Question d'origine :
Cher Guichet,
Par "intelligentes", j'entends, des femmes qui ne sont pas seulement des sujets et des objets de l'amour, des femmes qui existent aussi autrement.
Dans la tragédie, certes, on trouve des femmes de pouvoir, même si ce pouvoir est mis souvent en balance avec leurs sentiments.
Mais dans les autres pièces...
Célimène, je pense, est une beau personnage de femme qui n'est pas simplement une amoureuse!
Avez-vous d'autres exemples à me donner???? Je cherche, je cherche… AIdez-moi s'il vous plaît !
Dans l'espoir…
Merci
Folle du Logis
Réponse du Guichet
bml_spec
- Département : Arts Vivants
Le 09/04/2011 à 08h56
Bonjour,
Pour nous guider dans nos recherches, pourriez-vous s'il vous plaît préciser votre demande : période (plutôt théâtre classique ?) ; genre... ?
Veuillez poser une nouvelle question afin de préciser votre demande.
En vous remerciant par avance.
[686]TH792[686]
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 09/04/2011 à 10h58
Cher Guichet,
J'essaye de préciser ma question précédente.
Je voulais trouver des personnages de femmes dans le théâtre surtout français mais d'autres pays égaleent (surtout entre le 16e-17e et le début du 20e siècle),qui ne soit pas seulement, dans la dramaturgie, une amoureuse, ou une femme aimée.
Je trouve que Célimène est un personnage de femme qui n'est pas une amoureuse! Elle agit pour son plaisir, sorte peut-être de Dom Juan féminin, et revendique sa liberté.
Elle n'est pas "victime de l'amour".
Médée, Andromaque, Hermione, Phèdre, Elvire, les héroïnes de Marivaux, et même celles de Musset: leur grande préoccupation est l'amour et le mariage.
Y a-t il des personnages féminins, à votre connaissance, dont ce n'est pas la préoccupation principale !
Merci
Folle du Logis
J'essaye de préciser ma question précédente.
Je voulais trouver des personnages de femmes dans le théâtre surtout français mais d'autres pays égaleent (surtout entre le 16e-17e et le début du 20e siècle),qui ne soit pas seulement, dans la dramaturgie, une amoureuse, ou une femme aimée.
Je trouve que Célimène est un personnage de femme qui n'est pas une amoureuse! Elle agit pour son plaisir, sorte peut-être de Dom Juan féminin, et revendique sa liberté.
Elle n'est pas "victime de l'amour".
Médée, Andromaque, Hermione, Phèdre, Elvire, les héroïnes de Marivaux, et même celles de Musset: leur grande préoccupation est l'amour et le mariage.
Y a-t il des personnages féminins, à votre connaissance, dont ce n'est pas la préoccupation principale !
Merci
Folle du Logis
Réponse du Guichet
bml_spec
- Département : Arts Vivants
Le 13/04/2011 à 08h36
Bonjour,
Merci d’avoir précisé votre question qui, malgré tout, nous a laissés quelque peu perplexes !
A l’heure d’entreprendre vaillamment notre recherche, plusieurs difficultés se sont présentées à nous :
- votre critère d’« intelligence » est subtil et vous en donnez de plus une définition très personnelle ;
- « l’intelligence » n’est pas l’apanage des héroïnes mais peut aussi se rencontrer chez des personnages féminins secondaires ; il faudrait donc avoir le temps d’analyser le détail des pièces.
- la période de référence que vous donnez est assez vaste, et il était facile de se perdre en chemin…
Pour tenter de défricher le terrain, nous avons effectué des recherches sur Internet, en testant différents mots-clefs : « femmes intelligentes au théâtre », « héroïnes au théâtre », « personnages féminins au théâtre », « femmes libérées au théâtre »… Nous n’avons pas trouvé de classement des « femmes les plus intelligentes au théâtre », cela aurait été trop simple !
Les deux bibliographies suivantes, trouvées sur le portail de l’enseignement des lettres, vous donneront peut-être des idées :
Où vous trouverez mentionnés des personnages des femmes qui se « libèrent » sexuellement et accèdent à une forme de pouvoir. Difficile d’échapper à ces thèmes que vous souhaiteriez voir évités !
Sinon, nous pensons aussi à la
Finalement, votre question donne l’occasion de pointer celle, plus vaste, de la
Votre remarque sur le lien quasi indissoluble entre les personnages féminins et la thématique amoureuse rejoint bien ce constat. Femmes amoureuses, femmes de pouvoir : le personnage de la femme au théâtre ne serait-il pas avant tout le reflet de préoccupations toute masculines ?
Dans la seconde moitié XXème siècle, on observe une relative percée des femmes au théâtre, que ce soit à l’écriture ou à la mise en scène. Mis en scène par des femmes, des personnages féminins sont ainsi sortis de l’ombre et se sont étoffés au passage :
« (…) dans Le Roi Lear, Chantal Morel est sensible au désarroi des «méchantes » filles de Lear épuisées par les exigences de leur père. Souvent les metteuses en scène s’attachent à explorer une personnalité féminine, à la recherche de sensibilités proches des leurs, parfois pour faire connaître des méconnues ou des oubliées.
C’est ainsi que Anne Delbée a fait revivre Camille Claudel, avec le succès que l’on connaît, que Anne-Marie Lazarini monte deux spectacles sur Virginia Woolf Des Cailloux dans les poches et Un Silence à soi, et un spectacle sur Katherine Mansfield Le Deuil éclatant du bonheur. Viviane Théophilidès crée Ida de Gertrude Stein, tandis que Rachel Salik monte un spectacle sur Suzanne Lenglen, Gertrude morte l’après-midi sur l’amour de Gertrude Stein et d’Alice Toklas, La Vie matérielle de Marguerite Duras et dernièrement fait revivre en scène la merveilleuse Dorothy Parker, dans un spectacle avec quatre comédiennes, une comédie musicale pleine d’esprit à la gaîté pessimiste. » (« Les femmes et le théâtre », article de Monique Surel-Tupin)
Nous regrettons de ne pas pouvoir vous donner d’autres pistes que celles-ci et vous conseillons de poursuivre vos lectures, en élargissant peut-être votre champ de recherche au théâtre contemporain.
Bonnes lectures et bonne chance !
[686]TH792[686]
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 13/04/2011 à 09h03
Réponse du service Guichet du Savoir
Bonjour,
La notion d’intelligence tout comme votre jugement sur les femmes qui vous apparaissent « victimes de l’amour » demeurent très subjectives et il sera, par conséquent, difficile d’établir une liste de pièces de théâtres qui puisse correspondre à vos attentes. Nous essayerons, néanmoins, de vous suggérer quelques lectures.
Pour commencer nous vous renvoyons sur le site fabula.org qui présente des colloques, des ouvrages abordant la thématique des femmes dans le théâtre.
Dans le cadre des femmes s'entêtent nous avions réalisé une bibliographie sur les femmes dans la littérature que nous vous conseillons également.
Nous pourrions peut-être considérer les premières héroïnes cornéliennes qui, bien que souvent amoureuses, revendiquent aussi leur liberté. Ainsi, les premières héroïnes cornéliennes aspirent à leur liberté et à l’épanouissement de leur vie intérieure ; elles réclament toutes le droit d’exister en dehors des contraintes, en dépit des règles, du respect de l’ainé ou de l’amour filial. Attentive à la reconnaissance de ses désirs intimes, à l’émancipation même de sa nature féminine, à la possibilité de vivre, enfin non comme fille ou maîtresse, mais en étant pleinement elle-même dans ses choix, ses erreurs et sa destinée, la femme cornélienne, de Mélite à Polyeucte, et parfois au-delà, est une frondeuse d’instinct et de vocation.
Nous disons « parfois au-delà » parce que la femme cornélienne subit une transformation assez considérable à partir de Pompée. Ou elle se « virilise » à outrance, comme Corneille ou Cléopâtre d’Egypte, ou elle se durcit dans ses ambitions politiques, comme la reine de Syrie (Rodogune), Cléopâtre, ou Sophonisbe, voire Viriate (Sertorius) …
Dans cette approche, Constant Venesoen réfléchit sur la femme cornélienne et l’épreuve de la liberté et relate que, dans la veuve, Doris, excelle dans l’art de l’équivoque. En compagnie de sa mère, Chrysante, elle proclame à la fois, et dans un même souffle, sa liberté et son obéissance à l’autorité maternelle ;
Ainsi,dans les œuvres de Corneille les personnages de Mélite, Cloris, Clarice, Doris, Daphnis, Amarante sont des femmes qui savaient ce qu’elles voulaient, même si elles n’obtenaient pas toujours gain de cause ; qui ne cessèrent de poser la question crucial de leur liberté d’aimer, sinon de leur liberté de vivre .
Source : Corneille apprenti féministe, p. 31 ; p. 35 ; 60.
Emy Batache Watt confirme cette première interprétation puisqu’il écrit que les héros de Corneille semblent voués à l’action et que ses héroïnes elles-mêmes apparaissent plutôt viriles. Une Chimène, une Pauline, une Emilie pensent, souffrent et agissent à la manière des hommes cornéliens. Elles obéissent au même code d’honneur héroïque et elles subordonnent leur amour à leur devoir et aux lois sociales et morales . L’adversité les rend sentencieuses et le malheur fortifie leur résolution. …
Les pièces de Racine présentent, en revanche, des femmes qui, de par leur nature même, poussent leurs passions à l’excès et se montrent aussi acharnées dans leurs amours que dans leurs haines.
Source : Profils des héroïnes raciniennes, p. 32.
Néanmoins, pour paraphraser l’auteur, le monde racinien est essentiellement un monde féminin et ce sont des héroïnes commeAxiane et Cléophile qui tiennent véritablement les rênes de la politique aussi bien que de l’amour.
Par ailleurs, Maurice Abitoul étudie les Dames de coeur et femmes de tête : la femme dans le théâtre de William Shakespeare, et explique qu’il est clair qu’il n’existe pas un personnage féminin shakespeairen à proprement parler mais plutôt une grande diversité de personnages féminins dont la jeune femme d’esprit libre et indépendant (Desdémone dans Othello), innocente et fragile mais capable de braver les interdits (Juliette , dans Roméo et Juliette), l’épouse contestataire (Adriana dans La Comédie des erreurs) ou rebelle (Catarina dans la Mégère apprivoisée), héroïque et loyale (Silvia dans les Deux Gentilshommes de Vérone également) … la femme de tête, clairvoyante et moqueuse (La princesse de France dans Peines d’amour perdues), espiègle et narquoise (Rosaline dans Peines d’amour perdues également), farouche et spirituelle (Béatrice dans Beaucoup de bruit pour rien), lucide et ingénieuse (Rosalinde dans Comme il vous plaira), fière et rusée (Olivia dans la nuit des rois), volontaire et habile (Portia dans le Marchand de Venise), intègre et intransigeante (Isabella dans mesure pour mesure) … parfois ambitieuse jusqu’au crime (Lady Macbeth dans Macbeth).
Source : Dames de coeur et femmes de tête : la femme dans le théâtre de William Shakespeare, p. 7-8.
Dans l’ouvrage le Le personnage de théâtre, Georges Zaragoza s’intéresse entre autres aux relations mère/fille, Père/fille, entre femmes mais aussi maris/femmes.
Il constate notamment dans les rapports conjugaux de fréquentes violences. L’auteur illustre ces propos de nombreux exemples dont la pièceQui a peur de Virginia Woolf ? , d’Albee qui propose une gigantesque scène de ménage entre Martha et George, cette dernière traitant son mari à plusieurs reprises de « pauvre type », de « pantin », de connard », de « lope », de « zéro » ou encore de « porc (…) Il s’agit donc d’agresser l’autre afin de l’affaiblir ou de l’humilier ; l’enjeu étant la conquête du pouvoir. Bien plus qu’aucun dramaturge, Strindberg a été sensible à cette relation entre mari et femme. Sa pièce Père comporte à cet égard une grande scène tout à fait représentative de ce rapport de force, la scène de l’acte II. Le capitaine et sa femme Laura se disputent la garde de leur file Berthe ; pour parvenir à ses fins, laura cherche à prouver que on époux est fou.
Mais sont-ce là les exemples que vous recherchiez ? Peut-on considérer ces personnages comme des paradigmes du « dom Juan féminin, revendiquant sa liberté » ? Nous vous en laissons seule juge.
Pour aller plus loin, affiner vos recherches et vous faire une idée, nous vous suggérons ces quelques lectures qui abordent la place de la femme dans le théâtre mais aussi la femme-auteure :
* Don Quichotte en jupons ou Des effets surprenants de la lecture : essai d'interprétation de la lectrice romanesque au dix-huitième siècle / Jean Mainil, 2007.
* Des liseuses en péril [Livre] : les images des lectrices dans les textes de fiction de "La prétieuse" de l'abbé de Pure à "Madame Bovary" de Flaubert, 1656-1856 / Sandrine Aragon, 2003.
* Des femmes : anthologie / présentation, choix des textes et notes par Cédric Erard et Garance Kutukdjian, 2005.
* Théâtre de femmes de l'Ancien Régime. 01 : XVIe siècle , 2006.
* Théâtre de femmes de l'Ancien Régime. 02 . XVIIe siècle , 2008.
* Images de la femme en Espagne aux XVIe et XVIIe siècles : des traditions aux renouvellements et à l'émergence d'iamges nouvelles / Colloque international [du Centre de recherche sur l'Espagne des XVIe et XVIIe siècles] (Sorbonne et Collège d'Espagne, 28-30 septembre 1992) ; sous la dir. d'Augustin Redondo, 1994.
* La promotion du personnage féminin dans la comédie érudite italienne de la première partie du XVIe siècle / Anne Boulé, 1985.
Bonjour,
La notion d’intelligence tout comme votre jugement sur les femmes qui vous apparaissent « victimes de l’amour » demeurent très subjectives et il sera, par conséquent, difficile d’établir une liste de pièces de théâtres qui puisse correspondre à vos attentes. Nous essayerons, néanmoins, de vous suggérer quelques lectures.
Pour commencer nous vous renvoyons sur le site fabula.org qui présente des colloques, des ouvrages abordant la thématique des femmes dans le théâtre.
Dans le cadre des femmes s'entêtent nous avions réalisé une bibliographie sur les femmes dans la littérature que nous vous conseillons également.
Nous pourrions peut-être considérer les premières héroïnes cornéliennes qui, bien que souvent amoureuses, revendiquent aussi leur liberté. Ainsi, les premières héroïnes cornéliennes aspirent à leur liberté et à l’épanouissement de leur vie intérieure ; elles réclament toutes le droit d’exister en dehors des contraintes, en dépit des règles, du respect de l’ainé ou de l’amour filial. Attentive à la reconnaissance de ses désirs intimes, à l’émancipation même de sa nature féminine, à la possibilité de vivre, enfin non comme fille ou maîtresse, mais en étant pleinement elle-même dans ses choix, ses erreurs et sa destinée, la femme cornélienne, de Mélite à Polyeucte, et parfois au-delà, est une frondeuse d’instinct et de vocation.
Nous disons « parfois au-delà » parce que la femme cornélienne subit une transformation assez considérable à partir de Pompée. Ou elle se « virilise » à outrance, comme Corneille ou Cléopâtre d’Egypte, ou elle se durcit dans ses ambitions politiques, comme la reine de Syrie (Rodogune), Cléopâtre, ou Sophonisbe, voire Viriate (Sertorius) …
Dans cette approche, Constant Venesoen réfléchit sur la femme cornélienne et l’épreuve de la liberté et relate que, dans la veuve, Doris, excelle dans l’art de l’équivoque. En compagnie de sa mère, Chrysante, elle proclame à la fois, et dans un même souffle, sa liberté et son obéissance à l’autorité maternelle ;
Ainsi,
Source : Corneille apprenti féministe, p. 31 ; p. 35 ; 60.
Emy Batache Watt confirme cette première interprétation puisqu’il écrit que les héros de Corneille semblent voués à l’action et que ses héroïnes elles-mêmes apparaissent plutôt viriles.
Les pièces de Racine présentent, en revanche, des femmes qui, de par leur nature même, poussent leurs passions à l’excès et se montrent aussi acharnées dans leurs amours que dans leurs haines.
Source : Profils des héroïnes raciniennes, p. 32.
Néanmoins, pour paraphraser l’auteur, le monde racinien est essentiellement un monde féminin et ce sont des héroïnes comme
Par ailleurs, Maurice Abitoul étudie les Dames de coeur et femmes de tête : la femme dans le théâtre de William Shakespeare, et explique qu’il est clair qu’il n’existe pas un personnage féminin shakespeairen à proprement parler mais plutôt une grande diversité de personnages féminins dont la jeune femme d’esprit libre et indépendant (
Source : Dames de coeur et femmes de tête : la femme dans le théâtre de William Shakespeare, p. 7-8.
Dans l’ouvrage le Le personnage de théâtre, Georges Zaragoza s’intéresse entre autres aux relations mère/fille, Père/fille, entre femmes mais aussi maris/femmes.
Il constate notamment dans les rapports conjugaux de fréquentes violences. L’auteur illustre ces propos de nombreux exemples dont la pièce
Mais sont-ce là les exemples que vous recherchiez ? Peut-on considérer ces personnages comme des paradigmes du « dom Juan féminin, revendiquant sa liberté » ? Nous vous en laissons seule juge.
Pour aller plus loin, affiner vos recherches et vous faire une idée, nous vous suggérons ces quelques lectures qui abordent la place de la femme dans le théâtre mais aussi la femme-auteure :
* Don Quichotte en jupons ou Des effets surprenants de la lecture : essai d'interprétation de la lectrice romanesque au dix-huitième siècle / Jean Mainil, 2007.
* Des liseuses en péril [Livre] : les images des lectrices dans les textes de fiction de "La prétieuse" de l'abbé de Pure à "Madame Bovary" de Flaubert, 1656-1856 / Sandrine Aragon, 2003.
* Des femmes : anthologie / présentation, choix des textes et notes par Cédric Erard et Garance Kutukdjian, 2005.
* Théâtre de femmes de l'Ancien Régime. 01 : XVIe siècle , 2006.
* Théâtre de femmes de l'Ancien Régime. 02 . XVIIe siècle , 2008.
* Images de la femme en Espagne aux XVIe et XVIIe siècles : des traditions aux renouvellements et à l'émergence d'iamges nouvelles / Colloque international [du Centre de recherche sur l'Espagne des XVIe et XVIIe siècles] (Sorbonne et Collège d'Espagne, 28-30 septembre 1992) ; sous la dir. d'Augustin Redondo, 1994.
* La promotion du personnage féminin dans la comédie érudite italienne de la première partie du XVIe siècle / Anne Boulé, 1985.
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