Albert Camus

Réponse du département Langues et Littératures

Bonjour,

Il est vrai qu’une lecture ou relecture de L’été d’Albert Camus nous permettrait de vous adresser une réponse plus complète, voire plus complexe que celle qui va suivre, mais cela nous est malheureusement matériellement impossible.

La phrase citée par vous est extraite du magnifique « Retour à Tipasa » où, seize ans après « Noces », la beauté finit par irradier, indispensable complément de la justice.

L’explication de l’affirmation « Mais rien n’est vrai qui force à exclure » est en fait contenue dans les deux phrases qui suivent : « La beauté isolée finit par grimacer, la justice solitaire finit par opprimer. Qui veut servir l’un à l’exclusion de l’autre ne sert personne ni lui-même, et, finalement, sert deux fois l’injustice ».

Nous vous dirigeons vers l’article de Grégoire LEMENAGER sur ce court recueil de textes lyriques et passionnés qu’est l’Eté (1954), paru le 8 août 2013 dans le Nouvelobs (et dont le début n’est pas dépourvu d’humour.)
L’été d’Albert Camus

Bel été !

Cordialement