Question d'origine :
Quels étaient les phares isolés et habités du Finistère sud en 1900 et comment s'organisaient la vie sur place et le ravitaillement ?
Réponse du Guichet
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- Département : Civilisation
Le 19/07/2005 à 14h39
« Vos mères vous ont peut être dit que les phares sont la pour éclairer l’océan. N’en croyez rien, ils sont la pour dire aux marins où ils sont »
La
Guides des phares des côtes de France de Mével Xavier
Les phares concernés sont :
- le phare de la Pointe du Millier
- le phare de l’île Tristan
- le phare de l’île de Sein
- le phare d’Ar-Men
- le phare de Tévennec
- le phare de La Vieille
- le phare d’Eckmühl
- le phare de La Pyramide
- le phare de l’île aux Moutons
- le phare de Penfret
« Le fonctionnement d’un phare a longtemps nécessité un personnel qui allume, entretienne et éteigne la lumière. Pour éviter qu’un gardien ne reste endormi pendant son tour de garde, le travail était réparti en trois cycles, sous le contrôle d’un gardien qui avait la responsabilité générale du phare. Le logement des membres dépendait du phare ou était à proximité. Quelques-uns, notamment ceux qui se trouvaient sur des rochers isolés en mer ou ceux dont les fondations plongeaient au cœur de l’océan, accueillaient un logement au sein même de l’édifice. De nombreux emplacements insulaires étaient très isolés, tandis que d’autres occupaient un lieu plus privilégié sur le continent. Il était également habituel pour les marins de s’arrêter près des phares. » Phares du monde entier : quand la terre rencontre la mer
« La vie du gardien est réglée comme celle d’un chef de gare. Le lever et le coucher du soleil commandent l’heure d’extinction et d’allumage de la lanterne. […] Le reste du temps le gardien surveille le trafic maritime et les feus environnants pour signaler une éventuelle anomalie, assure l’entretien du bâtiment et du matériel. » du Guide des phares de côtes de France
Les gardiens de phare au début du 20ème siècle « avaient coutume d’aller chercher les provisions et le courrier sur la terre ferme. Les femmes, de leur côté, se chargeaient de la maison et des enfants […] ; elles devaient se retrouver dans les dépendances pour les lessives et les fournées, parfois également pour la cuisine. » de Phares du monde entier : quand la terre rencontre la mer
En général, les gardiens de phare assuraient en parti leur subsistance, en pêchant ou en chassant. « On consacrait beaucoup de temps à la culture des fruits et légumes. On transportait de la terre sur place et les terres cultivables étaient protégées des vents violents derrières des planches ou des murs. » (Certains emportaient avec eux des animaux comme des moutons, des vaches ou des chèvres, quand c’était possible.)
« Les aller-retour vers le phare étaient toujours risqués, en particulier avant la transmission d’informations météorologiques fiables. On faisait le trajet non seulement pour le transport des provisions et du courrier, mais aussi pour celui des enfants pendant la période scolaire. De nombreux phares étaient néanmoins isolés, en haute mer, et c’était une lutte permanente pour apporter le matériel et les produits de première nécessité. » de Phares du monde entier : quand la terre rencontre la mer
Les phares d’aujourd’hui guident toujours les navigateurs, mais le plus souvent, ils n’abritent plus de gardiens.
Pour en savoir plus sur la vie des gardiens de phare et les phares bretons, je vous invite à lire :
- Des Phares et des hommes de Gast René
- Armen d’Abraham Jean-Pierre
ou à consulter des sites comme :
- La vie des gardiens de phare
- Métiers de la mer
- Carte des phares de Bretagne
DANS NOS COLLECTIONS :
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