Question d'origine :
Bonjour,
dernièrement je suis allé dans un salon où on m'a affirmé qu'il existe des lunettes spéciales pour écran d’ordinateur qui filtre le rayonnement.
Or mon opticien m'a affirmé que ce n'était qu'au stade de projet.
Qui a raison ?
Si c'est réel, quels sont les critères d’achat
bonne journée et merci d'avance pour vos recherches qui peuvent en intéresser plus d'un (e) si le produit existe !!
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 12/02/2015 à 15h02
Bonjour,
Certaines marques d’optique proposent effectivement des lunettes de protection contre le rayonnement des ordinateurs mais leur effet n’est pas démontré, tout comme la nocivité du rayonnement sur les yeux.
C’est la lumière bleue qui est accusée d’abîmer les yeux, et c’est contre cette lumière que les lunettes protègent. Cette lumière est émise par les écrans de type LED (ordinateurs, télévisions, tablettes…).
Le journal Le Figaro a proposé un article sur les maux des yeux :
« Ce phénomène [un effort qui peut fatiguer la vue] pourrait en outre être aggravé par les effets de la lumière bleue émise par les écrans LED (téléviseurs, tablettes, ordinateurs portables). Cette longueur d'onde pénètre moins bien dans l'œil quand le film lacrymal est insuffisant ou de mauvaise qualité, notamment en cas de sécheresse oculaire, de sorte que l'image est moins nette et que la vue fatigue plus vite. En outre, cette longueur d'onde favoriserait le vieillissement de la rétine lorsque celle-ci est altérée. «Les Japonais ont déjà adopté des mesures préventives en développant des lunettes pour ordinateurs anti-lumière bleue. En France, certains implants utilisés en cas d'opération de la cataracte filtrent également certaines longueurs d'onde dans les bleus», détaille Christophe Baudoin.
«Malgré tous ces inconvénients, les écrans ne sont pas dangereux à proprement parler, rappelle ce dernier. Ils ne sont notamment pas associés à un risque de myopie comme cela avait été suggéré à une époque.» En outre, plusieurs mesures peuvent améliorer le confort visuel: cligner souvent des yeux, placer son écran plus bas que ses yeux, déplacer régulièrement son regard, porter une correction optique adaptée à sa vue, utiliser si besoin des larmes artificielles (sérum physiologique) et surtout faire des pauses. »
Cette lumière serait donc nocive pour l’œil. En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a étudié les effets sanitaires de cette lumière et voici leurs recommandations :
« Les diodes électroluminescentes (LED) sont des sources d’éclairage en plein développement technologique et économique. Utilisées depuis de nombreuses années dans l’électronique, elles trouvent aujourd’hui une utilisation dans des systèmes d’éclairage à part entière. À ce jour, la méthode la plus rentable économiquement pour fabriquer des LED consiste à combiner une diode émettant une longueur d'onde courte (dans le bleu) avec un luminophore jaune, pour produire de la lumière blanche. Des composantes intenses dans la partie bleue du spectre de la lumière émise par les LED, ainsi que les intensités de rayonnement associées posent la question de nouveaux risques sanitaires liés à ces sources d’éclairage. Dans ce contexte, l’Anses a publié en octobre 2010 un rapport sur les effets sanitaires des systèmes d'éclairage utilisant des LED, assorti de recommandations visant notamment à mieux encadrer la mise sur le marché de ces produits.
[…]
Recommandations
Sur la base de ces différents constats, l’Anses, a considéré qu’il estnécessaire de restreindre la mise sur le marché « grand public » des systèmes d’éclairage à LED pour n’autoriser que des LED ne présentant pas plus de risques liés à la lumière bleue que les éclairages traditionnels. Par ailleurs, l’Anses recommande d’adapter la norme NF EN 62 471 relative à la sécurité photobiologique des lampes aux spécificités des LED et de prendre en compte les populations sensibles et les personnes particulièrement exposées (certaines populations de travailleurs : installateurs éclairagistes, métiers du spectacle, etc.).
L’Anses recommande également que les normes relatives au confort et à l’ergonomie visuelle soient respectées sur les lieux de travail et dans les foyers domestiques. Dans ce sens,l’Anses recommande de diminuer les luminances des LED, notamment par des dispositifs optiques ou des luminaires adaptés, pour limiter les risques d’éblouissement.
Afin de mieux informer le consommateur, l’Anses recommande également que l’étiquetage informatif des systèmes d’éclairage présente clairement des informations concernant la qualité de la lumière et le niveau de sécurité photobiologique selon la norme NF EN 62 471. »
L’agence recommande donc de diminuer l’intensité d’éclairage des habitations et des écrans pour réduire l’influence de la lumière bleue sur la vision.
Le professeur Jean-François Korobelnik, président de la Société française d'ophtalmologie, a donné une interview sur le sujet au journal Métronews durant laquelle il remet en cause l'étude et la nocivité de la lumière bleue:
« Des lunettes qui vous font voir la vie en jaune... parce que les verres filtrent la lumière bleue. Cette innovation est proposée par les lunettiers comme Essilor et Hoya, en plus des traitements habituels des verres correcteurs, mais aussi par des marques, à l'instar d'Edie&Watson, qui vendent des lunettes qui "ne corrigent pas la vue" mais protègent uniquement des écrans.
Cristallin et rétine abîmés
La lumière bleue est en effet particulièrement émise par les écrans à LED qui nous entourent (ordinateurs, smartphones...). Elle serait impliquée dans des atteintes oculaires, du cristallin (cataracte) et de la rétine (dégénérescence maculaire liée à l'âge).
Toutefois, le docteur Jean-François Korobelnik, président de la Société française d'ophtalmologie (SFO),"doute de l'intérêt d'une protection contre la lumière bleue dans la vie quotidienne". Il rappelle à metronews que les expériences sur lesquelles s'est fondée l'Agence de sécurité sanitaire (Anses) pour émettre des recommandations sur les LED ont été menées avec des lumières intenses et prolongées sur des animaux et des cellules. "Dire que la lumière bleue est très mauvaise est controversé", ajoute-t-il.
Trop concentré sur Candy crush
Sans compter que la fatigue oculaire, les picotements et maux de tête associés ne sont pas dus aux écrans. "Ils ne font que révéler un besoin de petite correction chez des personnes qui ne portaient pas de lunettes, ou des problèmes chez des gens dont les lunettes ne sont pas adaptées. Mais ils ne provoquent pas de problèmes de vue", rappelle le spécialiste. Quant aux yeux qui piquent, "ce n'est pas dû à l'écran lui-même mais à la rareté du clignement des paupières". C'est ça d'être "trop concentré sur Candy crush".
Retenez donc que "la lumière qui provient de vos écrans n'est pas l'objet d'une démarche particulière de prévention chez les ophtalmologistes". Si les industriels font des filtres anti-lumière bleue un élément de vente, alors que le niveau de preuve de leur efficacité est trop faible, c'est surtout parce qu'ils surfent sur votre anxiété. Inquiétez-vous plutôt de votre consommation de cigarettes, le tabac étant un facteur de risque attesté de dégénérescence maculaire. »
Il y a donc controverse sur la nocivité de la lumière bleue sur les yeux. Cette lumière ne serait pas forcément dangereuse pour une personne ayant une bonne vision mais elle pourrait accélérer des pathologies chez des sujets ayant déjà des problèmes de vue.
L’exposition aux lumières des écrans est néanmoins connue pour ces effets néfastes sur le temps d’endormissement, comme l’indique un article des Echos, Passer du temps devant un écran ralentit l’endormissement :
« La lampe qui veille sur le sommeil
Les adolescents qui passent beaucoup de temps devant les écrans (téléviseurs, ordinateurs, tablettes, téléphones portables, consoles de jeux), dorment moins longtemps et ont plus de mal à s’endormir, selon une étude publiée mardi. Réalisée sur 10.000 jeunes norvégiens âgés de 16 à 19 ans, l’étude a notamment montré que les adolescents les plus accros aux écrans avaient un risque accru de mettre plus d’une heure à s’endormir.
Ce risque est augmenté de 49% chez ceux utilisant un écran pendant plus de quatre heures par jour (en dehors des heures scolaires) par rapport à ceux l’utilisant pendant moins d’une heure. Le risque était maximum pour ceux regardant leurs écrans dans l’heure précédant le coucher, selon l’étude publiée dans la revue médicale en ligne BMJ Open .
Un sommeil plus court
Les jeunes étudiés avaient en moyenne besoin de 8 à 9 heures de sommeil pour être en forme le lendemain, mais ceux qui passaient plus de deux heures à envoyer des courriels ou à « chatter » sur internet avaient trois fois plus de risques de dormir moins de cinq heures par nuit. Les chercheurs ont également constaté que ceux qui utilisaient plusieurs appareils dans la journée avaient plus de difficultés à s’endormir et dormaient moins longtemps que ceux n’utilisant qu’un seul appareil.
Ceux utilisant deux ou trois appareils avaient ainsi 50% de chances de dormir moins de cinq heures par nuit que ceux utilisant un seul appareil. Pour ceux en utilisant quatre ou plus, le risque était augmenté de 75%. Pour les chercheurs, dirigés par le Dr Mari Hysing du Centre de recherche de la santé à Bergen (Norvège), il est grand temps que les pouvoirs publics mettent à jour les recommandations concernant les écrans qui pendant longtemps n’ont concerné que le téléviseur.
« Les résultats (de l’étude) confirment la nécessité de recommander la restriction de l’utilisation des médias en général », ajoutent-ils. Ils avancent l’hypothèse que les écrans stimulent le système nerveux et que la lumière émise intervient dans les rythmes circadiens (ou rythmes biologiques), ce qui a un effet négatif sur le sommeil. »
Pour avoir un sommeil réparateur, il faut donc éteindre les écrans plusieurs minutes avant de dormir pour que le corps s’habitue à l’obscurité et qu’il sécrète les hormones nécessaires au sommeil.
L’exposition intense à la lumière des écrans a donc des conséquences sur la santé des utilisateurs, néanmoins, les effets néfastes de la lumière bleue ne sont pas encore démontrés car l’on manque de recul.
Pourtant des entreprises surfent déjà sur cette nouvelle crainte et proposent des lunettes de protection contre la lumière bleue. Nous vous proposons quelques liens vers des sites proposant ces produits ou des avis d’utilisateurs pour que vous puissiez voir ces produits :
- Guide vue.
- Les numériques.
- Lunettes protectrices.
Bonne journée.
Certaines marques d’optique proposent effectivement des lunettes de protection contre le rayonnement des ordinateurs mais leur effet n’est pas démontré, tout comme la nocivité du rayonnement sur les yeux.
C’est la lumière bleue qui est accusée d’abîmer les yeux, et c’est contre cette lumière que les lunettes protègent. Cette lumière est émise par les écrans de type LED (ordinateurs, télévisions, tablettes…).
Le journal Le Figaro a proposé un article sur les maux des yeux :
« Ce phénomène [un effort qui peut fatiguer la vue] pourrait en outre être aggravé par les effets de la lumière bleue émise par les écrans LED (téléviseurs, tablettes, ordinateurs portables). Cette longueur d'onde pénètre moins bien dans l'œil quand le film lacrymal est insuffisant ou de mauvaise qualité, notamment en cas de sécheresse oculaire, de sorte que l'image est moins nette et que la vue fatigue plus vite. En outre, cette longueur d'onde favoriserait le vieillissement de la rétine lorsque celle-ci est altérée. «Les Japonais ont déjà adopté des mesures préventives en développant des lunettes pour ordinateurs anti-lumière bleue. En France, certains implants utilisés en cas d'opération de la cataracte filtrent également certaines longueurs d'onde dans les bleus», détaille Christophe Baudoin.
«Malgré tous ces inconvénients, les écrans ne sont pas dangereux à proprement parler, rappelle ce dernier. Ils ne sont notamment pas associés à un risque de myopie comme cela avait été suggéré à une époque.» En outre, plusieurs mesures peuvent améliorer le confort visuel: cligner souvent des yeux, placer son écran plus bas que ses yeux, déplacer régulièrement son regard, porter une correction optique adaptée à sa vue, utiliser si besoin des larmes artificielles (sérum physiologique) et surtout faire des pauses. »
Cette lumière serait donc nocive pour l’œil. En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a étudié les effets sanitaires de cette lumière et voici leurs recommandations :
« Les diodes électroluminescentes (LED) sont des sources d’éclairage en plein développement technologique et économique. Utilisées depuis de nombreuses années dans l’électronique, elles trouvent aujourd’hui une utilisation dans des systèmes d’éclairage à part entière. À ce jour, la méthode la plus rentable économiquement pour fabriquer des LED consiste à combiner une diode émettant une longueur d'onde courte (dans le bleu) avec un luminophore jaune, pour produire de la lumière blanche. Des composantes intenses dans la partie bleue du spectre de la lumière émise par les LED, ainsi que les intensités de rayonnement associées posent la question de nouveaux risques sanitaires liés à ces sources d’éclairage. Dans ce contexte, l’Anses a publié en octobre 2010 un rapport sur les effets sanitaires des systèmes d'éclairage utilisant des LED, assorti de recommandations visant notamment à mieux encadrer la mise sur le marché de ces produits.
[…]
Recommandations
Sur la base de ces différents constats, l’Anses, a considéré qu’il est
L’Anses recommande également que les normes relatives au confort et à l’ergonomie visuelle soient respectées sur les lieux de travail et dans les foyers domestiques. Dans ce sens,
Afin de mieux informer le consommateur, l’Anses recommande également que l’étiquetage informatif des systèmes d’éclairage présente clairement des informations concernant la qualité de la lumière et le niveau de sécurité photobiologique selon la norme NF EN 62 471. »
L’agence recommande donc de diminuer l’intensité d’éclairage des habitations et des écrans pour réduire l’influence de la lumière bleue sur la vision.
Le professeur Jean-François Korobelnik, président de la Société française d'ophtalmologie, a donné une interview sur le sujet au journal Métronews durant laquelle il remet en cause l'étude et la nocivité de la lumière bleue:
« Des lunettes qui vous font voir la vie en jaune... parce que les verres filtrent la lumière bleue. Cette innovation est proposée par les lunettiers comme Essilor et Hoya, en plus des traitements habituels des verres correcteurs, mais aussi par des marques, à l'instar d'Edie&Watson, qui vendent des lunettes qui "ne corrigent pas la vue" mais protègent uniquement des écrans.
Cristallin et rétine abîmés
La lumière bleue est en effet particulièrement émise par les écrans à LED qui nous entourent (ordinateurs, smartphones...). Elle serait impliquée dans des atteintes oculaires, du cristallin (cataracte) et de la rétine (dégénérescence maculaire liée à l'âge).
Toutefois, le docteur Jean-François Korobelnik, président de la Société française d'ophtalmologie (SFO),
Trop concentré sur Candy crush
Sans compter que la fatigue oculaire, les picotements et maux de tête associés ne sont pas dus aux écrans. "Ils ne font que révéler un besoin de petite correction chez des personnes qui ne portaient pas de lunettes, ou des problèmes chez des gens dont les lunettes ne sont pas adaptées. Mais ils ne provoquent pas de problèmes de vue", rappelle le spécialiste. Quant aux yeux qui piquent, "ce n'est pas dû à l'écran lui-même mais à la rareté du clignement des paupières". C'est ça d'être "trop concentré sur Candy crush".
Il y a donc controverse sur la nocivité de la lumière bleue sur les yeux. Cette lumière ne serait pas forcément dangereuse pour une personne ayant une bonne vision mais elle pourrait accélérer des pathologies chez des sujets ayant déjà des problèmes de vue.
L’exposition aux lumières des écrans est néanmoins connue pour ces effets néfastes sur le temps d’endormissement, comme l’indique un article des Echos, Passer du temps devant un écran ralentit l’endormissement :
« La lampe qui veille sur le sommeil
Les adolescents qui passent beaucoup de temps devant les écrans (téléviseurs, ordinateurs, tablettes, téléphones portables, consoles de jeux), dorment moins longtemps et ont plus de mal à s’endormir, selon une étude publiée mardi. Réalisée sur 10.000 jeunes norvégiens âgés de 16 à 19 ans, l’étude a notamment montré que les adolescents les plus accros aux écrans avaient un risque accru de mettre plus d’une heure à s’endormir.
Ce risque est augmenté de 49% chez ceux utilisant un écran pendant plus de quatre heures par jour (en dehors des heures scolaires) par rapport à ceux l’utilisant pendant moins d’une heure. Le risque était maximum pour ceux regardant leurs écrans dans l’heure précédant le coucher, selon l’étude publiée dans la revue médicale en ligne BMJ Open .
Un sommeil plus court
Les jeunes étudiés avaient en moyenne besoin de 8 à 9 heures de sommeil pour être en forme le lendemain, mais ceux qui passaient plus de deux heures à envoyer des courriels ou à « chatter » sur internet avaient trois fois plus de risques de dormir moins de cinq heures par nuit. Les chercheurs ont également constaté que ceux qui utilisaient plusieurs appareils dans la journée avaient plus de difficultés à s’endormir et dormaient moins longtemps que ceux n’utilisant qu’un seul appareil.
Ceux utilisant deux ou trois appareils avaient ainsi 50% de chances de dormir moins de cinq heures par nuit que ceux utilisant un seul appareil. Pour ceux en utilisant quatre ou plus, le risque était augmenté de 75%. Pour les chercheurs, dirigés par le Dr Mari Hysing du Centre de recherche de la santé à Bergen (Norvège), il est grand temps que les pouvoirs publics mettent à jour les recommandations concernant les écrans qui pendant longtemps n’ont concerné que le téléviseur.
« Les résultats (de l’étude) confirment la nécessité de recommander la restriction de l’utilisation des médias en général », ajoutent-ils. Ils avancent l’hypothèse que les écrans stimulent le système nerveux et que la lumière émise intervient dans les rythmes circadiens (ou rythmes biologiques), ce qui a un effet négatif sur le sommeil. »
Pour avoir un sommeil réparateur, il faut donc éteindre les écrans plusieurs minutes avant de dormir pour que le corps s’habitue à l’obscurité et qu’il sécrète les hormones nécessaires au sommeil.
L’exposition intense à la lumière des écrans a donc des conséquences sur la santé des utilisateurs, néanmoins, les effets néfastes de la lumière bleue ne sont pas encore démontrés car l’on manque de recul.
Pourtant des entreprises surfent déjà sur cette nouvelle crainte et proposent des lunettes de protection contre la lumière bleue. Nous vous proposons quelques liens vers des sites proposant ces produits ou des avis d’utilisateurs pour que vous puissiez voir ces produits :
- Guide vue.
- Les numériques.
- Lunettes protectrices.
Bonne journée.
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