Question d'origine :
Bonsoir,
Je relève dans un registre paroissial de 1754 un acte intitulé PROFESSION.
Je connaissais les actes Baptême, Mariage, Sépulture.
Mais à quoi peut bien correspondre l'acte Profession, libellé: profession entre "prénom" et fils de "prénom".
Merci d'avance.
J'ai consulté un état contenant des "fiches" qui résument les actes figurant sur les registres paroissiaux. Il existe des "fiches", Baptême, Mariage, Sépulture et Profession. Les trois premières correspondent bien aux actes acronymes dont elles reprennent les éléments essentiels dont le nom de la paroisse et les références du registre contenant l'acte. Par exemple: Baptême Jeanne Marie fils de Jean, 6 / 08 /1668, Saint Nizier
Sur celle intitulée PROFESSION le nom de la paroisse est remplacée par Capucins P. Foret (sous réserve de déchiffrage correct de l'écriture) . Elle est libellé ainsi: Profession entre Jean et fils de Jacques, 17/09/1754, Capucins P. Foret.
Merci de l'attention que vous portez à ma question.
Réponse du Guichet
bml_anc
- Département : Fonds Ancien
Le 26/07/2004 à 10h04
La profession dont il s'agit dans votre fiche biographique est de toute évidence une
En occident, le premier rituel de profession monastique se trouve au VIe s. dans la Règle de Saint Benoit. A partir du XIIe s., les ordres mendiants élaborent un rituel qui correspond à leur vocation et s'inspire des gestes symboliques des relations féodales : la profession a lieu au chapitre, la promessse insiste sur l'obéissance et le geste essentiel devient "l'immixtio manuum" (le novice met ses mains jointes dans les mains du supérieur tout en prononçant sa formule de profession). (cf. Catholicisme, Encyclopédie, Letouzey, 1988)
Quant au couvent des capucins de Lyon que vous évoquez, il s'agit d'un des deux couvents de capucins existant à Lyon sous l'ancien régime, le premier était situé sur la colline de Fourvière, en haut de la montée des carmes, le second était appelé "Le Petit-Foreys", du nom d'un riche propriétaire lyonnais du 14e s. Jehan de Foreys. Il fut inuguré en 1635 et on en trouve des restes à la Croix-Rousse dans le bâtiment actuel de la Condition des Soies (cf. Vachez, les anciens couvents de Lyon, 1895)
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