Question d'origine :
Bonjour
Nous voudrions savoir si la couleur du raisin donne t il la couleur du vin? Est ce que le raisin rouge donne du vin rouges? Le blanc du vin blanc? Le pinot noir à t il le jus rouge? Le chardonnay blanc? Y a r il une vie après la mort? Batman et Robin étaient ils ensemble ? Pourquoi Poulidor était il toujours deuxième ? Pourquoi les martiens ont des yeux comme nous?
Beaucoup de questions certes, mais nous nous questionnont beaucoup !
Merci!
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 16/09/2019 à 14h31
Bonjour,
Si le vin blanc est blanc et le vin rouge roug e, ce n'est pas en raison de la couleur du raison récolté, mais par l'adjonction ou non de la peau desdites grappes au moment de la vinification. L'opération ayant également des conséquences sur les qualités nutritionnelles de notre boisson nationale :
" Si la plupart des vins blancs sont produits à partir de raisin blanc et les vins rouges, à partir de raisin rouge, c'est bien au stade de la vinification, au moment où agit la chimie du vin, que se fait réellement la différence de couleur entre les vins.
Une différence de fabrication : couleur du vin et vinification
C'estla peau du raisin qui donne en effet sa couleur au vin lorsqu'elle macère dans le jus . Lorsque l'on produit du vin blanc, on presse les raisins directement après la vendange. Lorsque l'on produit du vin rouge, en revanche, la première étape est celle de la fermentation qui est favorisée par une opération de remontage. Celle-ci consiste à faire passer, régulièrement, le jus au-dessus du marc qui contient les molécules colorantes.
Vin rouge, vin blanc : bons ou mauvais pour la santé ?
Les vins rouges renferment donc plus de molécules colorantes que les vins blancs et avec elles, plus de polyphénols. Or, les polyphénols présentent des propriétés antioxydantes reconnues . Ils permettraient de protéger l'organisme des maladies cardiovasculaires notamment. La consommation de polyphénols doit - comme celle de vin ! - rester modérée. Un excès de polyphénols peut diminuer l'absorption du fer par notre organisme.
Un goût différent selon les tanins
Ces méthodes de production et ces compositions différentes expliquent aussi les différences de goût. La présence de tanins donne aux vins rouges une plus grande puissance. Alors que les vins blancs, plus riches en acide citrique, ont un goût plus fruité et frais.
Et le vin rosé, dans tout ça ?
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le vin rosé n'est pas - en France en tout cas - issu d'un mélange de vin rouge et de vin blanc. C'est un vin à part entière. S'il est produit par saignée, le procédé de vinification est le même que pour le vin rouge, mais peau et pépins du raisin sont retirés avant que le vin n'ait pris une couleur trop foncée. S'il est produit par pressurage, la méthode est la même que pour les vins blancs, mais on utilise alors du raisin plutôt rouge comme ingrédient de base."
(Source : futura-sciences.com)
Concernantla possible idylle entre Batman et Robin , et malgré l'érotisme légitimement provoqué par nos héros en collants, nous avons déjà, ici même, répondu à cette question par la négative :
"Dick Grayson, le premier Robin (car il y en a eu plusieurs !), est recueilli par Bruce Wayne après l’assassinat de ses parents. Bruce ne peut pas garder le secret de sa double identité bien longtemps et le jeune Dick lui force la main pour le rejoindre et endosse le costume de Robin (source : Wikipedia). On peut donc dire que leur relation dépasse le cadre professionnel… car Robin est le fils adoptif de Batman.
Dick Grayson finira par quitter Batman après avoir découvert que celui-ci connaissait depuis longtemps l’identité de Batgirl (Barbara Gordon, fille du commissaire et petite-amie de Dick). Il change de costume et devient Nightwing.
Mais Batman ne reste pas longtemps sans acolyte : un nouveau Robin, Jason Todd, apparaît ; il est lui aussi adopté par Bruce Wayne. Toutefois, sa carrière tourne court quand il est tué par le Joker suite à un vote des fans (auprès desquels ce personnage souffrait d’un manque de popularité).
A la suite de cet événement, Batman devient plus noir, et sombre dans la violence.
Le jeune Tim Drake, le troisième Robin, approche lui-même Dick Grayson après avoir découvert son identité ; il est persuadé que Batman a toujours besoin d’un Robin, et veut convaincre Dick de reprendre sa place aux côtés de l’homme chauve-souris. Finalement, après de longues mises à l’épreuve, il remplira lui-même ce rôle. Jamais deux sans trois, Tim (qui, à l’instar de ses prédécesseurs, perd ses parents), sera à son tour adopté par Bruce.
Enfin, Damian Wayne, fils de Bruce Wayne et de Talia Al Ghul, apparaît en 2006 et reprend le costume de Robin en 2009.
Il n’y a donc strictementaucune ambiguïté dans la relation entre Batman et Robin . Et gare à ceux qui oseraient imaginer le contraire !
Peut-être la violente campagne de Fredric Wertham à l’encontre des comic books a-t-elle laissé des traces, et explique-t-elle les réactions chatouilleuses de DC Comics : dans les années 50, ce psychiatre accusait en effet Batman de rendre les jeunes lecteurs homosexuels : le superhéros vit dans une grande maison avec Robin de manière peu convenable. (Véritable Bat-citation : « Gare aux pensées impures, Robin ! »)
(Source : rue89).
Les adaptations cinématographiques de Joël Schumacher ont elles aussi alimenté les interprétations gays (le réalisateur n’a d’ailleurs jamais caché son homosexualité).
Vous pourrez creuser la question en lisant Sexe ! Le trouble du héros, d’Alexandre Mare. Et si vous êtes anglophone, Batman Unmasked : Analyzing a cultural icon de Will Brooker ne manquera pas de vous intéresser. "
Quant à savoirpourquoi Raymond Poulidor n'a jamais gagné le tour de France (au contraire du championnat de France sur route, du tour d'Espagne, du Grand prix des nations et de celui de Lugano, entre beaucoup d'autres...), il faudrait pour s'en rendre compte analyser une à une ses quatorze participations, pourquoi pas en parcourant notre riche fonds consacré à la grande boucle, ou à l'intéressé lui-même. Notons tout de même que d'après l'Encyclopaedia universalis Poupou a joué de malchance : en 1962, il entame le Tour avec une main dans le plâtre ; en 1964, il est victime d'une chute lors de la quatorzième étape (Andorre-Toulouse) - incident aggravé par la présence de Jacques Anquetil parmi les concurrents ; en 1965, il mésestime le jeune coureur italien Felice Gimondi qui le prend par surprise ; en 1966, il s'épuise dans un duel au sommet (des Pyrénées) avec Anquetil, au détriment de la course ; en 1968, il se fait renverser par un motard ; en 1969, son seul tort sera une malencontreuse contemporanéité avec un jeune coureur belge du nom d’Eddy Merckx... etc.
Bien que le coureur ait été marqué par la guigne sur la plus illustre compétition vélocipédique (mais, répétons-le, uniquement celle-là), on peut voir les choses autrement - d'abord, on peut tout à fait considérer qu'il est peut-être moins exceptionnel de rater le maillot jaune quatorze fois (tou.tes les membres du Guichet du savoir, par exemple, en seraient a priori capables), que de réussi à se placer second au Tour à l'âge avancé de 38 ans, ce que Poulidor a fait en 1974 !
Remarquons enfin que l'intéressé semble n'en tirer aucune amertume, attribuant à cette caractéristique une partie de sa popularité toujours intacte dans une interview à Rfi :
"Je suis certain que si j’avais gagné deux ou trois Tours de France, on ne parlerait plus de Poulidor. Alors que maintenant, je suis connu pour être l’éternel second."
Et d'ajouter malicieusement :
" Vous allez rire, mais je me souviens que Raphaël Géminiani m’a raconté une drôle d’anecdote. Selon des statistiques, celui qui fait troisième lors de sa première participation ne gagne jamais… C’est terrible non ? "
Concernantla vie après la mort , c’est encore une thématique que nous avons abordée ici il y a peu, dans les limites de notre savoir de bibliothécaires et de notre devoir de réserve ; nous vous laissons consulter notre réponse ainsi que la bibliographie jointe.
L’affirmation selon laquelle les extraterrestres seraient dotés d’yeux – mais également souvent de bras et de jambes est nuancée dans l’ouvrage Science-fiction et société [Livre] / Alexandre Hougron. Selon l’auteur, les traits anthropomorphes sont beaucoup moins courants dans la science-fiction que chez les ufologues :
« Naturellement, la science-fiction a développé jusqu’à l’outrance la thématique des petits hommes à cerveau surdéveloppé et on peut voir là le germe de la figure des « petits hommes » (pas toujours « verts », plutôt « gris », en fait) chez les ufologues.
En revanche, la SF s’est davantage encore passionnée, et ce, dès les origines (cf. les Martiens de Wells, décrits comme des grosses pieuvres), pour des monstruosités débridées, et notamment pour des créatures souvent informes, tentaculaires, et gluantes, squameuses et insectoïdes, bref « immondes » dans notre classification morale du zoologique.
Nul doute que la symbolique des « visiteurs » extraterrestres des « témoins » ou des « ravis » répond maintenant à d’autres besoins que celle des aliens de fiction : leur allure anthropomorphe colle mieux aux intentions bénéfiques ou messianiques qui leur sont prêtées, quand les aliens de romans ou de cinéma de SF sont surtout chargés de faire peur, de défouler et de distraire. »
La forme de notre ami de l’espace dépendra donc du rôle qu’on voudra bien lui donner dans notre fiction (SF) ou notre fantasme (ufologique) : miroir déformant de nous-mêmes, point de vue extérieur pour nous juger, ou bien menace à valeur métaphorique comme dans le cinéma américain récent, « Entre invasion (Independence Day, 1996 ; Cloverfield, 2008 ; Skyline, 2010) et conflit militariste (Starship Troopers, 1997 ; Edge of Tomorrow, 2014), le thème de l'extraterrestre peut aussi conduire à une critique du matérialisme et du colonialisme (Avatar, 2009 ; District 9, 2009). Seul Solaris (2002) rend crédible l’impossible rencontre avec l’altérité. »
(Source : Encyclopaedia universalis)
Lorsqu’il s’agit de s’inventer une gentille peluche de l’espace, on privilégiera donc les grands yeux humides :
Nous vous conseillons par ailleurs un article de Laurent Testot dans Sciences humaines résumant des points de vue de sociologues et d’anthropologues sur la croyance aux OVNI. Selon certain de ces chercheurs, les « visiteurs » occuperaient la place des anges dans les imaginaires désenchantés d’aujourd’hui et offriraient « la réponse matérialiste à cette angoisse matérialiste et athée devant le silence et la solitude ».
Enfin, et tout en vous félicitant de votre enthousiasme et de votre curiosité, nous vous rappelons que selon notre charte d’utilisation, nous ne répondons « pas à plus de trois questions par semaine émanant du même internaute et ce afin de laisser l'accès possible au plus grand nombre. Le message ne doit comporter qu'une seule question. »
Bonne journée.
" Si la plupart des vins blancs sont produits à partir de raisin blanc et les vins rouges, à partir de raisin rouge, c'est bien au stade de la vinification, au moment où agit la chimie du vin, que se fait réellement la différence de couleur entre les vins.
Une différence de fabrication : couleur du vin et vinification
C'est
Vin rouge, vin blanc : bons ou mauvais pour la santé ?
Un goût différent selon les tanins
Ces méthodes de production et ces compositions différentes expliquent aussi les différences de goût. La présence de tanins donne aux vins rouges une plus grande puissance. Alors que les vins blancs, plus riches en acide citrique, ont un goût plus fruité et frais.
Et le vin rosé, dans tout ça ?
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le vin rosé n'est pas - en France en tout cas - issu d'un mélange de vin rouge et de vin blanc. C'est un vin à part entière. S'il est produit par saignée, le procédé de vinification est le même que pour le vin rouge, mais peau et pépins du raisin sont retirés avant que le vin n'ait pris une couleur trop foncée. S'il est produit par pressurage, la méthode est la même que pour les vins blancs, mais on utilise alors du raisin plutôt rouge comme ingrédient de base."
(Source : futura-sciences.com)
Concernant
"Dick Grayson, le premier Robin (car il y en a eu plusieurs !), est recueilli par Bruce Wayne après l’assassinat de ses parents. Bruce ne peut pas garder le secret de sa double identité bien longtemps et le jeune Dick lui force la main pour le rejoindre et endosse le costume de Robin (source : Wikipedia). On peut donc dire que leur relation dépasse le cadre professionnel… car Robin est le fils adoptif de Batman.
Dick Grayson finira par quitter Batman après avoir découvert que celui-ci connaissait depuis longtemps l’identité de Batgirl (Barbara Gordon, fille du commissaire et petite-amie de Dick). Il change de costume et devient Nightwing.
Mais Batman ne reste pas longtemps sans acolyte : un nouveau Robin, Jason Todd, apparaît ; il est lui aussi adopté par Bruce Wayne. Toutefois, sa carrière tourne court quand il est tué par le Joker suite à un vote des fans (auprès desquels ce personnage souffrait d’un manque de popularité).
A la suite de cet événement, Batman devient plus noir, et sombre dans la violence.
Le jeune Tim Drake, le troisième Robin, approche lui-même Dick Grayson après avoir découvert son identité ; il est persuadé que Batman a toujours besoin d’un Robin, et veut convaincre Dick de reprendre sa place aux côtés de l’homme chauve-souris. Finalement, après de longues mises à l’épreuve, il remplira lui-même ce rôle. Jamais deux sans trois, Tim (qui, à l’instar de ses prédécesseurs, perd ses parents), sera à son tour adopté par Bruce.
Enfin, Damian Wayne, fils de Bruce Wayne et de Talia Al Ghul, apparaît en 2006 et reprend le costume de Robin en 2009.
Il n’y a donc strictement
Peut-être la violente campagne de Fredric Wertham à l’encontre des comic books a-t-elle laissé des traces, et explique-t-elle les réactions chatouilleuses de DC Comics : dans les années 50, ce psychiatre accusait en effet Batman de rendre les jeunes lecteurs homosexuels : le superhéros vit dans une grande maison avec Robin de manière peu convenable. (Véritable Bat-citation : « Gare aux pensées impures, Robin ! »)
(Source : rue89).
Les adaptations cinématographiques de Joël Schumacher ont elles aussi alimenté les interprétations gays (le réalisateur n’a d’ailleurs jamais caché son homosexualité).
Vous pourrez creuser la question en lisant Sexe ! Le trouble du héros, d’Alexandre Mare. Et si vous êtes anglophone, Batman Unmasked : Analyzing a cultural icon de Will Brooker ne manquera pas de vous intéresser. "
Quant à savoir
Bien que le coureur ait été marqué par la guigne sur la plus illustre compétition vélocipédique (mais, répétons-le, uniquement celle-là), on peut voir les choses autrement - d'abord, on peut tout à fait considérer qu'il est peut-être moins exceptionnel de rater le maillot jaune quatorze fois (tou.tes les membres du Guichet du savoir, par exemple, en seraient a priori capables), que de réussi à se placer second au Tour à l'âge avancé de 38 ans, ce que Poulidor a fait en 1974 !
Remarquons enfin que l'intéressé semble n'en tirer aucune amertume, attribuant à cette caractéristique une partie de sa popularité toujours intacte dans une interview à Rfi :
"Je suis certain que si j’avais gagné deux ou trois Tours de France, on ne parlerait plus de Poulidor. Alors que maintenant, je suis connu pour être l’éternel second."
Et d'ajouter malicieusement :
" Vous allez rire, mais je me souviens que Raphaël Géminiani m’a raconté une drôle d’anecdote. Selon des statistiques, celui qui fait troisième lors de sa première participation ne gagne jamais… C’est terrible non ? "
Concernant
L’affirmation selon laquelle les extraterrestres seraient dotés d’yeux
« Naturellement, la science-fiction a développé jusqu’à l’outrance la thématique des petits hommes à cerveau surdéveloppé et on peut voir là le germe de la figure des « petits hommes » (pas toujours « verts », plutôt « gris », en fait) chez les ufologues.
En revanche, la SF s’est davantage encore passionnée, et ce, dès les origines (cf. les Martiens de Wells, décrits comme des grosses pieuvres), pour des monstruosités débridées, et notamment pour des créatures souvent informes, tentaculaires, et gluantes, squameuses et insectoïdes, bref « immondes » dans notre classification morale du zoologique.
Nul doute que la symbolique des « visiteurs » extraterrestres des « témoins » ou des « ravis » répond maintenant à d’autres besoins que celle des aliens de fiction : leur allure anthropomorphe colle mieux aux intentions bénéfiques ou messianiques qui leur sont prêtées, quand les aliens de romans ou de cinéma de SF sont surtout chargés de faire peur, de défouler et de distraire. »
La forme de notre ami de l’espace dépendra donc du rôle qu’on voudra bien lui donner dans notre fiction (SF) ou notre fantasme (ufologique) : miroir déformant de nous-mêmes, point de vue extérieur pour nous juger, ou bien menace à valeur métaphorique comme dans le cinéma américain récent, « Entre invasion (Independence Day, 1996 ; Cloverfield, 2008 ; Skyline, 2010) et conflit militariste (Starship Troopers, 1997 ; Edge of Tomorrow, 2014), le thème de l'extraterrestre peut aussi conduire à une critique du matérialisme et du colonialisme (Avatar, 2009 ; District 9, 2009). Seul Solaris (2002) rend crédible l’impossible rencontre avec l’altérité. »
(Source : Encyclopaedia universalis)
Lorsqu’il s’agit de s’inventer une gentille peluche de l’espace, on privilégiera donc les grands yeux humides :
Nous vous conseillons par ailleurs un article de Laurent Testot dans Sciences humaines résumant des points de vue de sociologues et d’anthropologues sur la croyance aux OVNI. Selon certain de ces chercheurs, les « visiteurs » occuperaient la place des anges dans les imaginaires désenchantés d’aujourd’hui et offriraient « la réponse matérialiste à cette angoisse matérialiste et athée devant le silence et la solitude ».
Enfin, et tout en vous félicitant de votre enthousiasme et de votre curiosité, nous vous rappelons que selon notre charte d’utilisation, nous ne répondons « pas à plus de trois questions par semaine émanant du même internaute et ce afin de laisser l'accès possible au plus grand nombre. Le message ne doit comporter qu'une seule question. »
Bonne journée.
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