Question d'origine :
J'aimerais savoir quels sont les ouvrages de Marcile Ficin disponibles en francais, et ds quelle collection ils ont été édités. J'aimerais aussi une bibliographie sur le neoplatonisme florentin (principalement Ficin et Pic de la Mirandole)
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 24/09/2004 à 11h05
Marsile Ficin (1422-1499) :
né en 1433 à Figline in Valdarno, fils d'un médecin renommé. Il suit son père à Florence lorsque celui-ci va exercer à l'hôpital Santa Maria Nuova, et se destine lui-même à la médecine, mais ses études lui font découvrir la philosophie, vers laquelle l'humaniste C. Landino le pousse également vers 1456. Protégé par Pierozzi (archevêque de Florence) puis par Cosme de Médicis à partir de 1459, il se consacre à la traduction. Il traduit d'abord, en 1463, le Poimandres et d'autres textes du corpus hermétique. A la mort de Cosme (1464) il passe sous la protection de Pierre, puis de Laurent le Magnifique (à partir de 1469). Ce dernier lui donne les moyens de fonder à Carregio l'Académie Platonicienne. En 1473 il est ordonné prêtre. En 1474 il publie le De Christiana Religione, puis en 1482 la Theologia Platonica, deux textes qui tentent la concordance du néoplatonisme et du christianisme. En 1484 il publie son oeuvre maîtresse : la traduction de la totalité des Dialogues de Platon. Il achève en 1486 celle des Ennéades de Plotin, qui ne sera publiée qu'en 1492. Entre 1492 et 1494 Laurent de Médicis, puis Politien, puis Pic meurent. Ficin lui-même meurt en 1499, après avoir traversé l'époque savonarolienne (il a composé une Apologie très dure contre Savonarole).
Source : Cerphi.net
Sur le catalogue de la Bibliothèque, vous trouverez certaines de ses oeuvres en français, et des ouvrages sur lui en français toujours.
La recherche sur le site Electre (les livres disponibles) à « Marsile Ficin » propose en plus :
L'héritage des anciens au Moyen Age et à la Renaissance, de Henri D. Saffrey
La Musique à la Renaissance, de Philippe Vendrix
Revue de métaphysique et de morale, N° 2, 1999, Philosophie et baroque : un article : L’épistémologie dans l’humanisme.
et les ouvrages suivants qui ne se trouvent pas à la Bibliothèque :
Cahiers de l’humanisme, n° 3-4, Belles Lettres, Paris, Janvier 2004 : deux articles : Considérations sur Marsile Ficin (C. Vasoli) ; l’idée de beau et la philosophie d’amour chez Marsile Ficin et Agostino Nifo (L. Boulegne)
Les images astrologiques au Moyen-Age et à la Renaissance de Nicolas Weill-Parot, H. Champion, 2002 (Sciences techniques et civilisations du Moyen-Age à l’aube des Lumières, N° 6)
Le platonisme de Marsile Ficin et la cour d’Urbin, H.Champion, Paris, 1997 (Etudes et essais sur l’humanisme et la renaissance, N0 17)
Une bibliographie exhaustive de 1986 à 2000 se trouve sur le site de la Société Marsile Ficin, avec bien sûr, beaucoup d’ouvrages en langues étrangères, mais aussi les titres en français.
Pour le néoplatonisme florentin en général, vous pouvez consulter :
Les philosophies de la Renaissance, d’Hélène Védrine, chap. Humanisme et platonisme.
La Renaissance : 1470-1560 de Christian Hermann, Ed. du temps, Paris, 2002, chap. 2 : le néoplatonisme de Marsile Ficin et de Pic de la Mirandole.
Art et humanisme à Florence au temps de Laurent le Magnifique : études sur la Renaissance et l'humanisme platonicien, d’André Chastel.
Florence : l'histoire, les Médicis, les humanistes, les lettres, les arts de Charles Yriarte
L'esprit du quattrocento : le De ente et uno de Pic de La Mirandole, de Stéphane Toussaint, H. Champion, Paris, 1995 (Constance de la philosophie N° 1)
Découverte du néoplatonisme
À Florence, sous l'égide de Marsile Ficin, Jean Pic se laissera fasciner par la lecture des Ennéades de Plotin, découvrant ainsi le néoplatonisme en l'authenticité de sa forme première.
À la fois mystique et profondément intellectualiste, portée par une intention essentiellement religieuse, la conception plotinienne semblait répondre idéalement aux attentes de Jean Pic. Plotin lui-même, en effet, n'avait-il pas souligné la continuité qui, d'hypostase en hypostase, de la matière à l'Un, de l'homme à Dieu, relie les différents niveaux ontologiques? C'est donc un Dieu proche et accessible qu'il dévoile en sa doctrine; c'est tout autant un Dieu de mystère car, situé au- delà de l'Être même, et donc au-delà de toute compréhension humaine, Dieu est l'Ineffable.
Source : Encyclopédie de l’Agora article Jean Pic de La Mirandole
Sur ou de Pic de la Mirandole, vous trouverez ces titres à la Bibliothèque de Lyon.
Vous pouvez vous référer aussi à Hermétisme et Renaissance de Eugenio Garin
La Kabbale, de Johann Reuchlin.
Cahiers Jean Scot Erigène, N° 4, 1995 : L'utopie sacrée.
Le périple intellectuel de Jean Pic de La Mirandole, de Louis Valcke, Presses de l’Université Laval (ville de Québec), 1995.
Cahiers d'anthropologie religieuse, N° 3, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 1994
Commentaire sur une chanson d'amour de Jérôme Benivieni, edité et traduit de l'italien par Patricia Mari-Fabre, G. Trédaniel, Paris, 1991.
Les Premiers Médicis et l'académie platonicienne de Florence : la résurgence d'Hermès, de Daniel Beresniak.
DANS NOS COLLECTIONS :
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