Question d'origine :
Bonjour à toute l'équipe,
Je cherche des renseignements sur l'artiste Victorine Marie de Courtay, qui s'est produite dans les années 1855/1865.
Mariée avec un français, nommé Pasquier, banquier français. Peut-être d'origine belge, elle faisait partie de la troupe du Théâtre des Galeries, de Brussels (Bruxelles) où, en 1856 et à l'issue de la représentation du "Barbier de Séville", elle a été victime d'une agression. Elle s'est encore produite en 1865, au Théâtre Beaumarchais à Paris, dans "La Louve de Florence".
Un photographie (de Carjat) de cette artiste se trouve au Musée
Carnavalet à Paris.
Merci pour votre aide toujours aussi précieuse.
Bonne journée
Nadine
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 16/09/2019 à 11h09
Bonjour Nadine,
L'acte de mariage de Victorine Marie de Courtay a été numérisé et est consultable en ligne en pages 33-34 des actes d'Etat civil de la commune d' Hardricourt (Yvelines).
Il indique que Victorine de Courtay est née le 11 octobre 1835 à Lorient (Morbihan) et qu'elle s'est mariée le 2 mars 1876 à Hardricourt avec Jean Antoine Pasquier.
Nous vous laissons consulter ce document en ligne pour plus d'information.
Nous avons retrouvé un article parlant de son agression de 1856 :
" On lit dans l'Observateur de Bruxelles du 28 mars
Mlle Victorine de Courtay, qui faisait partie, tout récemment encore de la troupe du théâtre des Galeries, a été victime avant hier soir, à la sortie de la représentation du Barbier de Séville, à la Monnaie, d'un acte inqualifiable. Un malfaiteur, qui a réussi à s'échapper, a jeté sur elle le contenu d'une bouteille de vitriol qui a brûlé complètement une magnifique robe de velours ornée de dentelles d'un prix très élevé.
Une dame G. qui accompagnait Mlle de Courtay, a eu aussi sa toilette entièrement gâtée par les éclaboussures. Aucune de ces dames n'a été blessée par bonheur. Ce fait, sur lequel l'attention de la police est appelée, est d'autant plus grave qu'il est probable que son auteur, instrument d'une basse vengeance, sans doute, en voulait plutôt aux personnes qu'à leur toilette. "
source : Journal des débats politiques et littéraires du 31 mars 1856
Elle est victime d'un accident de la route, en juillet 1863. Dans un article relatant les faits, nous apprenons qu'elle est propriétaire du château d'Hardricourt dans les Yvelines et qu'elle a travaillé en Espagne :
" Cette comédienne n’a laissé ni beaucoup de souvenirs ni son portrait. En juillet 1860, le journal Les coulisses - Gazette de Paris écrivait : « Mademoiselle Victorine de Courtais vient d'arriver à Paris après une saison passéeaux théâtres de Madrid et de Barcelone , où elle a obtenu de très grands succès ». Elle a alors joué au Théâtre du Vaudeville . Un article du quotidien Le Figaro du 26/10/1865 à propos de la pièce "La Louve de Florence", qu’elle interprétait au Théâtre-Beaumarchais , la présentait ainsi : « une de ces personnes distinguées dont les menuisiers du faubourg Saint-Antoine disent "Voilà une bien grande dame !" [...]
Mme Victorine de Courtais a parfois des élans vers la haute comédie. Dans les scènes de passion elle a un de ces gestes pleins de noblesse qui veulent dire Messieurs, fleurissez vos dames. » "
source : Accident de voiture de la châtelaine d’Hardricourt / Michel Kohn - Le Journal des deux rives - Vendredi 5 janvier 2018
Quelques articles où vous trouverez des informations complémentaires sur sa carrière :
- Le Nouvelliste : quotidien politique, littéraire, industriel et commercial du 25 juillet 1856
- La Presse littéraire : échos de la littérature, des sciences et des arts du 22 février 1857
- Le Monde illustré du 12 mai 1860
- Les Coulisses : journal quotidien du 14 juillet 1860
- La Presse du 10 juin 1861
- La Comédie / rédacteur en chef Paul Ferry du 14 juin 1863
- Le Pays : journal des volontés de la France du 19 juillet 1863
- Le Tintamarre : critique de la réclame, satire des puffiste du 26 juillet 1863
- Figaro : journal non politique du 26 octobre 1865
Le portrait que vous connaissez, conservé au Musée Carnavalet : Portrait de De Courtay Victorine Marie, (actrice ?).
Nous n'avons pas trouvé d'informations biographiques complémentaires dans les ouvrages suivants :
- Comédiennes [Livre] : les actrices en France au XIXe siècle / Anne Martin-Fugier
- L'actrice et ses doubles [Livre] : figures et représentations de la femme de spectacle à la fin du XIXe siècle / Sylvie Jouanny
- Nouvelle biographie universelle depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours...
Dans le Dictionnaire des comédiens français [Livre] : biographie, bibliographie, iconographie / par Henry Lyonnet, il est juste fait mention de sa présence à Bruxelles en 1856-1859 (en page 398).
Bonne journée.
L'acte de mariage de Victorine Marie de Courtay a été numérisé et est consultable en ligne en pages 33-34 des actes d'Etat civil de la commune d' Hardricourt (Yvelines).
Il indique que Victorine de Courtay est née le 11 octobre 1835 à Lorient (Morbihan) et qu'elle s'est mariée le 2 mars 1876 à Hardricourt avec Jean Antoine Pasquier.
Nous vous laissons consulter ce document en ligne pour plus d'information.
Nous avons retrouvé un article parlant de son agression de 1856 :
" On lit dans l'Observateur de Bruxelles du 28 mars
Mlle Victorine de Courtay, qui faisait partie, tout récemment encore de la troupe du théâtre des Galeries, a été victime avant hier soir, à la sortie de la représentation du Barbier de Séville, à la Monnaie, d'un acte inqualifiable. Un malfaiteur, qui a réussi à s'échapper, a jeté sur elle le contenu d'une bouteille de vitriol qui a brûlé complètement une magnifique robe de velours ornée de dentelles d'un prix très élevé.
Une dame G. qui accompagnait Mlle de Courtay, a eu aussi sa toilette entièrement gâtée par les éclaboussures. Aucune de ces dames n'a été blessée par bonheur. Ce fait, sur lequel l'attention de la police est appelée, est d'autant plus grave qu'il est probable que son auteur, instrument d'une basse vengeance, sans doute, en voulait plutôt aux personnes qu'à leur toilette. "
source : Journal des débats politiques et littéraires du 31 mars 1856
Elle est victime d'un accident de la route, en juillet 1863. Dans un article relatant les faits, nous apprenons qu'elle est propriétaire du château d'Hardricourt dans les Yvelines et qu'elle a travaillé en Espagne :
" Cette comédienne n’a laissé ni beaucoup de souvenirs ni son portrait. En juillet 1860, le journal Les coulisses - Gazette de Paris écrivait : « Mademoiselle Victorine de Courtais vient d'arriver à Paris après une saison passée
Mme Victorine de Courtais a parfois des élans vers la haute comédie. Dans les scènes de passion elle a un de ces gestes pleins de noblesse qui veulent dire Messieurs, fleurissez vos dames. » "
source : Accident de voiture de la châtelaine d’Hardricourt / Michel Kohn - Le Journal des deux rives - Vendredi 5 janvier 2018
Quelques articles où vous trouverez des informations complémentaires sur sa carrière :
- Le Nouvelliste : quotidien politique, littéraire, industriel et commercial du 25 juillet 1856
- La Presse littéraire : échos de la littérature, des sciences et des arts du 22 février 1857
- Le Monde illustré du 12 mai 1860
- Les Coulisses : journal quotidien du 14 juillet 1860
- La Presse du 10 juin 1861
- La Comédie / rédacteur en chef Paul Ferry du 14 juin 1863
- Le Pays : journal des volontés de la France du 19 juillet 1863
- Le Tintamarre : critique de la réclame, satire des puffiste du 26 juillet 1863
- Figaro : journal non politique du 26 octobre 1865
Le portrait que vous connaissez, conservé au Musée Carnavalet : Portrait de De Courtay Victorine Marie, (actrice ?).
Nous n'avons pas trouvé d'informations biographiques complémentaires dans les ouvrages suivants :
- Comédiennes [Livre] : les actrices en France au XIXe siècle / Anne Martin-Fugier
- L'actrice et ses doubles [Livre] : figures et représentations de la femme de spectacle à la fin du XIXe siècle / Sylvie Jouanny
- Nouvelle biographie universelle depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours...
Dans le Dictionnaire des comédiens français [Livre] : biographie, bibliographie, iconographie / par Henry Lyonnet, il est juste fait mention de sa présence à Bruxelles en 1856-1859 (en page 398).
Bonne journée.
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