Question d'origine :
bonjour,
je cherche des informations sur les couleurs des fleuves RHONE et SAONE ainsi que des documents historiques contes et légendes pourquoi pas sur la "rencontre" de ces 2 fleuves.
Merci d'avances
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 02/12/2011 à 14h57
L’eau reflète bien sûr la couleur du ciel, pourtant, en regardant les photos aériennes, on voit en effet très nettement une importante différence de couleur entre le Rhône et la Saône.
La couleur des fleuves dépend en fait de la nature des matières transportées. La Saône contient beaucoup de limon et de boue qui génèrent une eau marron alors que le Rhône alimenté par les rivières de montagne a une eau plus claire, un fond moins limoneux.
Autre exemple : sur ce site consacré au fleuve Amazone, on peut lire :
Les confluences entraînent parfois des phénomènes spectaculaires. Ainsi, à la rencontre de l'Amazone et du Negro, les eaux des deux fleuves ne se mélangent pas sur plusieurs kilomètres, tant elles sont abondantes et leurs caractéristiques différentes.
Nous n’avons pas trouvé de légendes sur la rencontre des deux fleuves. D'autre part, de manière générale, pour le Rhône, les légendes concernent plutôt le sud et le haut Rhône. Quelques exemples trouvés cependant :
A Lyon, un animal de légende, le Mâchecroutte hante les eaux sous le pont de la Guillotière.
Dans « l’ourgon de la Saône », le fantôme des brouillards guète les mariniers dans la région de Thoissey. A lire dans le recueil : Contes du Lyonnais, Hachette, 1978.
Autre légende : « Le vieux pont de la Saône » où il est question de la fête des Merveilles en 1309 consultable dans : Contes et légendes du Lyonnais de la Bresse et du Bugey, Nathan, 1975.
Voir cette réponse : A propos de la fête des merveilles
A propos du Rhône, parmi « Les soirées fleuves », conférences organisées à la bibliothèque, et à écouter en ligne : Images et littérature, les fonds du fleuve
Extrait de la présentation du DVD :
«(…) Ce défi pour le génie humain, cet univers propice aux découvertes, ce cours d’eau tant nourricier que menaçant qu’est le Rhône fait de lui une source d’inspiration pour les écrivains. Il apparaît au fil des siècles dans nombre de fictions, témoignages, journaux de voyage, poèmes, pour ne citer que quelques noms, chez Plutarque, M. Scève, Michelet et P. Morand qui le qualifiait de « Mississipi sans crocodiles »
Voir les autres conférences du cycle : les soirées fleuves
A lire également :
-Légendes de l’eau, par Jean-Pierre Nouhaud, 2008
-Lyon : le Confluent : derrière les voutes, par Maryannick Chalabi, Véronique Belle, Nadine Halitim-Dubois, éd. 2005, notamment le chapitre, Un territoire gagné sur les eaux.
-Le confluent du Rhône et de la Saône, par Marius Audin, 1919
- Les rubriques « Confluent », « Rhône » et « Saône » du Dictionnaire historique de Lyon,
Extrait et fin de la rubrique Confluent :
(…) Cette évocation de la féminité de la rivière et de la masculinité du fleuve – déjà illustrée par les sculptures des frères Coustou aujourd’hui installées, place Bellecour, de part et d’autre du « cheval de bronze », et par l’œuvre sculptée d’André Vermare installée, place des Cordeliers, sur le perron du Palais du commerce – fait de la confluence, symbole sexué, une matrice de l’égrégore ou âme mystique, voire occulte, de Lyon. Comme si cette confluence était aussi, par tout ce que les deux cours d’eau représentent une matrice identitaire de Lyon.
-Notre dossier repères : Lyon se penche sur ses berges : le confluent
La maison du fleuve Rhône à Givors est la référence pour tout ce qui concerne ce fleuve.
Sur fleuverhone.com, vous pouvez accéder à une foire aux questions.
DANS NOS COLLECTIONS :
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