Question d'origine :
Bonjour,
Je souhaite aller dans la piscine les antilles de jonzac avec mes enfants et apparement ils utiliseraient du brome pour traiter l'eau.
Savez quelles sont les différences que cela représente par rapport à un traitement "classique" au chlore?
Merci à vous
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 03/11/2016 à 13h59
Bonjour,
Voici tout d'abord une présentation du brome, extraite de L'indispensable pour votre piscine, un livre écrit par Robert Belmas :
«Le brome
Le brome pur est un liquide rouge brunâtre, soluble dans l'eau, dont les propriétés désinfectantes sont voisines de celles du chlore.
Comme ce dernier, c'est un oxydant puissant.
Ses composés, plus stables que ceux du chlore, ne requièrent pas de stabilisant : le risque de surstabilisation est écarté.
Vous le trouvez chez votre revendeur sous la forme de composés blancs présentés en granulés, en pastilles ou en bâtonnets, associé à une petite proportion de chlore ou de persulfate de potassium qui catalysent son action.
Le brome réagit sur la pollution biologique selon un mécanisme analogue à celui du chlore, en formant des bromamines. Contrairement aux chloramines, ces dernières ne sont ni odorantes ni irritantes, et elles ont un léger effet biocide.
Comme le chlore, les bâtonnets de brome sont à déposer dans le panier des skimmers ou dans des distributeurs flottants. Mais, moins sensible aux UV que le chlore, le brome convient bien aux piscines très ensoleillées.
Son efficacité est peu influencée par l'élévation du pH. C'est pourquoi il est utilisable dans les eaux très basiques et n'appelle pas de correction acide du pH. Sa plage optimale de pH est comprise entre 7,4 et 7,6. Il est actif dans l'eau de mer, dont le pH peut dépasser légèrement 8.
Son emploi en doseur automatique est conseillé. Sa concentration dans le bain, entre 2 et 3 mg/litre, est contrôlée par des trousses colorimétriques « Brome-pH ». Au même titre que le chlore, il est efficace en traitement de choc.
Le brome est compatible avec le traitement au chlore non stabilisé (hypochlorite de calcium ou de lithium). S'il est moins volatil que le chlore non stabilisé, le brome l'est davantage que le chlore stabilisé. Sa consommation et son coût s'en ressentent. »
« Le traitement de l'eau, lui, est strictement encadré par le code de la Santé publique, notamment sur l'utilisation des produits chimiques.
Au-delà d'un filtre fonctionnant perpétuellement, des substances désinfectantes telles que du chlore, de l'ozone ou du brome doivent être utilisées pour nettoyer et purifier.
Si le chlore a aujourd'hui mauvaise presse pour ses multiples désavantages, notamment odorant et irritant qu'on lui connaît, il reste toujours le moins onéreux et un des plus efficaces.
Plus cher, le brome est aussi performant que le chlore, surtout associé à de l'oxygène actif, et possède moins d'inconvénients. Ses effluves sont moins prégnantes et aucune démangeaison n'est à redouter.
L'ozone, encore plus onéreux, révèle toutefois un procédé vertueux d'oxygénation, qui permet de nettoyer naturellement tout en limitant l'usage d'un autre produit plus nocif. »
source : Concevoir et gérer un centre aquatique public / Collectivités locales - mardi 22 mars 2016
Enfin, voici un tableau comparatif des produits de traitement de l'eau en piscines publiques :
source : Concevoir et construire des piscines publiques à basse consommation d'énergie et d'eau / Alain Garnier
Voici tout d'abord une présentation du brome, extraite de L'indispensable pour votre piscine, un livre écrit par Robert Belmas :
«
Comme ce dernier, c'est un oxydant puissant.
Ses composés, plus stables que ceux du chlore, ne requièrent pas de stabilisant : le risque de surstabilisation est écarté.
Vous le trouvez chez votre revendeur sous la forme de composés blancs présentés en granulés, en pastilles ou en bâtonnets, associé à une petite proportion de chlore ou de persulfate de potassium qui catalysent son action.
Comme le chlore, les bâtonnets de brome sont à déposer dans le panier des skimmers ou dans des distributeurs flottants. Mais, moins sensible aux UV que le chlore, le brome convient bien aux piscines très ensoleillées.
Son efficacité est peu influencée par l'élévation du pH. C'est pourquoi il est utilisable dans les eaux très basiques et n'appelle pas de correction acide du pH. Sa plage optimale de pH est comprise entre 7,4 et 7,6. Il est actif dans l'eau de mer, dont le pH peut dépasser légèrement 8.
Son emploi en doseur automatique est conseillé. Sa concentration dans le bain, entre 2 et 3 mg/litre, est contrôlée par des trousses colorimétriques « Brome-pH ». Au même titre que le chlore, il est efficace en traitement de choc.
Le brome est compatible avec le traitement au chlore non stabilisé (hypochlorite de calcium ou de lithium). S'il est moins volatil que le chlore non stabilisé, le brome l'est davantage que le chlore stabilisé. Sa consommation et son coût s'en ressentent. »
« Le traitement de l'eau, lui, est strictement encadré par le code de la Santé publique, notamment sur l'utilisation des produits chimiques.
Au-delà d'un filtre fonctionnant perpétuellement, des substances désinfectantes telles que du chlore, de l'ozone ou du brome doivent être utilisées pour nettoyer et purifier.
Si le chlore a aujourd'hui mauvaise presse pour ses multiples désavantages, notamment odorant et irritant qu'on lui connaît, il reste toujours le moins onéreux et un des plus efficaces.
L'ozone, encore plus onéreux, révèle toutefois un procédé vertueux d'oxygénation, qui permet de nettoyer naturellement tout en limitant l'usage d'un autre produit plus nocif. »
source : Concevoir et gérer un centre aquatique public / Collectivités locales - mardi 22 mars 2016
Enfin, voici un tableau comparatif des produits de traitement de l'eau en piscines publiques :
source : Concevoir et construire des piscines publiques à basse consommation d'énergie et d'eau / Alain Garnier
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