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Réponse du Guichet


Quels sont les titres des ouvrages évoquant la
Réponse du Guichet

Comme vous devez le savoir les Lyonnais ont la fâcheuse habitude de désigner les lieux par leur ancien nom. Ainsi, la place Lyautey est souvent appelée "place Morand". Et ce n’est pas le seul nom par lequel elle a été désignée durant l’histoire !
En effet, c’est une place aux dénominations changeantes : à sa création, Place des Brotteaux, à la Restauration, Place Louis XVI, en 1826, Place du Pont Morand, en 1848, Place Bérenger, en 1871, Place Morand et enfin en 1944, Place Lyautey (en passant par Place Pétain, sans que la plaque n’ait été apposée cependant.)
Dans le n°56, mars 1976 de la revue "Rive gauche", présentant en couverture une illustration de la place avec la légende "la place Morand… comme nous ne la verrons plus", on apprend que la fontaine a été construite de 1862 à 1865, qu’elle est l’œuvre de Tony Desjardin, de Bonnet pour la statuaire et de Clauses pour l’ornementation, et qu’il existait également 2 kiosques à musique qui s’élevaient sur les terre-pleins nord et sud. Mais nous n’avons trouvé aucun élément sur leur architecte et la date de leur destruction.
On retrouve la trace d’un kiosque à musique dans les souvenirs d’enfance que Yves Mazet a rassemblé sous le titre : Place Morand : à Lyon pendant les années 50. P. 7 il écrit : "Pour réfléchir au calme et faire le point sur nos interrogations il y avait sur cette place un endroit idéal, comme prévu pour, dont l’emplacement et la forme convenaient à merveille…, on se réunissait sous le kiosque à musique.
Planté au milieu de la place, ce kiosque, qui ne servait plus à la musique qu’une ou deux fois l’an, était un promontoire tellement en évidence que plus personne ne le remarquait. Quelques marches pour y parvenir,…à l’abri de l’eau, du vent et des regards en toute saison puisqu’un taillis circulaire bordait le périmètre de ce cercle musical ».
Les kiosques à fleurs de la place Lyautey : leur projet date de 1911-1913 : c’est l’esprit du 19e siècle qui s’est perpétué jusqu’à une date avancée du 20e siècle dans l’architecture lyonnaise : leur conception tardive et leur constuction elle-même retardée par la guerre, expliquent l’important décalage dans le temps de ces réalisations issues des modèles du siècle précédent. L’architecte en est Charles Meysson, et Brizon pour la construction métallique. L’architecte avait prévu à l’origine 4 kiosques pour la place Lyautey, deux selement seront réalisés : la construction s’échelonne de 1914 à 1924.
Bernard Marrey, en 1982, dans son ouvrage sur l’architecture : Rhône-Alpes les décrit ainsi : ils sont "presqu’entièrement vitrés pour ne pas créer devant l’œil du promeneur une masse opaque. Les parties pleines peu nombreuses sont recouvertes de carreaux de faïence de diverses couleurs, fabriqués par C. Belvèze. De trois mètres de côté, ils sont formés d’une charpente en fer, fixée dans un soubassement en ciment imitant la pierre blanche, et d’une couverture en zinc ".
Nous n’avons pas repéré dans notre catalogue d’ouvrage traitant particulièrement de la place Lyautey ou Morand. Ces informations ont été glanées dans des ouvrages généraux sur l’histoire urbanistique de Lyon ou dans des guides. Sur le site de la bibliothèque dans Catalog plus, en précisant "place Lyautey" ou "place morand" vous pourrez découvrir des images numérisées.
Pour l’histoire plus récente de cette place, vous pouvez consulter les dossiers de presse élaborés par la Documentation Lyon et Rhône-Alpes de 1974 à 2004 : Lyon : 6e arrondissement, et à partir de 2005, la base du journal Le Progrès en ligne.
Vous pouvez également consulter aux Archives municipales de la ville de Lyon dont voici le site, des dossiers d'urbanisme relatifs à l'aménagement de la place.
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