Question d'origine :
Bonjour,
Je me demandais si nous avons des documents qui explique comment Gaston Leroux s'est intéressé à l'Opéra et s'en est inspiré pour son fameux livre "Le Fantôme de l'Opéra" publié en 1910.
Je vous remercie.
Très cordialement.
Réponse du Guichet
bml_litt
- Département : Langues et Littératures
Le 30/09/2016 à 08h53
Bonjour,
Pour commencer, nous vous renvoyons à cette précédente question du Guichet, qui vous apportera de nombreux éléments : Existence du Fantôme de l’Opéra.
Gaston Leroux a choisi de placer l’intrigue de son roman à l’Opéra Garnier car de nombreux évènements mystérieux s’étaient déroulés lors de la construction et de l’ouverture du bâtiment.
L’article du Figaro Le mythique fantôme de l’opéra revient hanter Paris publié lors de la présentation de la comédie musicale inspirée de l’œuvre de Gaston Leroux, revient sur l’histoire de l’écriture :
« Journaliste, Gaston Leroux s'est souvenu d'un incendie de 1873 au cours duquel un pianiste eut le visage brûlé et perdit sa fiancée, une ballerine. »
C’est à partir de ce fait divers que Gaston Leroux développe son récit. Cet incendie n’a pas eu lieu directement à l’Opéra Garnier mais dans un conservatoire parisien comme le relate l’article Qui était vraiment le fantôme de l’Opéra Garnier ? :
« Tout commence le 28 octobre 1873 : un jeune pianiste aurait eu le visage brûlé dans l incendie du conservatoire de la rue Le Peletier. Sa fiancée, une ballerine du conservatoire, y aurait alors perdu la vie. Inconsolable et défiguré, il aurait trouvé refuge dans les souterrains de l’Opéra Garnier, alors en pleine construction.
C’est donc à l’intérieur du palais Garnier que l’homme, Ernest, séjourna jusqu’à sa mort. Celui ci aurait d’ailleurs vécu à proximité du lac d’eau présent sous l’Opéra et servant de réserve d’eau en cas d’incendie. Il consacra la fin de sa vie à son art et à l’achèvement de son œuvre, un hymne à amour et à la mort. Celui-ci serait mort dans les sous-sols. Son cadavre n’ayant jamais été retrouvé on pense qu’il fut confondu avec les corps des communards.
Mais l’histoire va prendre un autre tournant en 1910. Un écrivain, Gaston Leroux, s’inspire alors de la légende et de plusieurs évènements troublants pour écrire son célèbre roman : Le Fantôme de l’Opéra.
[…]
L’histoire fait alors le tour du monde. Dans son roman, Gaston Leroux parle du mystérieux occupant des souterrains du Palais Garnier. Mais, loin d’avoir inventé cette histoire, l’auteur s’est inspiré d’évènements inexpliqués que l’on attribue à Ernest le pianiste dévoré par les flammes.
Le 20 mai 1896, dans les fastes du Palais Garnier, le grand lustre de la salle se décroche et tue un spectateur pendant une représentation du Faust de Gounod. La légende rapporte que ce spectateur était assis à la place numéro 13.
Par la suite, une série de phénomènes étranges accrédite la présence du fantôme : un machiniste est retrouvé pendu, on aurait pu conclure à un suicide, sauf que la corde manque ! Peu après, une danseuse perd la vie après une chute depuis une galerie. […] »
Ces éléments ont permis à Gaston Leroux d’accréditer son récit, c’est peut-être l’une des raisons qui ont rendu son roman si célèbre !
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter les documents suivants :
- Gaston Leroux et les oeuvres noires : la littérature dans les ombres, textes réunis par Isabelle Casta.
- L’article Le fantôme de l’Opéra dans l’Encyclopédie Universalis. (accessible pour les abonnés de la bibliothèque).
- La légende du fantôme de l’Opéra Garnier sur Mille choses à Paris.
Bonne journée.
Pour commencer, nous vous renvoyons à cette précédente question du Guichet, qui vous apportera de nombreux éléments : Existence du Fantôme de l’Opéra.
Gaston Leroux a choisi de placer l’intrigue de son roman à l’Opéra Garnier car de nombreux évènements mystérieux s’étaient déroulés lors de la construction et de l’ouverture du bâtiment.
L’article du Figaro Le mythique fantôme de l’opéra revient hanter Paris publié lors de la présentation de la comédie musicale inspirée de l’œuvre de Gaston Leroux, revient sur l’histoire de l’écriture :
« Journaliste, Gaston Leroux s'est souvenu d'un incendie de 1873 au cours duquel un pianiste eut le visage brûlé et perdit sa fiancée, une ballerine. »
C’est à partir de ce fait divers que Gaston Leroux développe son récit. Cet incendie n’a pas eu lieu directement à l’Opéra Garnier mais dans un conservatoire parisien comme le relate l’article Qui était vraiment le fantôme de l’Opéra Garnier ? :
« Tout commence le 28 octobre 1873 : un jeune pianiste aurait eu le visage brûlé dans l incendie du conservatoire de la rue Le Peletier. Sa fiancée, une ballerine du conservatoire, y aurait alors perdu la vie. Inconsolable et défiguré, il aurait trouvé refuge dans les souterrains de l’Opéra Garnier, alors en pleine construction.
C’est donc à l’intérieur du palais Garnier que l’homme, Ernest, séjourna jusqu’à sa mort. Celui ci aurait d’ailleurs vécu à proximité du lac d’eau présent sous l’Opéra et servant de réserve d’eau en cas d’incendie. Il consacra la fin de sa vie à son art et à l’achèvement de son œuvre, un hymne à amour et à la mort. Celui-ci serait mort dans les sous-sols. Son cadavre n’ayant jamais été retrouvé on pense qu’il fut confondu avec les corps des communards.
Mais l’histoire va prendre un autre tournant en 1910. Un écrivain, Gaston Leroux, s’inspire alors de la légende et de plusieurs évènements troublants pour écrire son célèbre roman : Le Fantôme de l’Opéra.
[…]
L’histoire fait alors le tour du monde. Dans son roman, Gaston Leroux parle du mystérieux occupant des souterrains du Palais Garnier. Mais, loin d’avoir inventé cette histoire, l’auteur s’est inspiré d’évènements inexpliqués que l’on attribue à Ernest le pianiste dévoré par les flammes.
Le 20 mai 1896, dans les fastes du Palais Garnier, le grand lustre de la salle se décroche et tue un spectateur pendant une représentation du Faust de Gounod. La légende rapporte que ce spectateur était assis à la place numéro 13.
Par la suite, une série de phénomènes étranges accrédite la présence du fantôme : un machiniste est retrouvé pendu, on aurait pu conclure à un suicide, sauf que la corde manque ! Peu après, une danseuse perd la vie après une chute depuis une galerie. […] »
Ces éléments ont permis à Gaston Leroux d’accréditer son récit, c’est peut-être l’une des raisons qui ont rendu son roman si célèbre !
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter les documents suivants :
- Gaston Leroux et les oeuvres noires : la littérature dans les ombres, textes réunis par Isabelle Casta.
- L’article Le fantôme de l’Opéra dans l’Encyclopédie Universalis. (accessible pour les abonnés de la bibliothèque).
- La légende du fantôme de l’Opéra Garnier sur Mille choses à Paris.
Bonne journée.
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