Question d'origine :
Bonjour,
Au tout début du siècle dernier, l'encre utilisée par les notaires et autres officiers publics des grandes villes, pour écrire les actes notariés, était-elle noire ou violette ? Ou bien les deux types d'encre étaient-ils utilisés ?
Merci.
Réponse du Guichet
gds_ah
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 02/12/2011 à 09h32
Bonjour,
Une question-réponse antérieure du Guichet du Savoir se rapproche de votre interrogation : Cette question, intitulée encres et papiers des notaires, précise :
« L’encre des notaires de J. Herbin que vous citez est une encre reconnue pour sa permanence en raison de la présence de tanin. Elle a la propriété de noircir au fil des ans, ainsi que l’indique le site de la société J. Herbin. » (notons que certains liens vers différents sites ne fonctionnent plus).
Le site de J. Herbin présente cette encre authentique : jherbin.fr
Le site paperandco.com indique que cette encre violette qui noircit avec le temps, appelée aussi encre authentique, encre des notaires, existe depuis 1670.
Nous pouvons ainsi envisager que cette encre était aussi utilisée au début du XXe siècle.
Nous avons procédé à des recherches sur Google, et consulté le catalogue de la bibliothèque municipale de Lyon, et Catalogue +, nous avons trouvé deux références, dont une disponible à la bibliothèque de la Part-Dieu.
Les actes notariés source de l'histoire sociale, XVIe-XIXe siècles : actes / du Colloque de Strasbourg, mars 1978 ; réunis par Bernard Vogler,... ; avant-propos par Georges Livet,... (Strasbourg, ISTRA, 1979 68 ; Colmar: Imprimerie des Editions d'Alsace)
Ce livre ne mentionne pas l’encre utilisée par les notaires.
Les Archives : mémoire de la France / Jean-Pierre Babelon ; avec la collaboration de Philippe Barbat, Luc Forlivesi, Patricia Gillet... [et al.] (Paris, Gallimard, DL 2008).
Cet ouvrage est disponible dans les bibliothèques d’arrondissement comme vous le verrez sur la notice bibliographique.
La chambre des notaires du Rhône interrogée sur la question apportera sa réponse prochainement pour confirmer ou infirmer ces hypothèses.
Une question-réponse antérieure du Guichet du Savoir se rapproche de votre interrogation : Cette question, intitulée encres et papiers des notaires, précise :
« L’encre des notaires de J. Herbin que vous citez est une encre reconnue pour sa permanence en raison de la présence de tanin. Elle a la propriété de noircir au fil des ans, ainsi que l’indique le site de la société J. Herbin. » (notons que certains liens vers différents sites ne fonctionnent plus).
Le site de J. Herbin présente cette encre authentique : jherbin.fr
Le site paperandco.com indique que cette encre violette qui noircit avec le temps, appelée aussi encre authentique, encre des notaires, existe depuis 1670.
Nous pouvons ainsi envisager que cette encre était aussi utilisée au début du XXe siècle.
Nous avons procédé à des recherches sur Google, et consulté le catalogue de la bibliothèque municipale de Lyon, et Catalogue +, nous avons trouvé deux références, dont une disponible à la bibliothèque de la Part-Dieu.
Les actes notariés source de l'histoire sociale, XVIe-XIXe siècles : actes / du Colloque de Strasbourg, mars 1978 ; réunis par Bernard Vogler,... ; avant-propos par Georges Livet,... (Strasbourg, ISTRA, 1979 68 ; Colmar: Imprimerie des Editions d'Alsace)
Ce livre ne mentionne pas l’encre utilisée par les notaires.
Les Archives : mémoire de la France / Jean-Pierre Babelon ; avec la collaboration de Philippe Barbat, Luc Forlivesi, Patricia Gillet... [et al.] (Paris, Gallimard, DL 2008).
Cet ouvrage est disponible dans les bibliothèques d’arrondissement comme vous le verrez sur la notice bibliographique.
La chambre des notaires du Rhône interrogée sur la question apportera sa réponse prochainement pour confirmer ou infirmer ces hypothèses.
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