Question d'origine :
Bonjour,
J'ai photographié en Amazonie une dendrobate dont je n'arrive pas à trouver le nom sur internet.
Pourriez vous l'identifier si je vous envoi la photo, ou me renvoyer vers un spécialiste?
Cordialement
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 24/02/2020 à 11h32
Bonjour,
Vous pouvez nous envoyer votre image à cette adresse : gds_support@bm-lyon.fr et nous effectuerons des recherches.
En attendant, voici quelques ressources qui vous permettront peut-être de l’identifier :
- Sysbio, base de données de l’université de Lille 1
- Inventaire national du patrimoine naturel
Vous pourriez également tenter de vous adresser au Parc zoologique de Paris qui abrite plusieurs espèces d’animaux de la biozone Amazonie-Guyane, dont le dendrobate à tapirer.
Bonne journée.
Vous pouvez nous envoyer votre image à cette adresse : gds_support@bm-lyon.fr et nous effectuerons des recherches.
En attendant, voici quelques ressources qui vous permettront peut-être de l’identifier :
- Sysbio, base de données de l’université de Lille 1
- Inventaire national du patrimoine naturel
Vous pourriez également tenter de vous adresser au Parc zoologique de Paris qui abrite plusieurs espèces d’animaux de la biozone Amazonie-Guyane, dont le dendrobate à tapirer.
Bonne journée.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 24/02/2020 à 16h27
Rebonjour,
Nous avons bien reçu votre image, et l'avons ajoutée à votre question. Nous allons effectuer des recherches et vous répondrons prochainement.
Bonne journée.
Nous avons bien reçu votre image, et l'avons ajoutée à votre question. Nous allons effectuer des recherches et vous répondrons prochainement.
Bonne journée.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 25/02/2020 à 10h28
Bonjour,
Il nous est malheureusement impossible de vous répondre avec certitude, pour plusieurs raisons : d’abord, modestes bibliothécaires que nous sommes, nous n’avons sans doute pas l’œil d’un expert – d’autant que si cinq espèces de dendrobates sont actuellement répertoriées, il existe des centaines d’espèces apparentées au sein de la famille des dendrobatidés et certaines ne se différencient que par la taille.
Pour les non-spécialistes qui nous lisent, voici tout d’abord une courte présentation des étranges grenouilles qui nous intéressent, tiré d’un fascicule édité il y a deux ans par le Musée des confluences à l’occasion d’une exposition sur les animaux vénéneux :
«Dendrobate est un genre d'amphibiens de la famille des Dendrobatidae. Les espèces sauvages de cette famille sont toxiques, les niveaux de toxicité variant considérablement d'une espèce à l'autre et d'une population à une autre. Cette toxicité proviendrait de toxines sécrétées par des glandes cutanées mais serait également issue de leur alimentation. Le contact avec leur peau engendre une sensation de brûlure intense et une forte paralysie musculaire, parfois mortelle pour l’humain.
Dans la nature, la toxicité des dendrobates viendrait de leur consommation de coléoptères toxiques. Ceux d’élevage, qui n’en mangent pas, contiennent nettement moins de batrachotoxine. Tous possèdent néanmoins des couleurs éclatantes qui caractérisent un signe de danger pour les prédateurs qui ainsi les évitent. »
Mais ces couleurs sont la force et la faiblesse du genre, et il arrive que des scientifiques, pour des raisons de protection des espèces, fassent de la rétention d’information. C’est ce qu’explique le biologiste Mathieu Chouteau, dans une vidéo de futura-sciences :
« Le principal revers de la médaille [à la beauté des dendrobates], c’est que c’est des animaux qui vont être très prisés des collectionneurs. Et c’est un peu embêtant, parce que nous, dans notre travail de tous les jours, on découvre des formes incroyables de ces grenouilles-là, des nouvelles espèces, mais on ne publie absolument plus de descriptions parce que dès qu’on met de l’information accessible au grand public, la semaine suivante les populations sont braconnées en entières (sic) et certaines disparaissent très, très rapidement. »
Peut-être le paragraphe de l’ouvrage Les dendrobates [Livre] : dendrobates sp., ranitomeya sp.. / Amanda et Greg Sihler ; traduction Marie-Line Hillairet consacré à l’aire de répartition des dendropatidés au sens large vous mettra-t-il sur la voie :
« On les trouve du Nicaragua à la Bolivie amazonienne et de la Guyane, du Guyana et du Surinam au sud-est du Brésil. Si la famille des Dendrobatidés se répartit sur la totalité de cette zone géographique, toutes les espèces ne sont pas présentes partout. Le Costa Rica, par exemple, héberge des espèces telles que Dendropates auratus et oophaga pumilio et le Panama une variété bleue de Dendropates auratus. D. leucomelas est présent au Guyana et au Venezuela, alors que quelques spécimens parmi les plus spectaculaires, comme Ranitomeya fantastica, R. imitator et R. amazonica se rencontrent au Pérou. Pour sa part, le Brésil accueille Adelphobates galactonotus et A. castaneoticus, communément appelé dendrobate noix du Brésil, car il a coutume de déposer ses têtards dans les coquilles vides de noix. »
Le même ouvrage dénombre 280 espèces de dedrobatidés, que les auteurs ne peuvent citer toutes. Mais elles ont en commun les livrées voyantes et le mode de vie :
« La combinaison de substances toxiques mortelles et de couleurs éclatantes a permis à ces grenouilles de de quitter leurs litières de feuilles mortes pour vivre dans des espaces plus découverts, quittes à devenir arboricoles ou semi-arboricoles dans le cas de certaines espèces. Les mots latins dendro (arbre) et bates (marcheur) de leur nom de famille sont donc parfaitement appropriés […]. »
L’ouvrage – à l’instar de sites d’amateurs tels que batraciens.net– insiste par ailleurs sur la très grande diversité d’aspect que peuvent présenter les animaux, y compris au sein d’une même espèce. Nous avons trouvé quelques espèces qui pourraient potentiellement être celle qui vous intéresse, ou du moins qui sont fréquemment vertes :
- Dendrobates auratus (voir grenouilles.free.fr (/url])
- Dendrobates tinctorius (présente en Guyane – voir fiche sur
- Oophaga Pumilio (voirbatraciens-reptiles.com)
Faute de mieux, nous avons écrit au biologiste Mathieu Chouteau pour lui poser directement la question, et vous transmettrons évidemment sa réponse éventuelle.
Bonne journée.
Il nous est malheureusement impossible de vous répondre avec certitude, pour plusieurs raisons : d’abord, modestes bibliothécaires que nous sommes, nous n’avons sans doute pas l’œil d’un expert – d’autant que si cinq espèces de dendrobates sont actuellement répertoriées, il existe des centaines d’espèces apparentées au sein de la famille des dendrobatidés et certaines ne se différencient que par la taille.
Pour les non-spécialistes qui nous lisent, voici tout d’abord une courte présentation des étranges grenouilles qui nous intéressent, tiré d’un fascicule édité il y a deux ans par le Musée des confluences à l’occasion d’une exposition sur les animaux vénéneux :
«
Dans la nature, la toxicité des dendrobates viendrait de leur consommation de coléoptères toxiques. Ceux d’élevage, qui n’en mangent pas, contiennent nettement moins de batrachotoxine. Tous possèdent néanmoins des couleurs éclatantes qui caractérisent un signe de danger pour les prédateurs qui ainsi les évitent. »
Mais ces couleurs sont la force et la faiblesse du genre, et il arrive que des scientifiques, pour des raisons de protection des espèces, fassent de la rétention d’information. C’est ce qu’explique le biologiste Mathieu Chouteau, dans une vidéo de futura-sciences :
« Le principal revers de la médaille [à la beauté des dendrobates], c’est que c’est des animaux qui vont être très prisés des collectionneurs. Et c’est un peu embêtant, parce que nous, dans notre travail de tous les jours, on découvre des formes incroyables de ces grenouilles-là, des nouvelles espèces, mais on ne publie absolument plus de descriptions parce que dès qu’on met de l’information accessible au grand public, la semaine suivante les populations sont braconnées en entières (sic) et certaines disparaissent très, très rapidement. »
Peut-être le paragraphe de l’ouvrage Les dendrobates [Livre] : dendrobates sp., ranitomeya sp.. / Amanda et Greg Sihler ; traduction Marie-Line Hillairet consacré à l’aire de répartition des dendropatidés au sens large vous mettra-t-il sur la voie :
« On les trouve du Nicaragua à la Bolivie amazonienne et de la Guyane, du Guyana et du Surinam au sud-est du Brésil. Si la famille des Dendrobatidés se répartit sur la totalité de cette zone géographique, toutes les espèces ne sont pas présentes partout. Le Costa Rica, par exemple, héberge des espèces telles que Dendropates auratus et oophaga pumilio et le Panama une variété bleue de Dendropates auratus. D. leucomelas est présent au Guyana et au Venezuela, alors que quelques spécimens parmi les plus spectaculaires, comme Ranitomeya fantastica, R. imitator et R. amazonica se rencontrent au Pérou. Pour sa part, le Brésil accueille Adelphobates galactonotus et A. castaneoticus, communément appelé dendrobate noix du Brésil, car il a coutume de déposer ses têtards dans les coquilles vides de noix. »
Le même ouvrage dénombre 280 espèces de dedrobatidés, que les auteurs ne peuvent citer toutes. Mais elles ont en commun les livrées voyantes et le mode de vie :
« La combinaison de substances toxiques mortelles et de couleurs éclatantes a permis à ces grenouilles de de quitter leurs litières de feuilles mortes pour vivre dans des espaces plus découverts, quittes à devenir arboricoles ou semi-arboricoles dans le cas de certaines espèces. Les mots latins dendro (arbre) et bates (marcheur) de leur nom de famille sont donc parfaitement appropriés […]. »
L’ouvrage – à l’instar de sites d’amateurs tels que batraciens.net– insiste par ailleurs sur la très grande diversité d’aspect que peuvent présenter les animaux, y compris au sein d’une même espèce. Nous avons trouvé quelques espèces qui pourraient potentiellement être celle qui vous intéresse, ou du moins qui sont fréquemment vertes :
- Dendrobates auratus (voir grenouilles.free.fr (/url])
- Dendrobates tinctorius (présente en Guyane – voir fiche sur
- Oophaga Pumilio (voirbatraciens-reptiles.com)
Faute de mieux, nous avons écrit au biologiste Mathieu Chouteau pour lui poser directement la question, et vous transmettrons évidemment sa réponse éventuelle.
Bonne journée.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 26/02/2020 à 08h15
Bonjour,
Mathieu Chouteau, que nous remercions très chaleureusement, a répondu avec célérité et précision :
"Il s’agit d’unAtelopus hoogmoedi : une petite espèce de crapaud (Bufoniade) qui présente des colorations très vives. Ces crapauds sont distincts des Dendrobatidae.
Très sincèrement,
Mathieu Chouteau"
Erratum donc.
Bonne journée.
Mathieu Chouteau, que nous remercions très chaleureusement, a répondu avec célérité et précision :
"Il s’agit d’un
Très sincèrement,
Mathieu Chouteau"
Erratum donc.
Bonne journée.
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