Question d'origine :
Bonjour,
Je dois vérifier les information d'un texte qui cite une lettre de Mallarmé à... (l'info qui me manque)
Je ne sais pas si c'est à François Coppé ou bien à Catulle Mendès.
Cette lettre, où Mallarmé parle du poème qu'il va écrire pour le décès de T. Gautier, comprend ce passage (différemment écrit selon les pages internet):
"Commençant par "Ô toi qui..." et finissant par un vers(/une rime) masculin(/e), je veux chanter, en rimes plates probablement, une des qualités glorieuse de Gautier."
Si vous pouviez m'aider à retrouver de manière sûre cet extrait et le destinataire de la lettre je vous en serai très reconnaissante.
Quel belle plateforme nous proposez vous et merci encore pour ces services!
Cordialement,
OH
Réponse du Guichet
bml_litt
- Département : Langues et Littératures
Le 22/02/2020 à 11h22
Réponse du département Langues et Littératures :
Bonjour,
Si nous sommes assez facilement parvenus à retrouver la lettre en question, figurez-vous qu’un certain flou semble cependant flotter autour de cette dernière.
D’une part parce queson destinataire n’a jamais été formellement identifié . En analysant son contenu, les chercheurs en ont déduit qu’elle était adressée à Catulle Mendès . Pourquoi ? Parce que cette lettre est centrée autour du décès de Gautier et de l’idée de lui rendre hommage et que Mallarmé y demande des nouvelles de la « chère et pauvre femme » de son ami, expliquant qu’il lui « serre les deux mains », signe de sympathie et de soutien s’il en est. Or, il faut savoir que l’épouse de Catulle Mendès n’était autre que la fille de Théophile Gautier, qui venait donc de perdre son père.
En outre, il reste une légèreincertitude concernant la date de rédaction de cette lettre . On sait qu’elle a été écrite en vendredi midi à l’hiver 1872, peu après la mort de Gautier, lors d’un voyage en train ainsi que l’écrit le poète quand il indique « Chemin de fer de Lyon » comme lieu de rédaction dudit courrier. On y comprend que Mallarmé profite de deux journées de libre pour se rendre à Fontainebleau pour enquêter à la suite d’une affaire qui avait ébranlé les journaux à l’époque, des bûcherons ayant pratiqués des coupes massives dans ce bois pour le compte de l’administration. Or, Mallarmé était à cette période divisionnaire au sein du Lycée Condorcet à Paris, et n’aurait donc pu partir un vendredi matin en abandonnant son travail. Ainsi, les chercheurs en ont conclu que la missive datait du vendredi 1er novembre 1872, Jour de la Toussaint, et donc… jour férié.
Concernant l’extrait que vous recherchiez , nous l’avons retrouvé dans l’ouvrage Correspondance 1854-1898 publié aux éditions Gallimard en 2019.
Le voici :
« Commençant par : Ô toi qui… et finissant par un vers masculin, je veux chanter, en rimes plates probablement, une des qualités glorieuses de Gautier :
Le don mystérieux de voir avec les yeux.
(Ôtez : mystérieux). Je chanterai le Voyant qui, placé dans ce monde, l’a regardé, ce que l’on ne fait pas. »
Bonjour,
Si nous sommes assez facilement parvenus à retrouver la lettre en question, figurez-vous qu’un certain flou semble cependant flotter autour de cette dernière.
D’une part parce que
En outre, il reste une légère
Concernant l’
Le voici :
« Commençant par : Ô toi qui… et finissant par un vers masculin, je veux chanter, en rimes plates probablement, une des qualités glorieuses de Gautier :
Le don mystérieux de voir avec les yeux.
(Ôtez : mystérieux). Je chanterai le Voyant qui, placé dans ce monde, l’a regardé, ce que l’on ne fait pas. »
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