Quel est la journée-type d'un artiste peintre et de son CV ?
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 02/12/2019 à 16h23
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Question d'origine :
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Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 03/12/2019 à 15h27
Bonjour,
Peintre étant un métier d’artiste indépendant, il n’y a pas de généralité. Toutes les sources insistent cela dit toujours sur la nécessité de s’adapter et de mener plusieurs activités de front :
« Au quotidien, il travaille en atelier, à domicile, chez le commanditaire, qui peut être un particulier, une entreprise ou une collectivité publique, ou dans des lieux publics. C’est lui qui conçoit et réalise la réalisation d'œuvres plastiques sur un thème imposé ou non. A noter parallèlement que la diffusion, la vente de travaux artistiques personnels et la reconnaissance du milieu professionnel contribuent à la professionnalisation de son activité, ainsi que l'adhésion à la Maison des Artistes. En amont, c’est à lui de recueillir les informations préalables à la création de l'œuvre artistique. Il détermine les contraintes techniques de l'œuvre liées aux caractéristiques des matériaux et aux conditions d'exposition.
Avant la réalisation de son œuvre, il réalise les épures, les croquis, les ébauches et le dessin d'ensemble. Puis, il réalise l’œuvre et ses finitions. Il peut aussi être amené à mener les actions de promotion et de commercialisation de ses œuvres, à travers la recherche de partenaires financiers, de lieux d'exposition ou de galeries d'art. En tant qu’artiste peintre, il peut aussi être amené à créer des œuvres pour des milieux naturels comme des parcs et des jardins, ou même des milieux urbains et industriels. Il peut donc effectuer des peintures murales et de halls d’immeuble.
Dans son travail de tous les jours, il créé des œuvres pour des sujets et des thèmes très divers comme des portraits, des personnages, des paysages, de la flore, de la faune, des natures mortes mais aussi des scènes de vie, des scènes historiques, des fresques, des affiches et même des techniques de trompe-l'œil. En marge de son activité, il organise des expositions d'œuvres plastiques. De ce fait et pour optimiser et rendre rentable son travail, il doit maîtriser l’argumentation commerciale, les techniques de communication et même, dans certains cas, de scénographie. »
(Source : Ouest France)
De même, si l’artiste-peintre est à son compte, devra-t-il être à même de faire un devis, une facture, de tenir sa comptabilité jour… et bien sûr son agenda. On trouve à ce sujet une intéressante interview de la peintre Amylee Paris sur le blog apprendre-a-dessiner.org :
« La gestion du temps est la partie la plus délicate du travail de l’artiste. Je dois dire que j’ai essayé plusieurs méthodes et différents emplois du temps.
Le propre de l’artiste entrepreneur est de pouvoir s’adapter. Ma journée type ne ressemblera pas forcément à celle d’un autre artiste. L’efficacité du travail vient d’un système libre mis en place chaque semaine qui s’adapte plus facilement aux périodes creuses ou pleines de mon activité. En période creuse (hors période de Noël ou préparatifs d’avant expo/salon) j’ai davantage de temps pour gérer de nouveaux projets, les interviews live/blog, développer de nouvelles collaborations, mettre à jour mes sites web ou ma nouvelle communication…
Il m’est très difficile, voire impossible, d’avoir un schéma figé dans la répartition de toutes mes tâches hebdomadaires car les projets varient au cours de l’année.
- Je tiens un agenda de bord qui oriente mes délais et décompose mes actions.
En accomplissant ces activités journalières, j’évalue ma progression et je goûte aux petits plaisirs de la satisfaction ! Je ne dois pas être la seule à apprécier les bienfaits du « ça c’est fait ! » qu’on rature avec fierté.
- Je consacre 2 ou 3 demi-journées à l’écriture (articles blog, partenariats, newsletter, communication, programmation actualités Facebook). Plusieurs tâches ne sont exécutées qu’une seule fois par mois, ce qui laisse de la place à d’autres.
- Je réserve 6 heures par semaine à mes RDV en ligne que j’organise dans l’espace coworking de ma ville. Il y a des semaines où je cumule peu de RDV ce qui me laisse davantage de temps pour avancer sur d’autres points.
- 5 demi-journées + 1 samedi sur 2 à mes tableaux (peinture, shooting)
Je m’efforce 3 fois par semaine à suivre une activité physique. J’aime beaucoup me vider l’esprit dans une séance de cardio, de méditation ou au cours d’une marche en plein air. C’est bon pour le cerveau et l’inspiration ! »
Concernant la formation, sachez que le CV-modèle d’artiste-peintre n’existe pas. C’est la maîtrise et la réputation de l’artiste qui lui permettra de faire un réseau. Mais, selon le Centre d’information et de documentation de la jeunesse, des études orientées vers l’artistique peuvent être un plus :
« Il n’existe pas de parcours-type pour être artiste peintre. Ceci dit, si le diplôme ne fait pas l’artiste, il atteste d’une culture artistique et de la maîtrise de matériaux et de technologies modernes. Une formation artistique n’est donc pas antinomique avec une vocation créatrice.
Il existe un grand nombre d’écoles d’art publiques ou privées, au premier rang desquelles l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) ou l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD). »
Interrogée par l’Onisep, une autre artiste-peintre précise d’ailleurs que ça ne lui a pas suffi : si « Les beaux-arts ont l’avantage de nous apprendre à conceptualiser un projet artistique » mais que le dessin pur faisant défaut à la formation, elle avait dû passer par une école spécifique.
Bonne journée.
Peintre étant un métier d’artiste indépendant, il n’y a pas de généralité. Toutes les sources insistent cela dit toujours sur la nécessité de s’adapter et de mener plusieurs activités de front :
« Au quotidien, il travaille en atelier, à domicile, chez le commanditaire, qui peut être un particulier, une entreprise ou une collectivité publique, ou dans des lieux publics. C’est lui qui conçoit et réalise la réalisation d'œuvres plastiques sur un thème imposé ou non. A noter parallèlement que la diffusion, la vente de travaux artistiques personnels et la reconnaissance du milieu professionnel contribuent à la professionnalisation de son activité, ainsi que l'adhésion à la Maison des Artistes. En amont, c’est à lui de recueillir les informations préalables à la création de l'œuvre artistique. Il détermine les contraintes techniques de l'œuvre liées aux caractéristiques des matériaux et aux conditions d'exposition.
Avant la réalisation de son œuvre, il réalise les épures, les croquis, les ébauches et le dessin d'ensemble. Puis, il réalise l’œuvre et ses finitions. Il peut aussi être amené à mener les actions de promotion et de commercialisation de ses œuvres, à travers la recherche de partenaires financiers, de lieux d'exposition ou de galeries d'art. En tant qu’artiste peintre, il peut aussi être amené à créer des œuvres pour des milieux naturels comme des parcs et des jardins, ou même des milieux urbains et industriels. Il peut donc effectuer des peintures murales et de halls d’immeuble.
Dans son travail de tous les jours, il créé des œuvres pour des sujets et des thèmes très divers comme des portraits, des personnages, des paysages, de la flore, de la faune, des natures mortes mais aussi des scènes de vie, des scènes historiques, des fresques, des affiches et même des techniques de trompe-l'œil. En marge de son activité, il organise des expositions d'œuvres plastiques. De ce fait et pour optimiser et rendre rentable son travail, il doit maîtriser l’argumentation commerciale, les techniques de communication et même, dans certains cas, de scénographie. »
(Source : Ouest France)
De même, si l’artiste-peintre est à son compte, devra-t-il être à même de faire un devis, une facture, de tenir sa comptabilité jour… et bien sûr son agenda. On trouve à ce sujet une intéressante interview de la peintre Amylee Paris sur le blog apprendre-a-dessiner.org :
« La gestion du temps est la partie la plus délicate du travail de l’artiste. Je dois dire que j’ai essayé plusieurs méthodes et différents emplois du temps.
Le propre de l’artiste entrepreneur est de pouvoir s’adapter. Ma journée type ne ressemblera pas forcément à celle d’un autre artiste. L’efficacité du travail vient d’un système libre mis en place chaque semaine qui s’adapte plus facilement aux périodes creuses ou pleines de mon activité. En période creuse (hors période de Noël ou préparatifs d’avant expo/salon) j’ai davantage de temps pour gérer de nouveaux projets, les interviews live/blog, développer de nouvelles collaborations, mettre à jour mes sites web ou ma nouvelle communication…
Il m’est très difficile, voire impossible, d’avoir un schéma figé dans la répartition de toutes mes tâches hebdomadaires car les projets varient au cours de l’année.
- Je tiens un agenda de bord qui oriente mes délais et décompose mes actions.
En accomplissant ces activités journalières, j’évalue ma progression et je goûte aux petits plaisirs de la satisfaction ! Je ne dois pas être la seule à apprécier les bienfaits du « ça c’est fait ! » qu’on rature avec fierté.
- Je consacre 2 ou 3 demi-journées à l’écriture (articles blog, partenariats, newsletter, communication, programmation actualités Facebook). Plusieurs tâches ne sont exécutées qu’une seule fois par mois, ce qui laisse de la place à d’autres.
- Je réserve 6 heures par semaine à mes RDV en ligne que j’organise dans l’espace coworking de ma ville. Il y a des semaines où je cumule peu de RDV ce qui me laisse davantage de temps pour avancer sur d’autres points.
- 5 demi-journées + 1 samedi sur 2 à mes tableaux (peinture, shooting)
Je m’efforce 3 fois par semaine à suivre une activité physique. J’aime beaucoup me vider l’esprit dans une séance de cardio, de méditation ou au cours d’une marche en plein air. C’est bon pour le cerveau et l’inspiration ! »
Concernant la formation, sachez que le CV-modèle d’artiste-peintre n’existe pas. C’est la maîtrise et la réputation de l’artiste qui lui permettra de faire un réseau. Mais, selon le Centre d’information et de documentation de la jeunesse, des études orientées vers l’artistique peuvent être un plus :
« Il n’existe pas de parcours-type pour être artiste peintre. Ceci dit, si le diplôme ne fait pas l’artiste, il atteste d’une culture artistique et de la maîtrise de matériaux et de technologies modernes. Une formation artistique n’est donc pas antinomique avec une vocation créatrice.
Il existe un grand nombre d’écoles d’art publiques ou privées, au premier rang desquelles l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) ou l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD). »
Interrogée par l’Onisep, une autre artiste-peintre précise d’ailleurs que ça ne lui a pas suffi : si « Les beaux-arts ont l’avantage de nous apprendre à conceptualiser un projet artistique » mais que le dessin pur faisant défaut à la formation, elle avait dû passer par une école spécifique.
Bonne journée.
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