Question d'origine :
Bonjour,
je souhaiterai connaître l'Histoire du cadran solaire que l'on apperçoit en façade du haut d'un immeuble au début de la place maréchal Lyautey à Lyon.
De plus, j'e souhaiterai en savoir un plus sur la petite statue en pierre de la vierge Marie à l'angle de la Rue Pierre Corneille et de la Place Lyautey. Y avait-il un couvent à cet emplacement ?
En vous remerciant d'avance pour les infos.
Réponse du Guichet
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- Département : Documentation régionale
Le 28/06/2007 à 08h52
La statue à l’angle de la rue Pierre Corneille et de la Place Lyautet est décrite ainsi dans un article de « J'habite les Brotteaux » d’octobre 1982 intitulé : Statues de nos coins de rues et de nos places… du 6ème évidemment :
Très jolie statue : Vierge et l’Enfant-Jésus, gracieux bébé potelé, gentiment posé sur le bras gauche de sa mère. Très esthétique sont les plis du manteau. Cette statue est posée dans une niche aux lignes sobres qui met l’ensemble en valeur.
Dans son ouvrage intitulé : Les Madones des rues de Lyon, édité en 1913 André Georges disait : Lyon possède à peu près trois cent madones…..A notre humble connaissance, Lyon est la ville du monde qui présente sur ses maisons le plus d’images saintes.
Selon Marie Gouttard dans : Les Madones de Lyon édité en 1991 :
A ce jour le nombre de ces statues a considérablement diminué ; certaines ont été victimes de l’anticléricalisme, d’autres de l’urbanisme, d’autres de l’érosion du temps, d’autres encore de l’oubli. De nombreuses niches sont à présent désertes. Propriété privée, les statues sont soumises au bon vouloir des propriétaires d’immeubles qui décident seuls – quoique les architectes des Bâtiments de France aient leur mot à dire – de leur entretien. Bien souvent déplacées, cassées au cours de rénovations de façades, décolorées par le temps et l’humidité, le pèlerinage proposé par André George est aujourd’hui raccourci de quelques étapes. Les madones qui restent sont pratiquement toutes à dater des XIXème et XXème siècles, la période révolutionnaires ayant été presque systématiquement fatale à leurs aïeules.
Les deux ouvrages cités précédemment présentent de nombreuses photos des vierges de Lyon dont celle du N° 15 de la place Lyautet.
Les statues de vierges étant si nombreuses à Lyon, on ne peut pas associer systématiquement à leur emplacement l’existence d’un convent.
Nous avons consulté différents documents sur la place Lyautet, le cadran solaire qui décore la façade au n° 2 presque à l’angle du quai de Serbie est parfois mentionné mais malheureusement sans plus de renseignements. Ainsi un article de la revue Rive gauche, n° 56 sur la Place Morand indique : « Au dernier étage de l’immeuble portant le n° 2, coté nord de la place, on peut remarquer un cadran solaire très important sur le sommet de la façade ». Nous avons dans notre fonds des documents sur les cadrans solaires de l’Isère ou de la Savoie mais nous n’avons par contre pas trouvé dans le temps imparti d’ouvrages recensant ou décrivant ceux du Rhône ou ceux de Lyon.
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