Question d'origine :
pourquoi au moyen âge, mangeait on à deux dans la même ecueille?
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 30/10/2014 à 13h47
Bonjour,
C'est dans l'ouvrage La gastronomie au moyen âge : 150 recettes de France et d’Italie que l'on trouve la réponse à votre question :
Le rituel du repas médiéval est régi à la fois par des considérations morales et des contraintes matérielles. Même à la table des plus grands, chaque convive ne dispose pas nécessairement de couverts individuels. Bien souvent, il faut partager avec un inconnu son écuelle, son verre, et son tranchoir – cette tranche de pain, planche de bois ou plaque d’étain sur laquelle on disposait les mets solides. Ce qui supposait de la part des deux mangeurs une attention réciproque et un respect de l’éthique chrétienne et humaniste de tempérance : manger peu, ne pas se précipiter sur la nourriture, ne pas choisir pour soi les meilleurs morceaux.
Avant de passer à table, il est de règle de se laver les mains, geste certes symbolique qui a subsisté comme tel dans l’office de la messe pour la célébration de l’Eucharistie, mais qui relève aussi d’un souci d’hygiène puisqu’on saisit la plupart des aliments avec la main. Pour les mets liquides ou les sauces, une cuiller, individuelle le plus souvent, sert à puiser dans l’écuelle partagée avec le voisin de table, ou même directement dans le plat commun.
C'est dans l'ouvrage La gastronomie au moyen âge : 150 recettes de France et d’Italie que l'on trouve la réponse à votre question :
Le rituel du repas médiéval est régi à la fois par des considérations morales et des contraintes matérielles. Même à la table des plus grands, chaque convive ne dispose pas nécessairement de couverts individuels. Bien souvent, il faut partager avec un inconnu son écuelle, son verre, et son tranchoir – cette tranche de pain, planche de bois ou plaque d’étain sur laquelle on disposait les mets solides. Ce qui supposait de la part des deux mangeurs une attention réciproque et un respect de l’éthique chrétienne et humaniste de tempérance : manger peu, ne pas se précipiter sur la nourriture, ne pas choisir pour soi les meilleurs morceaux.
Avant de passer à table, il est de règle de se laver les mains, geste certes symbolique qui a subsisté comme tel dans l’office de la messe pour la célébration de l’Eucharistie, mais qui relève aussi d’un souci d’hygiène puisqu’on saisit la plupart des aliments avec la main. Pour les mets liquides ou les sauces, une cuiller, individuelle le plus souvent, sert à puiser dans l’écuelle partagée avec le voisin de table, ou même directement dans le plat commun.
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