte des loisirs, de la consommation et de la vitesse automobile. "
source : Façades lyonnaises : 2000 ans de création architecturale et de confluence culturelle / Nicolas Jacquet ; préface de Régis Neyret
D'ailleurs, non loin du 39 bis rue de Marseille, vous pouvez admirer le garage Citroën construit en 1932 par M.-J. Ravazé au 35 rue de Marseille.
Autre réalisation de l'architecte Georges Trévoux : l'immeuble de l’ancien garage Atlas
Vous trouverez quelques images dans notre base Photographes en Rhone-Alpes.
A ce propos, elles renvoient vers le dossier réalisé par Gérard Corneloup "L'architecture à rue ouverte" pour Lyon Figaro, 28 mai 1991, p.29-31.
Bonne journée.
La base de données de l’Inventaire du patrimoine en Rhône-Alpes nous rapporte un certain nombre d'informations sur cet immeuble et ses vitraux :
Immeuble construit par
Période(s) principale(s) : 2e quart 20e siècle
Dates : 1927 (daté par source)
Auteur(s) de l'oeuvre : Georges Trévoux (architecte, attribution par source)
Cet immeuble déploie une façade sur rue qui se développe en largeur : six niveaux d'élévation surmontés d'un étage de comble et dix travées.
Arch. mun. Lyon. 344 WP 215. Permis de construire n°668.
Vous pourrez consulter ce permis de construire aux Archives municipales de Lyon et peut-être en apprendre davantage sur l'auteur de ces vitraux.
Cet immeuble témoigne de la période Art Déco à Lyon.
" Ce mouvement qui succède à l'Art nouveau adapte les concepts constructifs de la modernité au goût traditionnel de l'immeuble bourgeois décoré, en renouvelant la pratique de la composition décorative et ornementale naturaliste. Ils se répand et prend corps tout d'abord dans les domaines du design avant d'exercer une influence directe sur l'ornementation architecturale en mettant au goût du jour des
Le courant artistique de l'Art déco symbolise précisément l'état d'esprit de la société au sortir de la Première guerre mondiale, aspirant à se libérer des asservissements codifiés des valeurs bourgeoises du XIXe siècle. Il représente ainsi un certain optimisme générationnel et annonce la société de consommation. Les Années Folles sont celles d'un changement en profondeur de l'identité urbaine, celle d'une modernisation de la société et des mœurs avec la découverte des loisirs, de la consommation et de la vitesse automobile. "
source : Façades lyonnaises : 2000 ans de création architecturale et de confluence culturelle / Nicolas Jacquet ; préface de Régis Neyret
D'ailleurs, non loin du 39 bis rue de Marseille, vous pouvez admirer le garage Citroën construit en 1932 par M.-J. Ravazé au 35 rue de Marseille.
Autre réalisation de l'architecte Georges Trévoux : l'immeuble de l’ancien garage Atlas
Vous trouverez quelques images dans notre base Photographes en Rhone-Alpes.
A ce propos, elles renvoient vers le dossier réalisé par Gérard Corneloup "L'architecture à rue ouverte" pour Lyon Figaro, 28 mai 1991, p.29-31.
Bonne journée.
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