Les débits de boissons au 18e siècle.
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 24/07/2020 à 21h02
645 vues
Question d'origine :
bonjour,
dans le cadre d'une recherche que j'effectue, j'essaye de trouver le nombre de cabarets, auberges, tavernes et autres débits de boissons à Lyon au 18e siècle et si vous pouviez me donner des pistes bibliographiques.
Merci beaucoup.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 27/07/2020 à 09h44
Bonjour,
Pour trouver cette information il serait certainement intéressant d’effectuer une recherche dans les Archives départementales du Rhône en suivant l’exemple de Julien Mouchet, qui de son côté s’intéresse aux débits de boisson du Dauphiné :
« I) Localisation générale
Si les procédures judiciaires vont nous permettre de cerner les cabarets, auberges et autres débits de boissons du Dauphiné par l’intermédiaire de cas concrets et d’actions des magistrats révélant par-là leur poids social, une autre source, non moins pertinente, va nous permettre de les situer et de les quantifier : l’imposition de 1693 sur les hôtelleries, cabarets et chambres garnies du Dauphiné. Consultable sur deux cotes aux archives départementales de l’Isère, cette source va se révéler plus que pertinente. Rassemblés en deux cahiers, un premier donnant un état des lieux très détaillé des élections de Romans et Montélimar, sous la cote ADI 2C 606, et l’autre , sous la cote ADI 2C 605 répertoriant l’ensemble des impositions sur la totalité des élections de la province, ces sources vont nous permettre d’établir de nombreuses statistiques rendant notre objet d’étude des plus palpables. Ainsi tentons tout d’abord d’établir un état des lieux dans l’ensemble de la province.
A) Etat des lieux dans la province du Dauphiné
Les deux sources précédemment citées vont nous permettre de quantifier les cabarets, auberges et autres débits présents dans la province, et ce par élection. Ainsi, l’établissement d’une carte de la province se révèle nécessaire afin de synthétiser ces nombreuses informations le plus efficacement possible.
L’élection contenant le plus d’établissements est l’élection de Vienne, avec 924 débits, contre 870 pour celle de Grenoble, même si nous allons le voir, la cité capitale concentre à elle seule un grand nombre de cabarets. Vient ensuite l’élection de Montélimar, avec 601 établissements, puis celle de Gap avec 448. Les élections de Romans et Valence comptent respectivement 348 et 398 cabarets, auberges ou autres débits alors que le territoire de Briançon fait office de bon dernier avec 244 estaminets recensés. »
Source : Cabarets, auberges et autres débits de boissons dans le Dauphiné au XVIIIe siècle : d’après les procédures judiciaires d’appel au parlement et l’imposition sur les hôtelleries, auberges et chambres garnies de 1693, Julien Mouchet
Nous ne sommes pas en mesure d'effectuer cette recherche directement en ligne, mais vous pouvez consulter l’inventaire de la série C sur l’administration provinciale pour repérer les cotes correspondant aux impositions de l’Election de Lyon.
Voici en complément deux références qui vous seront peut-être utiles dans votre recherche :
- Ivresse et ivrognerie dans la France moderne (XVIème -XVIIIème siècles), Matthieu Lecoutre
- Espaces et pratiques du commerce alimentaire à Lyon au XVIIe siècle : L'économie du quotidien, Anne Montenach
Bonne journée.
Pour trouver cette information il serait certainement intéressant d’effectuer une recherche dans les Archives départementales du Rhône en suivant l’exemple de Julien Mouchet, qui de son côté s’intéresse aux débits de boisson du Dauphiné :
« I) Localisation générale
Si les procédures judiciaires vont nous permettre de cerner les cabarets, auberges et autres débits de boissons du Dauphiné par l’intermédiaire de cas concrets et d’actions des magistrats révélant par-là leur poids social, une autre source, non moins pertinente, va nous permettre de les situer et de les quantifier : l’imposition de 1693 sur les hôtelleries, cabarets et chambres garnies du Dauphiné. Consultable sur deux cotes aux archives départementales de l’Isère, cette source va se révéler plus que pertinente. Rassemblés en deux cahiers, un premier donnant un état des lieux très détaillé des élections de Romans et Montélimar, sous la cote ADI 2C 606, et l’autre , sous la cote ADI 2C 605 répertoriant l’ensemble des impositions sur la totalité des élections de la province, ces sources vont nous permettre d’établir de nombreuses statistiques rendant notre objet d’étude des plus palpables. Ainsi tentons tout d’abord d’établir un état des lieux dans l’ensemble de la province.
A) Etat des lieux dans la province du Dauphiné
Les deux sources précédemment citées vont nous permettre de quantifier les cabarets, auberges et autres débits présents dans la province, et ce par élection. Ainsi, l’établissement d’une carte de la province se révèle nécessaire afin de synthétiser ces nombreuses informations le plus efficacement possible.
L’élection contenant le plus d’établissements est l’élection de Vienne, avec 924 débits, contre 870 pour celle de Grenoble, même si nous allons le voir, la cité capitale concentre à elle seule un grand nombre de cabarets. Vient ensuite l’élection de Montélimar, avec 601 établissements, puis celle de Gap avec 448. Les élections de Romans et Valence comptent respectivement 348 et 398 cabarets, auberges ou autres débits alors que le territoire de Briançon fait office de bon dernier avec 244 estaminets recensés. »
Source : Cabarets, auberges et autres débits de boissons dans le Dauphiné au XVIIIe siècle : d’après les procédures judiciaires d’appel au parlement et l’imposition sur les hôtelleries, auberges et chambres garnies de 1693, Julien Mouchet
Nous ne sommes pas en mesure d'effectuer cette recherche directement en ligne, mais vous pouvez consulter l’inventaire de la série C sur l’administration provinciale pour repérer les cotes correspondant aux impositions de l’Election de Lyon.
Voici en complément deux références qui vous seront peut-être utiles dans votre recherche :
- Ivresse et ivrognerie dans la France moderne (XVIème -XVIIIème siècles), Matthieu Lecoutre
- Espaces et pratiques du commerce alimentaire à Lyon au XVIIe siècle : L'économie du quotidien, Anne Montenach
Bonne journée.
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