Banques mutualistes et privées*
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 09/07/2004 à 18h22
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Question d'origine :
Je souhaiterai connaître les différences culturelles, organisationnelles et managériales entre une banque mutualiste et capitaliste. Mais aussi qu'elle sont les implications lorsqu'une banque mutualiste type Crédit mutuel rachète une banque capitaliste (type CIC)
Merci encore
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 12/07/2004 à 13h09
Il existe un site spécialisé de publications professionnelles dans le domaine de la banque et de la finance qui recense une dizaine d'articles sur les sujets "banques et fusion" et "banques mutualistes - banques privées". Il s'agit de La Revue Banque. Les résumés des articles sont consultables en ligne mais la consultation en texte intégral est payante (à l'unité ou sur abonnement). La revue Banque Magazine, fréquemment citée dans les références ci-dessous, est cependant consultable à la Bibliothèque de la Part Dieu :
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A quel nouveau visage la banque de détail se prépare-t-elle ? Que ce soit le grand chambardement du multicanal qui a plongé toutes les grandes banques dans une remise à plat de leurs systèmes d'information et de leur approche clientèle, ou l'anticipation de la grande vague de départs en retraite de la génération des «papy boomer»& Voici quelques années que la banque de détail se prépare et mène de front ces chantiers d'envergure. Puis viens l'imprévisible& celui de l'évolution des normes sous influence européenne, dont on sent que l'exception française en matière de réglementation des prix ou de taux administrés ne pourra longtemps résister& Celui enfin, grand suspens du moment ! de la reconfiguration du paysage de la banque de détail après la constitution du nouveau géant Crédit Agricole-Crédit Lyonnais. Mutualiste, coopératif, commercial : vers quel patchwork la quête d'une taille critique va-t-elle conduire ? par Quitterie de Fommervault.
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Le processus de concentration des banques en Allemagne semble avoir lancé la course à la taille critique. Toutefois, les possibilités de nouvelle consolidation entre banques privées sont maintenant limitées, compte tenu du poids du secteur public et mutualiste. Certains établissements pourraient regarder hors de leurs frontières, notamment vers la France. Caroline De Montalembert (Analyste financier secteur bancaire. Société générale).
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La formation récente du groupe Crédit agricole-Crédit lyonnais vient relancer le débat sur le statut des banques mutualistes. Comment les autres groupes coopératifs ou mutualistes appartenant au secteur privé (Crédit mutuel CIC et Natexis Banques populaires), ou encore placés dans la mouvance de l'État (Caisses d'épargne CDC Eulia) réagiront-ils à la constitution de ce nouveau géant ? Dominique Lacoue-Labarthe (Professeur. Université Montesquieu - Bordeaux IV)
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Le marché européen de la banque privée est en pleine transformation mais reste dans l'attente de ses champions paneuropéens. Néanmoins, en l'absence de fusions-acquisitions, et alertés par la montée des indépendants, les acteurs vont devoir revoir leur stratégie de développement en n'hésitant plus à développer des partenariats pour maîtriser leurs coûts d'acquisition et de gestion. Jean-Eric Mercier (Vice-président. Mercer Management Consulting), Nicolas Lioliakis (Principal. Mercer Management Consulting)
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La conduite d'une fusion/acquisition nécessite des décisions claires, une communication précise, une mise en oeuvre rapide et la participation de tous. Michel Plotton (Directeur des ressources humaines. LGB Finance)
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Une fusion passe par une remise en cause complète des méthodes de travail et des comportements pour créer une nouvelle culture d'entreprise. Il n'y a pas de recete miracle pour réussir un rapprochement. Le succès repose très largement sur les hommes. Les leçons de l'expérience de BNP Paribas. Valérie Labarde (Consultante. IBM Conseil), Caroline Khechen (Consultante. IBM Conseil), Gilles Mawas (Coordination mondiale, informatique Groupe. BNP Paribas).
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Toutes les banques renforcent aujourd'hui leur activité de gestion privée, qui a l'avantage d'être peu risquée et peu consommatrice de fonds propres. C'est un marché en pleine expansion avec l'accroissement du nombre de clients fortunés, mais c'est aussi un marché où la concurrence est de plus en plus intense. Pour y faire face et satisfaire une clientèle devenue exigeante, les banques se réorganisent et misent sur la qualité de leurs services. La performance des produits ne suffit plus à retenir le client, et outre la capacité d'innovation qui exige des équipes très pointues, la qualité du conseil est un critère essentiel. Enfin, Internet devient un outil indispensable sans remettre en cause la relation personnalisée entre le banquier et son client.
sommaire :
- La différence se fait sur la qualité du conseil
- La banque privée internationale en expansion
- Le family office arrive en Europe
- Entre industriel et sur mesure
- La banque privée vue par ses clients
- Internet et banque privée
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- Le nouveau groupe SG Paribas en chiffres
- Les fusions acquisitions remodèlent l'Europe bancaire
- La concentration du secteur bancaire en marche
- La dimension culturelle au coeur des fusions
- Pour une meilleure répartition des changements entre fusion et post-fusion
- Comment créer de la valeur
- L'impact sur les notations des banques européennes
- La problématique du traitement comptable
- La restructuration accélérée du secteur bancaire belge
- La participation des banques mutualistes et coopératives
- Egalité de traitement des actionnaires : à chacun son marché
- L'audit de management et les performances post-acquisistion
En complément, vous pouvez consulter cette étude de la Banque de France : L'évolution du système bancaire français depuis la fin des années 1960 (également en fichier attaché) qui retrace très précisémment les distinctions entre les différents systèmes bancaires et précise que : " (...) tous les réseaux mutualistes ou coopératifs (Crédit agricole, Banques populaires, Crédit mutuel, par exemple) disposaient de leur propre réglementation. Il a fallu attendre la loi bancaire de 1984 pour que l’ensemble des acteurs soient soumis à des règles communes."
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