Question d'origine :
qu'est ce que le thoues des sarrasins près de duerne pourquoi cette appellation ?
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 20/08/2019 à 10h18
Bonjour,
Dans une de nos précédents réponses portant sur l’Aqueduc de la Brévenne nous expliquions les diverses interprétations entre les historiens qui associaient le mot aux sarrasins et ceux en revanche qui notaient qu’il s’agissait d’une déformation du mot « césarin ».
Dans notre réponse nous mentionnions notamment que « la fiche signalétique de Saint-Genis-l’Argentière du portail Internet des Monts du Lyonnais nous présente ainsi les ruines romaines du bois de la Valsonnière :
Les restes de l’aqueduc de la Brévenne sont encore visibles dans les bois de la Valsonnière. Construit par les Romains, au Ier siècle de notre ère, il acheminait l’eau captée dans la vallée de l’Orjolle jusqu’à Lyon, alors capitale des Gaules. Ces vestiges romains portent le nom de «trous des sarrasins » (déformation de césarins) ».
Des informations similaires sont reprises sur le site duerne.fr.
En outre Jacques Rivoire dans un article rédigé en 1978 dans la revue L’Araire indique
Le moment est venu d’en finir une fois pour toute avec cette tenace légende ! Les sarrasins n’ont rien à voir avec la destruction des aqueducs du Lyonnais ! La solution, il fallait la chercher dans la connaissance de l’ancien français . Goderfoy, dans son dictionnaire de l’ancienne langue française du XIe au XVe siècle fournit l’explication définitive : sarrasin : appliqué à un ouvrage de construction, il désigne les ruines romaines .
L’article s’intitule « En visitant le sarrasin » et se trouve dans le numéro 34 de l’Araire, automne 1978. Il est court (7 pages) mais fort riche en détails sur l’étude de la toponymie locale associée au mot sarrasin.
Si vous souhaitez approfondir le sujet, nous vous laissons poursuivre les lectures :
• Aqueducs romains de Lyon / Jean Etèvenaux, 2002.
• Les aqueducs romains de Lyon / Jean Burdy, 2002
• L'aqueduc de la Brévenne, le rampant des Massues [Revue] / Jean Burdy, Luc Françoise dit Miret, Laurent Volay, François Eschbach, L’Araire, 2017.
Dans une de nos précédents réponses portant sur l’Aqueduc de la Brévenne nous expliquions les diverses interprétations entre les historiens qui associaient le mot aux sarrasins et ceux en revanche qui notaient qu’il s’agissait d’une déformation du mot « césarin ».
Dans notre réponse nous mentionnions notamment que « la fiche signalétique de Saint-Genis-l’Argentière du portail Internet des Monts du Lyonnais nous présente ainsi les ruines romaines du bois de la Valsonnière :
Les restes de l’aqueduc de la Brévenne sont encore visibles dans les bois de la Valsonnière. Construit par les Romains, au Ier siècle de notre ère, il acheminait l’eau captée dans la vallée de l’Orjolle jusqu’à Lyon, alors capitale des Gaules. Ces vestiges romains portent le nom de «
Des informations similaires sont reprises sur le site duerne.fr.
En outre Jacques Rivoire dans un article rédigé en 1978 dans la revue L’Araire indique
Le moment est venu d’en finir une fois pour toute avec cette tenace légende ! Les sarrasins n’ont rien à voir avec la destruction des aqueducs du Lyonnais ! La solution, il fallait la chercher dans la connaissance de
L’article s’intitule « En visitant le sarrasin » et se trouve dans le numéro 34 de l’Araire, automne 1978. Il est court (7 pages) mais fort riche en détails sur l’étude de la toponymie locale associée au mot sarrasin.
Si vous souhaitez approfondir le sujet, nous vous laissons poursuivre les lectures :
• Aqueducs romains de Lyon / Jean Etèvenaux, 2002.
• Les aqueducs romains de Lyon / Jean Burdy, 2002
• L'aqueduc de la Brévenne, le rampant des Massues [Revue] / Jean Burdy, Luc Françoise dit Miret, Laurent Volay, François Eschbach, L’Araire, 2017.
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