Adéno fibrome mammaire
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 09/02/2019 à 21h06
573 vues
Question d'origine :
Bonjour,
Je recherche désespérément des livres bien documentés sur ce sujet sans
véritable succès.
Je suis preneuse de toute piste.
Merci d'avance
Cordialement
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 12/02/2019 à 09h52
Bonjour,
Commençons par rappeler que l’adénofibrome est une tumeur bénigne du sein :
« Les fibromes du sein n’ont rien à voir avec les fibromes de l’utérus. Il s’agit de tuméfactions qui se développent à partir de la glande mammaire (adénofibromes) chez la femme jeune entre 20 et 30 ans. Cette tuméfaction est unique, de 2 à 3 cm de diamètre, bien limitée, indolore, roulant sous le doigt. Il n’y a pas d’adhérence à la peau, pas de ganglions sous le bras. Cette lésion bénigne ne devient pas cancéreuse. Elle se voit à un âge où le cancer est exceptionnel.
Chez une jeune femme, la mammographie est inutile. Une échographie permet de visualiser l’adénofibrome sous forme d’une image aux contours bien nets, comportant parfois des calcifications. Il n’y a pas de traitement par médicaments. On ne peut qu’enlever l’adénofibrome s’il fait plus de 3 cm, augmente de volume ou inquiète. Son ablation peut se faire sous anesthésie locale en hospitalisation de la journée. L’analyse confirmera la bénignité.
Passée la quarantaine, on peut voir des adénofibromes mais, à cet âge où le cancer commence à devenir fréquent, il est recommandé de le biopsier ou de l’enlever. »
Source : Le grand livre de la gynécologie, Collège national des gynécologues et obstétriciens français ; sous la direction de Jacques Lansac
« Le fibro-adénome est une lésion bénigne en général unique survenant à tout âge mais plus particulièrement chez la femme de moins de 30 ans. Habituellement considéré comme une tumeur, le fibro-adénome correspondrait plutôt à une forme nodulaire d’hyperplasie bénigne. La masse, bien limitée par une pseudo-capsule de tissu conjonctif, est constituée à la fois d’épithélium et de stroma. La composante épithéliale est représentée par des structures glandulaires bordées d’un épithélium de type canalaire au sein d’un stroma fibreux lâche et très cellulaire, parfois myxoïde.
Deux types de croissance sont possibles, souvent au sein de la même lésion. Dans la forme péri-canaliculaire, la composante épithéliale prend la forme de canaux arrondis qui restent petits et non déformés entourés par un tissu conjonctif disposé de façon grossièrement symétrique et régulière. A l’inverse, la forme intracanaliculaire se caractérise par l’aspect étiré des canaux, correspondant en fait à des tranches de section de cavités aplaties comprimées par une prolifération de la composante conjonctive d’architecture nodulaire ; cette deuxième forme est en général prédominante dans les volumineux fibro-adénomes. Quel que soit le type de croissance de la lésion, les modifications hormonales, comme celles qui accompagnent la grossesse et l’allaitement, peuvent induire une hyperplasie de la composante épithéliale. »
Source : Anatomie pathologique, Alan Stevens, James Lowe, Barbara Young
Voici quelques documents qui vous permettront d’approfondir vos connaissances sur le sujet :
- Imagerie de la femme : sénologie, Anne Tardivon
- Abord clinique en gynécologie, Bernard Blanc, Ludovic Cravello
- Traité de gynécologie médicale, Bernard Blanc, Christian Jamin et Charles Sultan
(extrait disponible dans Google Books)
- Gynécologie de l'enfant et de l'adolescente, coordinateurs C. Bouvattier, E. Thibaud
(extrait disponible dans Google Books)
- Endocrinologie de l'adolescent. 03 : Pathologies pubertaires, Aude Mariani Ecochard
- Maladies du sein, Hervé Mignotte
(extrait dans Google Books)
- Les publications du Cours supérieur francophone de cancérologie
Bonne journée.
Commençons par rappeler que l’adénofibrome est une tumeur bénigne du sein :
« Les fibromes du sein n’ont rien à voir avec les fibromes de l’utérus. Il s’agit de tuméfactions qui se développent à partir de la glande mammaire (adénofibromes) chez la femme jeune entre 20 et 30 ans. Cette tuméfaction est unique, de 2 à 3 cm de diamètre, bien limitée, indolore, roulant sous le doigt. Il n’y a pas d’adhérence à la peau, pas de ganglions sous le bras. Cette lésion bénigne ne devient pas cancéreuse. Elle se voit à un âge où le cancer est exceptionnel.
Chez une jeune femme, la mammographie est inutile. Une échographie permet de visualiser l’adénofibrome sous forme d’une image aux contours bien nets, comportant parfois des calcifications. Il n’y a pas de traitement par médicaments. On ne peut qu’enlever l’adénofibrome s’il fait plus de 3 cm, augmente de volume ou inquiète. Son ablation peut se faire sous anesthésie locale en hospitalisation de la journée. L’analyse confirmera la bénignité.
Passée la quarantaine, on peut voir des adénofibromes mais, à cet âge où le cancer commence à devenir fréquent, il est recommandé de le biopsier ou de l’enlever. »
Source : Le grand livre de la gynécologie, Collège national des gynécologues et obstétriciens français ; sous la direction de Jacques Lansac
« Le fibro-adénome est une lésion bénigne en général unique survenant à tout âge mais plus particulièrement chez la femme de moins de 30 ans. Habituellement considéré comme une tumeur, le fibro-adénome correspondrait plutôt à une forme nodulaire d’hyperplasie bénigne. La masse, bien limitée par une pseudo-capsule de tissu conjonctif, est constituée à la fois d’épithélium et de stroma. La composante épithéliale est représentée par des structures glandulaires bordées d’un épithélium de type canalaire au sein d’un stroma fibreux lâche et très cellulaire, parfois myxoïde.
Deux types de croissance sont possibles, souvent au sein de la même lésion. Dans la forme péri-canaliculaire, la composante épithéliale prend la forme de canaux arrondis qui restent petits et non déformés entourés par un tissu conjonctif disposé de façon grossièrement symétrique et régulière. A l’inverse, la forme intracanaliculaire se caractérise par l’aspect étiré des canaux, correspondant en fait à des tranches de section de cavités aplaties comprimées par une prolifération de la composante conjonctive d’architecture nodulaire ; cette deuxième forme est en général prédominante dans les volumineux fibro-adénomes. Quel que soit le type de croissance de la lésion, les modifications hormonales, comme celles qui accompagnent la grossesse et l’allaitement, peuvent induire une hyperplasie de la composante épithéliale. »
Source : Anatomie pathologique, Alan Stevens, James Lowe, Barbara Young
Voici quelques documents qui vous permettront d’approfondir vos connaissances sur le sujet :
- Imagerie de la femme : sénologie, Anne Tardivon
- Abord clinique en gynécologie, Bernard Blanc, Ludovic Cravello
- Traité de gynécologie médicale, Bernard Blanc, Christian Jamin et Charles Sultan
(extrait disponible dans Google Books)
- Gynécologie de l'enfant et de l'adolescente, coordinateurs C. Bouvattier, E. Thibaud
(extrait disponible dans Google Books)
- Endocrinologie de l'adolescent. 03 : Pathologies pubertaires, Aude Mariani Ecochard
- Maladies du sein, Hervé Mignotte
(extrait dans Google Books)
- Les publications du Cours supérieur francophone de cancérologie
Bonne journée.
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