Question d'origine :
comment appelle -t-on la personne qui a préparé un questionnaire ( sondage d'opinion) et celle qui va le remplir ? merci d'avance.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 20/06/2019 à 09h11
Bonjour,
Les métiers du sondages étant relativement récents et peu réglementés, les appellations pour un même postes peuvent y porter des noms différents.
On trouve sur ens.fr une page consacrée auxmétiers du sondage . Il en ressort que les enquêtes d’opinions sont conçues par toute une équipe. Cette équipe est sous l’autorité d’un chargé d’études , qui va élaborer et/ou valider le questionnaire, lequel sera soumis aux sondés par des enquêteurs .
« Le personnel des instituts de sondage se répartit essentiellement en deux grandes catégories :
• Les permanents : chargés d’études, consultants, ingénieurs, techniciens, personnel administratif. Les chargés d’étude construisent les sondages. […]. Ils sont issus de divers milieux, dont 25 % d’autodidactes. Les dirigeants et conseillers des instituts sont en général issus des Instituts d’Etudes Politiques ou des milieux de la recherche.
• Les enquêteurs sous contrat ou temporaires : ils ont peu de contacts avec les chargés d’études ou avec le siège social de l’entreprise, souvent parisien, et même entre eux, à l’exception des réunions d’explication de questionnaire. La profession s’est précarisée depuis les années 1960, et on y entre avec une formation succincte. Les femmes représentent 90 % des enquêteurs et ne sont qu’à 60 % titulaires de contrat. Elles sont préférées aux hommes pour leur meilleures chances d’affronter avec succès des enquêtés difficiles, et car elles constituent un potentiel de main-d’œuvre (femmes au chômage ayant un niveau scolaire correct et acceptant de se déqualifier fortement pour exercer ce type d’emploi). La rémunération des enquêteurs se fait à l’enquête, et se décompose entre :
1) La prise de contact réussie, payée au moins 3 €
2) L’entretien, payé 6 à 8 € l’heure pour un questionnaire fermé, 25 à 30 € l’heure pour des questions ouvertes. Les enquêteurs-piétons et les enquêteurs téléphoniques touchent entre 6 et 12 €/heure. »
D’après regionsjob.com, plusieurs appellations peuvent s’appliquer au métier de chargé d’études : chargé d'enquêtes, responsable d'enquêtes ou d'études. « Plus spécifiquement, il peut être dénommé chargé d'enquête terrain ou d'études marketing. »
Pour en savoir plus sur la mise en œuvre des enquêtes d’opinion, vous pouvez vous référer à la page FAQ du site de l’institut de sondages Ipsos.
Nous vous signalons également l’article très complet de Loïc Blondiaux « L'invention des sondages d'opinion : expériences, critiques et interrogations méthodologiques (1935-1950) », Revue française de science politique, 1991, lisible sur persee.fr. L’auteur y emploie le mot «intervieweur » comme synonyme d’ « enquêteur ».
Plus près de nous, vous pouvez aussi découvrir le monde des sondages à travers un sujet de France Culture de 2017, « Sondages : faut-il changer de méthode ? ».
Bonne lecture.
Les métiers du sondages étant relativement récents et peu réglementés, les appellations pour un même postes peuvent y porter des noms différents.
On trouve sur ens.fr une page consacrée aux
« Le personnel des instituts de sondage se répartit essentiellement en deux grandes catégories :
• Les permanents : chargés d’études, consultants, ingénieurs, techniciens, personnel administratif.
• Les enquêteurs sous contrat ou temporaires : ils ont peu de contacts avec les chargés d’études ou avec le siège social de l’entreprise, souvent parisien, et même entre eux, à l’exception des réunions d’explication de questionnaire. La profession s’est précarisée depuis les années 1960, et on y entre avec une formation succincte. Les femmes représentent 90 % des enquêteurs et ne sont qu’à 60 % titulaires de contrat. Elles sont préférées aux hommes pour leur meilleures chances d’affronter avec succès des enquêtés difficiles, et car elles constituent un potentiel de main-d’œuvre (femmes au chômage ayant un niveau scolaire correct et acceptant de se déqualifier fortement pour exercer ce type d’emploi). La rémunération des enquêteurs se fait à l’enquête, et se décompose entre :
1) La prise de contact réussie, payée au moins 3 €
2) L’entretien, payé 6 à 8 € l’heure pour un questionnaire fermé, 25 à 30 € l’heure pour des questions ouvertes. Les enquêteurs-piétons et les enquêteurs téléphoniques touchent entre 6 et 12 €/heure. »
D’après regionsjob.com, plusieurs appellations peuvent s’appliquer au métier de
Pour en savoir plus sur la mise en œuvre des enquêtes d’opinion, vous pouvez vous référer à la page FAQ du site de l’institut de sondages Ipsos.
Nous vous signalons également l’article très complet de Loïc Blondiaux « L'invention des sondages d'opinion : expériences, critiques et interrogations méthodologiques (1935-1950) », Revue française de science politique, 1991, lisible sur persee.fr. L’auteur y emploie le mot «
Plus près de nous, vous pouvez aussi découvrir le monde des sondages à travers un sujet de France Culture de 2017, « Sondages : faut-il changer de méthode ? ».
Bonne lecture.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter