Question d'origine :
Rue du Bas de Loyasse, derrière, à gauche de la chapelle des Ames du Purgatoire , édifiée par Bossan et qui a été rétrocédée à la ville, il existe les structures d'un atelier avec une haute cheminée. A quoi correspondait cet atelier ? certains disent qu'il y a existé un moment un crématorium.
merci pour votre réponse .
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 29/06/2020 à 14h47
Bonjour,
Nous supposons que vous parlez du bâtiment à haute cheminée dont nous avons déjà parlé dans cette ancienne réponse. Auquel cas il s'agit effectivement d'un crématorium, conçu pour être provisoire :
"Une observation des Plans parcellaires de la Ville de Lyon nous montre l’apparition de ce bâtiment à haute cheminée de briques entre 1880 et 1910 dans l’enceinte de ce qui était déjà le nouveau cimetière de Loyasse. Il s’agit donc d’un bâtiment construit pour l’usage du cimetière. La Construction lyonnaise consacre deux articles à la construction de fours crématoires dans les cimetières de Lyon, le 1 décembre 1897 et le 1 octobre 1899 . On y apprend le souhait du maire M. Gailleton de faire installer dans les cimetières de Loyasse et de la Croix-Rousse de petits fours crématoires conçu par messieurs Toisoul et Fradet. Le Salut public présente ce projet dans son édition du 1 décembre 1897 : ces petits appareils crématoires auraient pour fonction l’incinération des ossements retirés des tombes à expiration des délais légaux, pour éviter leur accumulation dans des ossuaires. Peu coûteux, ils seraient construits à titre d’essai, en attendant la réalisation d’un crématorium plus important dans le cimetière de la Guillotière."
L'édifice n'aura servi qu'une douzaine d'années, de sa construction en 1901 à celle du crématorium de la Guillotière en 1913. C'est peut-être ce qui explique la relative rareté de sources à son sujet, soulignée par cette autre réponse :
"En plus de la lecture des articles proposés dans notre précédente réponse, vous pouvez consulter les Documents administratifs et statistiques de la Ville de Lyon, mis en ligne sur le site des archives municipales de Lyon. La rubrique « Inhumations, cimetières » (onglet recherches thématiques) fournit statistiques et informations sur le personnel du service des inhumations et cimetières : on y apprend ainsi que le chauffeur du four crématoire était un certain Fayard et qu’en 1910, 13.247 kilos d’ossements provenant des reprises de terrains généraux des cimetières de la ville ont été soumis à l’incinération. Vous trouverez dans la rubrique « Architecture » des informations relatives à construction du bâtiment (voir les statistiques de 1901)."
Bonne journée.
Nous supposons que vous parlez du bâtiment à haute cheminée dont nous avons déjà parlé dans cette ancienne réponse. Auquel cas il s'agit effectivement d'un crématorium, conçu pour être provisoire :
"Une observation des Plans parcellaires de la Ville de Lyon nous montre l’apparition de ce bâtiment à haute cheminée de briques entre 1880 et 1910 dans l’enceinte de ce qui était déjà le nouveau cimetière de Loyasse. Il s’agit donc d’un bâtiment construit pour l’usage du cimetière. La Construction lyonnaise consacre deux articles à la construction de fours crématoires dans les cimetières de Lyon, le 1 décembre 1897 et le 1 octobre 1899 . On y apprend le souhait du maire M. Gailleton de faire installer dans les cimetières de Loyasse et de la Croix-Rousse de petits fours crématoires conçu par messieurs Toisoul et Fradet. Le Salut public présente ce projet dans son édition du 1 décembre 1897 : ces petits appareils crématoires auraient pour fonction l’incinération des ossements retirés des tombes à expiration des délais légaux, pour éviter leur accumulation dans des ossuaires. Peu coûteux, ils seraient construits à titre d’essai, en attendant la réalisation d’un crématorium plus important dans le cimetière de la Guillotière."
L'édifice n'aura servi qu'une douzaine d'années, de sa construction en 1901 à celle du crématorium de la Guillotière en 1913. C'est peut-être ce qui explique la relative rareté de sources à son sujet, soulignée par cette autre réponse :
"En plus de la lecture des articles proposés dans notre précédente réponse, vous pouvez consulter les Documents administratifs et statistiques de la Ville de Lyon, mis en ligne sur le site des archives municipales de Lyon. La rubrique « Inhumations, cimetières » (onglet recherches thématiques) fournit statistiques et informations sur le personnel du service des inhumations et cimetières : on y apprend ainsi que le chauffeur du four crématoire était un certain Fayard et qu’en 1910, 13.247 kilos d’ossements provenant des reprises de terrains généraux des cimetières de la ville ont été soumis à l’incinération. Vous trouverez dans la rubrique « Architecture » des informations relatives à construction du bâtiment (voir les statistiques de 1901)."
Bonne journée.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter