Bacterie des oliviers et autres
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 19/09/2019 à 09h27
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Question d'origine :
à Nice nous avons une propagation de cette bactérie , je voudrais savoir s'il y a des chercheurs qui travaillent sur cette bactérie .
merci
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 20/09/2019 à 13h13
Bonjour,
Commençons par un rappel sur cette bactérie « tueuse d’oliviers », Xylella fastidiosa :
« Deux cas de contamination d'oliviers par la bactérie Xylella fastidiosa, dite "tueuse d'oliviers", ont été détectés pour la première fois en France, dans les Alpes-Maritimes, a annoncé, vendredi 6 septembre, le ministère de l'Agriculture. Jusqu'à présent, cette bactérie n'avait jamais été décelée en France sur des oliviers, mais était présente sur d'autres végétaux en Corse, dans le Var et les Alpes-Maritimes, selon le ministère. […]
Xylella fastidiosa est transmise et véhiculée par des insectes. C'est une bactérie potentiellement mortelle pour plus de 200 espèces végétales dans le monde, pour laquelle il n'existe pas de traitement. Elle a été détectée pour la première fois en France en 2015, en Corse-du-Sud, et fait l'objet d'une lutte internationale en Europe. »
Source : La bactérie "tueuse d'oliviers" détectée pour la première fois sur des oliviers en France, francetvinfo.fr
« Si l'on décortique son nom latin Xylella fastidiosa, on apprend que cette bactérie s'en prend aux xylèmes, les tissus qui transportent la sève brute (eaux et minéraux) dans les plantes, des racines aux feuilles. Elle colonise la plante et développe une sorte de gel qui empêche la sève de circuler. Les végétaux atteints meurent de faim. Cette Xylella est en outre fastidiosa, ou fastidieuse : elle a besoin de nutriments spécifiques pour se développer (ce qui la rend difficile à cultiver en laboratoire).
La Xylella fastidiosa est transportée principalement par des insectes qui se nourrissent de sève brute, notamment les cicadelles, qui ressemblent à des gros pucerons. La cicadelle pisseuse, en particulier, a largement contribué à diffuser la bactérie, en Californie, dans les années 1990. D'autres petits insectes, les cercopes et aphrophores, sont considérés comme des vecteurs potentiels, selon un plan d'urgence du ministère de l'Agriculture publié en 2018.
La bactérie est mortelle pour "près de 200 végétaux", selon le ministère : l'olivier, l'amandier, la vigne, le chêne, la lavande, l'érable, les agrumes… Mais elle compte en réalité plus de 300 plantes hôtes, dont certaines ne souffrent d'aucun symptôme. Et selon les végétaux touchés, les symptômes changent. Elle est donc difficile à identifier, ce qui lui permet de passer inaperçue et de se propager très vite.
[…]Peut-on soigner les plantes malades ?
Une fois que la bactérie Xylella fastidiosa a contaminé une plante, il est pour le moment impossible de la soigner. La dernière évaluation des risques effectuée par l'autorité européenne de santé alimentaire (EFSA) confirme "qu'il n'existe actuellement toujours aucun moyen connu d'éliminer la bactérie d'une plante malade sur le terrain". Le seul moyen d'action dont on dispose est l'arrachage et la destruction des végétaux hôtes de la bactérie.
L'efficacité de certaines mesures de lutte "chimiques et biologiques a été évaluée lors d'expériences récentes", ajoute l'EFSA, sans préciser ces mesures. "Les résultats montrent qu'elles permettent de réduire temporairement la gravité de la maladie dans certaines situations, mais rien n'indique qu’elles puissent effectivement éliminer X. fastidiosa dans des conditions naturelles de terrain sur une longue période", tempère l'agence européenne.
Des laboratoires ont par ailleurs mené des recherches, en 2016, sur la lactoperoxydase, une enzyme bactéricide présente dans le lait de vache. Un consortium international, baptisé Lubixyl, pour "Lutte biologique contre Xylella", a même été créé, regroupant universités et laboratoires de 15 pays, selon Sciences et Avenir. Mais le programme n'est plus mentionné nulle part depuis 2017. »
Source : Cinq questions sur "Xylella fastidiosa", la bactérie "tueuse d'oliviers", francetvinfo.fr
On trouve sur Wikipedia des informations sur les recherches ayant été fait sur Xylella fastidiosa :
« Recherche
Séquençage du génome
Le séquençage du génome de plusieurs souches de Xylella fastidiosa a été réalisé. Le premier a été celui de la souche 9a5c provoquant la chlorose panachée des agrumes par une collaboration de plus de 30 laboratoires de recherche de l'État de São Paulo au Brésil, et financée par la Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP) (pt), fondation créée sous tutelle de l'enseignement supérieur pour développer la recherche scientifique. Les résultats ont été publiés en 2000 dans la revue Nature. Le nom de domaine http://www.xylella-fastidiosa.org, géré par l'université de Californie, fournit des informations pour chaque type de plante et offre un service d'analyse d'échantillon.
Le génome des souches M12 et M23 provoquant la brûlure des feuilles de l'amandier en Californie a été séquencé en 2010.
En 2014 (?), huit génomes de Xylella fastidiosa étaient disponibles, dont cinq génomes complets : outre ceux de la souche 9a5c et des souches M12 et M23, il s'agit de ceux des souches Temecula 1 et GB514 provoquant la maladie de Pierce, et trois ébauche de génomes : ceux de la souche ANN1 des lauriers roses et de la souche Dixon de l'amandier, ainsi que celui de la souche EB92-1 du sureau. Cette dernière infecte la vigne et y survit pendant de nombreuses années sans provoquer de symptômes, et constitue un agent de lutte biologique efficace contre la maladie de Pierce.
Le génome de la souche Mul-MD du mûrier, isolé en 2011 à partir des feuilles d'un mûrier présentant des symptômes de brûlure à Beltsville (Maryland), a également été ébauché en 2013.
Enfin le génome de la souche CoDiRo, responsable du dessèchement rapide de l'olivier, a été ébauché en 2015 par une équipe italienne.
Interactions avec d'autres espèces
Il a été constaté au Brésil (en 2002) que les citronniers moins malades ou apparemment résistants, présentaient des feuilles colonisées par une autre bactérie : Curtobacterium flaccumfaciens (en), qui pourrait donc peut être freiner le développement de X. fastidiosa.
N-Acétylcystéine efficace en laboratoire
La N-acétylcystéine a été testée pour ses propriétés anti-adhérentes de la bactérie dans le xylème de ses hôtes et se révèle relativement efficace en laboratoire, en hydroponie ou en fertigation. Ce « vieux médicament » utilisé en pneumologie humaine a été testé au Brésil. »
En France, ce sont l’Inra et l’Anses qui surveillent cette bactérie, et cherchent des moyens de lutte :
« Depuis la découverte des premiers foyers de Xylella fastidiosa en Corse en 2015, l’Inra a axé ses recherches sur le développement de technologies pour accélérer la détection et l’identification de la bactérie sur le territoire. Les avancées scientifiques sur les insectes vecteurs et leurs interactions avec le milieu marquent une autre phase des travaux. Modèles et outils de détection sont communiqués aux gestionnaires des crises sanitaires, DGAL et Anses, pour améliorer les actions de prévention et adapter les analyses et mesures prophylactiques. »
Source : inra.fr
« Surveillance du territoire : le rôle de l’Agence
Le Laboratoire de la santé des végétaux (LSV), Laboratoire national de référence (LNR) notamment pour cette bactérie, a développé la méthode officielle pour la détection de X. fastidiosa utilisée pour la surveillance du territoire par les laboratoires agréés.
Le LSV à Angers organise également la formation et le suivi des laboratoires agréés. Il est en charge d’effectuer les analyses de confirmation dans le cas de détection de nouveaux foyers. Dans le cadre de l’épidémiosurveillance, le Laboratoire de Lyon de l’Anses compile et analyse les données d’occurrence des foyers pour établir des cartes actualisées de répartition de la maladie, disponibles sur le site du ministère de l’Agriculture.
Développement méthodologique et recherche : l’implication de l’Agence
Le LSV travaille en continue à l’amélioration de la sensibilité et de la fiabilité de méthodes de détection sur les espèces végétales hôtes de cette bactérie et sur les insectes vecteurs, y compris en envisageant l’utilisation de nouvelles techniques moléculaires telles que la PCR digitale.
En collaboration avec l’INRA et dans le cadre de programmes de recherche européens H2020, l’Anses travaille à la caractérisation des souches présentes sur les territoires français et européen et de la structure des populations dans l’espace et leur dynamique afin d’identifier et de caractériser les introductions de X. fastidiosa. Un travail sur l’identification et la répartition des vecteurs potentiels est également en cours avec la collaboration de différents partenaires nationaux. »
Source : anses.fr
Au niveau européen, mentionnons également l’EFSA :
« En juin 2019, l’EFSA a publié un document intitulé pest survey card on Xylella fastidiosa. La fiche est conçue pour aider les États membres à planifier leurs enquêtes en se basant sur une approche statistique fiable et fondée sur les risques, conformément aux lignes directrices internationales en matière de surveillance.
Le mois précédent, l’EFSA avait mis à jour son évaluation des risques liés à Xylella fastidiosa pour les végétaux et les récoltes dans l’Union européenne. Le groupe scientifique de l'EFSA sur la santé des plantes (groupe PLH) a utilisé un modèle informatique pour simuler la manière dont X. fastidiosa se propage sur de courtes ou de longues distances dans différentes conditions. La modélisation a montré l’importance de mettre en œuvre des mesures de contrôle pour limiter la propagation ou même éradiquer les foyers épidémiques. Les simulations ont également démontré l’importance de lutter contre les insectes connus pour transmettre le pathogène en Europe et de minimiser le délai entre la détection du pathogène et la mise en œuvre de mesures de lutte. L’évaluation confirme qu'il n’existe actuellement pas de moyen connu d’éliminer la bactérie d’une plante malade sur le terrain. »
Bonne journée.
Commençons par un rappel sur cette bactérie « tueuse d’oliviers », Xylella fastidiosa :
« Deux cas de contamination d'oliviers par la bactérie Xylella fastidiosa, dite "tueuse d'oliviers", ont été détectés pour la première fois en France, dans les Alpes-Maritimes, a annoncé, vendredi 6 septembre, le ministère de l'Agriculture. Jusqu'à présent, cette bactérie n'avait jamais été décelée en France sur des oliviers, mais était présente sur d'autres végétaux en Corse, dans le Var et les Alpes-Maritimes, selon le ministère. […]
Xylella fastidiosa est transmise et véhiculée par des insectes. C'est une bactérie potentiellement mortelle pour plus de 200 espèces végétales dans le monde, pour laquelle il n'existe pas de traitement. Elle a été détectée pour la première fois en France en 2015, en Corse-du-Sud, et fait l'objet d'une lutte internationale en Europe. »
Source : La bactérie "tueuse d'oliviers" détectée pour la première fois sur des oliviers en France, francetvinfo.fr
« Si l'on décortique son nom latin Xylella fastidiosa, on apprend que cette bactérie s'en prend aux xylèmes, les tissus qui transportent la sève brute (eaux et minéraux) dans les plantes, des racines aux feuilles. Elle colonise la plante et développe une sorte de gel qui empêche la sève de circuler. Les végétaux atteints meurent de faim. Cette Xylella est en outre fastidiosa, ou fastidieuse : elle a besoin de nutriments spécifiques pour se développer (ce qui la rend difficile à cultiver en laboratoire).
La Xylella fastidiosa est transportée principalement par des insectes qui se nourrissent de sève brute, notamment les cicadelles, qui ressemblent à des gros pucerons. La cicadelle pisseuse, en particulier, a largement contribué à diffuser la bactérie, en Californie, dans les années 1990. D'autres petits insectes, les cercopes et aphrophores, sont considérés comme des vecteurs potentiels, selon un plan d'urgence du ministère de l'Agriculture publié en 2018.
La bactérie est mortelle pour "près de 200 végétaux", selon le ministère : l'olivier, l'amandier, la vigne, le chêne, la lavande, l'érable, les agrumes… Mais elle compte en réalité plus de 300 plantes hôtes, dont certaines ne souffrent d'aucun symptôme. Et selon les végétaux touchés, les symptômes changent. Elle est donc difficile à identifier, ce qui lui permet de passer inaperçue et de se propager très vite.
[…]Peut-on soigner les plantes malades ?
Une fois que la bactérie Xylella fastidiosa a contaminé une plante, il est pour le moment impossible de la soigner. La dernière évaluation des risques effectuée par l'autorité européenne de santé alimentaire (EFSA) confirme "qu'il n'existe actuellement toujours aucun moyen connu d'éliminer la bactérie d'une plante malade sur le terrain". Le seul moyen d'action dont on dispose est l'arrachage et la destruction des végétaux hôtes de la bactérie.
L'efficacité de certaines mesures de lutte "chimiques et biologiques a été évaluée lors d'expériences récentes", ajoute l'EFSA, sans préciser ces mesures. "Les résultats montrent qu'elles permettent de réduire temporairement la gravité de la maladie dans certaines situations, mais rien n'indique qu’elles puissent effectivement éliminer X. fastidiosa dans des conditions naturelles de terrain sur une longue période", tempère l'agence européenne.
Des laboratoires ont par ailleurs mené des recherches, en 2016, sur la lactoperoxydase, une enzyme bactéricide présente dans le lait de vache. Un consortium international, baptisé Lubixyl, pour "Lutte biologique contre Xylella", a même été créé, regroupant universités et laboratoires de 15 pays, selon Sciences et Avenir. Mais le programme n'est plus mentionné nulle part depuis 2017. »
Source : Cinq questions sur "Xylella fastidiosa", la bactérie "tueuse d'oliviers", francetvinfo.fr
On trouve sur Wikipedia des informations sur les recherches ayant été fait sur Xylella fastidiosa :
« Recherche
Séquençage du génome
Le séquençage du génome de plusieurs souches de Xylella fastidiosa a été réalisé. Le premier a été celui de la souche 9a5c provoquant la chlorose panachée des agrumes par une collaboration de plus de 30 laboratoires de recherche de l'État de São Paulo au Brésil, et financée par la Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP) (pt), fondation créée sous tutelle de l'enseignement supérieur pour développer la recherche scientifique. Les résultats ont été publiés en 2000 dans la revue Nature. Le nom de domaine http://www.xylella-fastidiosa.org, géré par l'université de Californie, fournit des informations pour chaque type de plante et offre un service d'analyse d'échantillon.
Le génome des souches M12 et M23 provoquant la brûlure des feuilles de l'amandier en Californie a été séquencé en 2010.
En 2014 (?), huit génomes de Xylella fastidiosa étaient disponibles, dont cinq génomes complets : outre ceux de la souche 9a5c et des souches M12 et M23, il s'agit de ceux des souches Temecula 1 et GB514 provoquant la maladie de Pierce, et trois ébauche de génomes : ceux de la souche ANN1 des lauriers roses et de la souche Dixon de l'amandier, ainsi que celui de la souche EB92-1 du sureau. Cette dernière infecte la vigne et y survit pendant de nombreuses années sans provoquer de symptômes, et constitue un agent de lutte biologique efficace contre la maladie de Pierce.
Le génome de la souche Mul-MD du mûrier, isolé en 2011 à partir des feuilles d'un mûrier présentant des symptômes de brûlure à Beltsville (Maryland), a également été ébauché en 2013.
Enfin le génome de la souche CoDiRo, responsable du dessèchement rapide de l'olivier, a été ébauché en 2015 par une équipe italienne.
Interactions avec d'autres espèces
Il a été constaté au Brésil (en 2002) que les citronniers moins malades ou apparemment résistants, présentaient des feuilles colonisées par une autre bactérie : Curtobacterium flaccumfaciens (en), qui pourrait donc peut être freiner le développement de X. fastidiosa.
N-Acétylcystéine efficace en laboratoire
La N-acétylcystéine a été testée pour ses propriétés anti-adhérentes de la bactérie dans le xylème de ses hôtes et se révèle relativement efficace en laboratoire, en hydroponie ou en fertigation. Ce « vieux médicament » utilisé en pneumologie humaine a été testé au Brésil. »
En France, ce sont l’Inra et l’Anses qui surveillent cette bactérie, et cherchent des moyens de lutte :
« Depuis la découverte des premiers foyers de Xylella fastidiosa en Corse en 2015, l’Inra a axé ses recherches sur le développement de technologies pour accélérer la détection et l’identification de la bactérie sur le territoire. Les avancées scientifiques sur les insectes vecteurs et leurs interactions avec le milieu marquent une autre phase des travaux. Modèles et outils de détection sont communiqués aux gestionnaires des crises sanitaires, DGAL et Anses, pour améliorer les actions de prévention et adapter les analyses et mesures prophylactiques. »
Source : inra.fr
« Surveillance du territoire : le rôle de l’Agence
Le Laboratoire de la santé des végétaux (LSV), Laboratoire national de référence (LNR) notamment pour cette bactérie, a développé la méthode officielle pour la détection de X. fastidiosa utilisée pour la surveillance du territoire par les laboratoires agréés.
Le LSV à Angers organise également la formation et le suivi des laboratoires agréés. Il est en charge d’effectuer les analyses de confirmation dans le cas de détection de nouveaux foyers. Dans le cadre de l’épidémiosurveillance, le Laboratoire de Lyon de l’Anses compile et analyse les données d’occurrence des foyers pour établir des cartes actualisées de répartition de la maladie, disponibles sur le site du ministère de l’Agriculture.
Développement méthodologique et recherche : l’implication de l’Agence
Le LSV travaille en continue à l’amélioration de la sensibilité et de la fiabilité de méthodes de détection sur les espèces végétales hôtes de cette bactérie et sur les insectes vecteurs, y compris en envisageant l’utilisation de nouvelles techniques moléculaires telles que la PCR digitale.
En collaboration avec l’INRA et dans le cadre de programmes de recherche européens H2020, l’Anses travaille à la caractérisation des souches présentes sur les territoires français et européen et de la structure des populations dans l’espace et leur dynamique afin d’identifier et de caractériser les introductions de X. fastidiosa. Un travail sur l’identification et la répartition des vecteurs potentiels est également en cours avec la collaboration de différents partenaires nationaux. »
Source : anses.fr
Au niveau européen, mentionnons également l’EFSA :
« En juin 2019, l’EFSA a publié un document intitulé pest survey card on Xylella fastidiosa. La fiche est conçue pour aider les États membres à planifier leurs enquêtes en se basant sur une approche statistique fiable et fondée sur les risques, conformément aux lignes directrices internationales en matière de surveillance.
Le mois précédent, l’EFSA avait mis à jour son évaluation des risques liés à Xylella fastidiosa pour les végétaux et les récoltes dans l’Union européenne. Le groupe scientifique de l'EFSA sur la santé des plantes (groupe PLH) a utilisé un modèle informatique pour simuler la manière dont X. fastidiosa se propage sur de courtes ou de longues distances dans différentes conditions. La modélisation a montré l’importance de mettre en œuvre des mesures de contrôle pour limiter la propagation ou même éradiquer les foyers épidémiques. Les simulations ont également démontré l’importance de lutter contre les insectes connus pour transmettre le pathogène en Europe et de minimiser le délai entre la détection du pathogène et la mise en œuvre de mesures de lutte. L’évaluation confirme qu'il n’existe actuellement pas de moyen connu d’éliminer la bactérie d’une plante malade sur le terrain. »
Bonne journée.
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