Question d'origine :
Par quel raisonnement logique peut-on prouver la non-existence de Dieu?
Bonjour et Merci.
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 17/02/2007 à 13h13
Vaste question ; pour tenter d’y répondre, vous pouvez peut-être consulter ce site Quelques réponses... aux "preuves" de l'existence de Dieu
"Ce qui est affirmé sans preuve, peut être nié sans preuve." (Euclide)
Dieu étant défini par les croyants comme un être absolu, parfait, transcendant, etc., il est donc placé en dehors du champ de l'expérience. Or pour affirmer qu'une existence est réelle et effective, il faut s'appuyer sur des phénomènes que nous percevons (par l'expérience). La raison intervient alors pour les ordonner, les hiérarchiser, les relier les uns aux autres et aboutir à une démonstration logique convaincante. La raison ne peut, en conséquence, être utilisée par les croyants pour prouver l'existence de Dieu qu'ils ont défini eux-mêmes comme étant hors de portée de l'expérience.
Le terme de "preuve" dans la bouche d'un croyant ne signifie donc rien d'autre que "argument".
Dans une discussion sur l'existence de Dieu, celui qui défend la position du non-croyant est souvent en situation délicate s'il cherche à démontrer que Dieu n'existe pas. En effet, il est impossible de démontrer que quelque chose de surnaturel et qui n'interagit pas avec le monde réel, n'existe pas. Le raisonnement logique habituel est inopérant.
C'est aux croyants de prouver que Dieu existe. Heureusement, ils ont la foi pour les sauver, car elle les dispense d'apporter une preuve.
Ou encore Wikipedia : Arguments sur l'existence de Dieu
Et les ouvrages suivants :
La question philosophique de l’existence de Dieu par Bernard Sève :
Les philosophes ont très tôt donné des arguments en faveur de l’existence de(s) Dieu(x) : arguments moraux (comme chez Platon), arguments cosmologiques (comme chez Aristote), providentialistes (comme chez Cicéron). Ces raisonnements sont plus ou moins convaincants et paraissent souvent désuets à une intelligence moderne, formée au doute et à la critique. Notons toutefois que ces raisonnements sont le plus souvent présentés comme des arguments (discutables donc, et dotés d’une force plus ou moins grande), et non comme des démonstrations exigeant une adhésion intellectuelle totale et inconditionnelle, à la manière des démonstrations mathématiques…
Histoire de l’athéisme par Georges Minois.
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