Des pharmacies en permanence ,pas de médecins spécialistes !
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 22/11/2019 à 16h31
211 vues
Question d'origine :
Bonjour,
Dans le monde chaque pays assure la permanence de ses pharmacies durant les jours fériés mais pas pour les médecins spécialistes publiques et privés malgré les cas d’extrême urgence sans cesse.
Merci.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 25/11/2019 à 09h02
Bonjour,
Bien que votre message ne comporte pas de question, il nous semble que vous souhaitez savoir comment s’explique la difficulté à accéder à des soins de spécialistes d’urgences les jours fériés, et quels dispositifs existent pour remédier à cet état de fait.
C’est la problématique que pointe justement France assos santé, regroupement d’associations d’usagers :
« Médecin de nuit, maisons médicales de garde ou pharmacies ouvertes le week-end et à l’occasion d’un jour férié… En France, plusieurs dispositifs permettent de bénéficier de soins en dehors des périodes ouvrables. Organisée par les Agences régionales de Santé (ARS), la permanence des soins s’avère parfois complexe et fait intervenir différents acteurs qu’il n’est pas toujours évident de décrypter pour l’usager. Explications.
La permanence des soins ambulatoires est définie dans le décret n°2010-809 du 13 juillet 2010. Elle comporte plusieurs dispositifs de soins mis à la disposition des patients en dehors des périodes ouvrables (nuit, week-end, jours fériés).
Accès à un médecin de garde, au centre 15, à une pharmacie de garde, à un chirurgien-dentiste…
La permanence des soins entend répondre aux besoins de soins non programmés, tous les jours de 20 h à 8 h, le samedi à partir de midi ainsi que les dimanches et jours fériés de 8 h à 20 h . La loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires(HPST) du 21 juillet 2009 a confié aux Agences régionales de Santé (ARS) l’organisation de la permanence des soins sur leur territoire.
Ainsi, indique le décret, chaque région « est divisée en territoires de permanence des soins dont les limites sont arrêtées par le directeur général de l’ARS selon les principes d’organisation définis dans le cahier des charges régional ». Ces documents, disponibles sur le site des différentes agences, informent sur les dispositifs mis en place dans chaque région pour assurer la permanence des soins.
Comment accéder à un médecin de garde (nuit, week-end, jour férié…) ?
Depuis 2002 et une longue grève des médecins de garde, ils ne sont plus tenus d’assurer la permanence des soins la nuit, le week-end et les jours fériés.Le système de garde s’appuie désormais sur le volontariat , chaque médecin étant rémunéré par l’Assurance maladie sous la forme d’un forfait d’astreinte (de 50 à 150 € selon la période d’astreinte). »
Ce principe de volontariat, certes justes vis-à-vis des conditions de travail des médecins, n’en a pas moins des conséquences sur la prise en charge des patients :
« En avril 2015, le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) a publié la 12e édition de son rapport annuel sur la permanence des soins chez les médecins généralistes, notamment la nuit. Principal enseignement de cette étude, menée auprès des 100 conseils départementaux de Métropole et d’Outre-Mer : l’année 2014 a connu une progressive érosion du volontariat qui se traduit par une absence de service au-delà de minuit dans de nombreux départements. »
Pour pallier ce manque de volontaires, la prise en charge d’urgence s’est organisée autour d’un premier tri effectué pas les standard téléphonique du 15 :
« En 2014, seuls 60% des départements rapportent un taux de médecins généralistes volontaires supérieur à 60% (contre 73% des départements en 2012). La démographie en baisse, la surcharge de travail, la recherche d’une meilleure qualité de vie et la baisse de l’intérêt pour l’exercice libéral sont autant de facteurs qui engendrent des tensions sur la continuité de la PDS » pointe le Cnom. De plus, en 2014, « 285 territoires tournent avec moins de 6 volontaires pour assurer la PDS ». Sans médecin de nuit, les patients n’ont alors pas d’autres choix que de se rendre aux urgences ou à défaut de prendre leur mal en patience… »
Le centre 15 : une plateforme d’orientation pour la permanence des soins
Urgence médicale ou besoin d’un conseil rapide ? Le 15 (appel gratuit à partir d’un téléphone fixe ou mobile) vous met en relation, de jour comme de nuit, avec un médecin régulateur. Le rôle de ce médecin consiste à filtrer les appels (jour, nuit, week-end, jour férié) et à prodiguer des conseils médicaux. En cas de besoin, il oriente les patients vers le dispositif le plus approprié à leur état de santé (envoi d’un médecin, d’une ambulance, redirection vers un service d’urgence hospitalier, une maison médicale de garde ou vers une pharmacie de garde). Cet appel peut également être adressé à la plateforme téléphonique d’une association de permanence des soins. »
Notons que çà est là existent des solutions de proximité, telles que les maisons médicales de garde… mais la plupart des médecins qui y assurent des permanences sont des généralistes :
« Dans nombre de grandes villes, la permanence des soins est assurée au sein de maisons médicales de garde où se relaient à tour de rôle des médecins, généralistes pour la plupart. Les coordonnées des maisons médicales de garde sont aisément disponibles en ligne. Attention, les tarifs pratiqués hors des périodes ouvrables (nuit, week-end, jour férié) sont plus élevés que ceux d’une consultation classique. Retrouvez dans le tableau suivant, six cas de figure différents.
Permanence des soins : les tarifs et le taux de prise en charge d’une consultation de garde (sous réserve d’une orientation par le médecin régulateur, centre 15 par ex.) »
Pour finir, la même page rappelle que le recours aux urgences ne doit se faire qu’en cas d’absolue nécessité… mais que « La difficulté à trouver un médecin de garde (nuit, jour férié) ou un spécialiste peut cependant pousser les patients à s’orienter vers un service d’urgences (public ou privé) alors que leur état ne le nécessite pas. Cette solution n’est souhaitable ni d’un point de vue individuel (une attente inutile qui se solde par une simple consultation), ni d’un point de vue collectif (engorgement des services d’urgence). »
Vœu pieux, comme le montre cet article de francetvinfo.fr, daté de mars 2018 :
« Le 16 mars, le ministère de la Santé a communiqué des chiffres alarmants : 97 des 650 établissements, publics et privés, qui ont un service d'urgences ont activé le plan "hôpital en tension", un dispositif destiné aux établissements en "situation critique pouvant évoluer vers une situation de crise", d'après la Fédération des observatoires régionaux des urgences.
Quelles sont les conséquences pour les patients ?
Ces dernières semaines, plusieurs patients sont morts sur un brancard, dans un couloir d'hôpital, avant d'avoir pu être examinés par un médecin. Le 6 mars, une femme de 73 ans a succombé à une crise cardiaque, aux urgences de Reims, après 2h20 d'attente. "Les effectifs du service d'accueil des urgences étaient au complet et prenaient en charge, dans le même temps, quatre patients en situation d'urgence vitale", s'est justifié le CHU dans un communiqué.
Une semaine plus tard, la situation s'est répétée à Rennes, où une femme de 60 ans est morte avant d'être auscultée. Admise aux urgences de l'hôpital Pontchaillou pour des douleurs au ventre, elle a succombé à un arrêt cardiaque sur un brancard. Dans les deux cas, la justice a ouvert une enquête.
Christophe Prudhomme, porte-parole de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), confirme que l'engorgement des urgences met en danger la vie des patients. "Une étude prouve que cette saturation cause une surmortalité de 9% pour tous les patients, explique-t-il à franceinfo. Pour les patients les plus vulnérables, celle-ci augmente de 30%." Sous pression, les soignants dénoncent de leur côté une situation intenable. A Besançon, une médecin a tenté de se suicider, début mars, au milieu de son service d'urgences de l'hôpital Jean-Minjoz.
A quoi est dû cet engorgement ?
En cette période de l'année, marquée par les températures hivernales et les épidémies, les services d'urgences sont mécaniquement plus fréquentés, mais cela n'explique pas tout. "Il faut distinguer le problème de l’épidémie de grippe de celui, plus profond et chronique, de la saturation globale des urgences", explique Loïc Marpeau, président de la commission médicale du CHU de Rouen, interrogé par France 3 Normandie.
Pour Thomas Mesnier, médecin urgentiste et député LREM de Charente, le problème est aussi dû au fait que trop de patients se rendent aux urgences au lieu de se tourner vers des hospitalisations programmées et de courte durée. "Il faut plus de pédagogie à l’attention des patients pour expliquer comment bien utiliser le système de soins, et une réflexion sur une meilleure coordination en ambulatoire afin d’accueillir plus de patients", explique à 20 Minutes ce député chargé de plancher sur l'organisation des soins non programmés. En Alsace, où les services sont saturés, l'Agence régionale de santé a d'ailleurs appelé les patients à se tourner d'abord vers SOS Médecins ou leur médecin traitant avant de se rendre aux urgences, rapporte France Bleu.
Cet appel à privilégier l'ambulatoire fait bondir de nombreux soignants. "Il s'agit de la plus grande escroquerie intellectuelle", s'indigne le docteur Christophe Prudhomme auprès de franceinfo. "Cela ne répond pas du tout aux besoins des patients qui se rendent dans les services d'urgences, continue le syndicaliste CGT. Aujourd'hui, nous faisons face à une population vieillissante, polypathologique ou atteinte de maladies chroniques, et qui a justement besoin d'être accueillie rapidement aux urgences et d'être hospitalisée pendant plusieurs jours."
Pour ce médecin urgentiste, l'engorgement s'explique surtout par les suppressions successives de lits d'hôpitaux, décidées ces dernières décennies. "On s'étonne aujourd'hui de la situation alors que 100 000 lits ont été supprimés en vingt ans. Et aujourd'hui, on nous demande encore de faire des économies", s'exclame-t-il. »
Pour savoir ce qu’il en est en cas d’urgence près de chez vous, peut-être pouvez-vous vous renseigner sur l’Agence régionale de santé de votre région. Le site de l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes , par exemple, propose une rubrique Où se soigner ? au sein de laquelle on trouve un répertoire par département consacré à la médecine de garde et aux soins urgents.
Bonne journée.
Bien que votre message ne comporte pas de question, il nous semble que vous souhaitez savoir comment s’explique la difficulté à accéder à des soins de spécialistes d’urgences les jours fériés, et quels dispositifs existent pour remédier à cet état de fait.
C’est la problématique que pointe justement France assos santé, regroupement d’associations d’usagers :
« Médecin de nuit, maisons médicales de garde ou pharmacies ouvertes le week-end et à l’occasion d’un jour férié… En France, plusieurs dispositifs permettent de bénéficier de soins en dehors des périodes ouvrables. Organisée par les
La permanence des soins ambulatoires est définie dans le décret n°2010-809 du 13 juillet 2010. Elle comporte plusieurs dispositifs de soins mis à la disposition des patients en dehors des périodes ouvrables (nuit, week-end, jours fériés).
Accès à un médecin de garde, au centre 15, à une pharmacie de garde, à un chirurgien-dentiste…
Ainsi, indique le décret, chaque région « est divisée en territoires de permanence des soins dont les limites sont arrêtées par le directeur général de l’ARS selon les principes d’organisation définis dans le cahier des charges régional ». Ces documents, disponibles sur le site des différentes agences, informent sur les dispositifs mis en place dans chaque région pour assurer la permanence des soins.
Comment accéder à un médecin de garde (nuit, week-end, jour férié…) ?
Depuis 2002 et une longue grève des médecins de garde, ils ne sont plus tenus d’assurer la permanence des soins la nuit, le week-end et les jours fériés.
Ce principe de volontariat, certes justes vis-à-vis des conditions de travail des médecins, n’en a pas moins des conséquences sur la prise en charge des patients :
« En avril 2015, le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) a publié la 12e édition de son rapport annuel sur la permanence des soins chez les médecins généralistes, notamment la nuit. Principal enseignement de cette étude, menée auprès des 100 conseils départementaux de Métropole et d’Outre-Mer : l’année 2014 a connu une progressive érosion du volontariat qui se traduit par une absence de service au-delà de minuit dans de nombreux départements. »
Pour pallier ce manque de volontaires, la prise en charge d’urgence s’est organisée autour d’un premier tri effectué pas les standard téléphonique du 15 :
« En 2014, seuls 60% des départements rapportent un taux de médecins généralistes volontaires supérieur à 60% (contre 73% des départements en 2012). La démographie en baisse, la surcharge de travail, la recherche d’une meilleure qualité de vie et la baisse de l’intérêt pour l’exercice libéral sont autant de facteurs qui engendrent des tensions sur la continuité de la PDS » pointe le Cnom. De plus, en 2014, « 285 territoires tournent avec moins de 6 volontaires pour assurer la PDS ». Sans médecin de nuit, les patients n’ont alors pas d’autres choix que de se rendre aux urgences ou à défaut de prendre leur mal en patience… »
Le centre 15 : une plateforme d’orientation pour la permanence des soins
Urgence médicale ou besoin d’un conseil rapide ? Le 15 (appel gratuit à partir d’un téléphone fixe ou mobile) vous met en relation, de jour comme de nuit, avec un médecin régulateur. Le rôle de ce médecin consiste à filtrer les appels (jour, nuit, week-end, jour férié) et à prodiguer des conseils médicaux. En cas de besoin, il oriente les patients vers le dispositif le plus approprié à leur état de santé (envoi d’un médecin, d’une ambulance, redirection vers un service d’urgence hospitalier, une maison médicale de garde ou vers une pharmacie de garde). Cet appel peut également être adressé à la plateforme téléphonique d’une association de permanence des soins. »
Notons que çà est là existent des solutions de proximité, telles que les maisons médicales de garde… mais la plupart des médecins qui y assurent des permanences sont des généralistes :
« Dans nombre de grandes villes, la permanence des soins est assurée au sein de maisons médicales de garde où se relaient à tour de rôle des médecins, généralistes pour la plupart. Les coordonnées des maisons médicales de garde sont aisément disponibles en ligne. Attention, les tarifs pratiqués hors des périodes ouvrables (nuit, week-end, jour férié) sont plus élevés que ceux d’une consultation classique. Retrouvez dans le tableau suivant, six cas de figure différents.
Permanence des soins : les tarifs et le taux de prise en charge d’une consultation de garde (sous réserve d’une orientation par le médecin régulateur, centre 15 par ex.) »
Pour finir, la même page rappelle que le recours aux urgences ne doit se faire qu’en cas d’absolue nécessité… mais que « La difficulté à trouver un médecin de garde (nuit, jour férié) ou un spécialiste peut cependant pousser les patients à s’orienter vers un service d’urgences (public ou privé) alors que leur état ne le nécessite pas. Cette solution n’est souhaitable ni d’un point de vue individuel (une attente inutile qui se solde par une simple consultation), ni d’un point de vue collectif (engorgement des services d’urgence). »
Vœu pieux, comme le montre cet article de francetvinfo.fr, daté de mars 2018 :
« Le 16 mars, le ministère de la Santé a communiqué des chiffres alarmants : 97 des 650 établissements, publics et privés, qui ont un service d'urgences ont activé le plan "hôpital en tension", un dispositif destiné aux établissements en "situation critique pouvant évoluer vers une situation de crise", d'après la Fédération des observatoires régionaux des urgences.
Quelles sont les conséquences pour les patients ?
Ces dernières semaines, plusieurs patients sont morts sur un brancard, dans un couloir d'hôpital, avant d'avoir pu être examinés par un médecin. Le 6 mars, une femme de 73 ans a succombé à une crise cardiaque, aux urgences de Reims, après 2h20 d'attente. "Les effectifs du service d'accueil des urgences étaient au complet et prenaient en charge, dans le même temps, quatre patients en situation d'urgence vitale", s'est justifié le CHU dans un communiqué.
Une semaine plus tard, la situation s'est répétée à Rennes, où une femme de 60 ans est morte avant d'être auscultée. Admise aux urgences de l'hôpital Pontchaillou pour des douleurs au ventre, elle a succombé à un arrêt cardiaque sur un brancard. Dans les deux cas, la justice a ouvert une enquête.
Christophe Prudhomme, porte-parole de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), confirme que l'engorgement des urgences met en danger la vie des patients. "Une étude prouve que cette saturation cause une surmortalité de 9% pour tous les patients, explique-t-il à franceinfo. Pour les patients les plus vulnérables, celle-ci augmente de 30%." Sous pression, les soignants dénoncent de leur côté une situation intenable. A Besançon, une médecin a tenté de se suicider, début mars, au milieu de son service d'urgences de l'hôpital Jean-Minjoz.
A quoi est dû cet engorgement ?
En cette période de l'année, marquée par les températures hivernales et les épidémies, les services d'urgences sont mécaniquement plus fréquentés, mais cela n'explique pas tout. "Il faut distinguer le problème de l’épidémie de grippe de celui, plus profond et chronique, de la saturation globale des urgences", explique Loïc Marpeau, président de la commission médicale du CHU de Rouen, interrogé par France 3 Normandie.
Pour Thomas Mesnier, médecin urgentiste et député LREM de Charente, le problème est aussi dû au fait que trop de patients se rendent aux urgences au lieu de se tourner vers des hospitalisations programmées et de courte durée. "Il faut plus de pédagogie à l’attention des patients pour expliquer comment bien utiliser le système de soins, et une réflexion sur une meilleure coordination en ambulatoire afin d’accueillir plus de patients", explique à 20 Minutes ce député chargé de plancher sur l'organisation des soins non programmés. En Alsace, où les services sont saturés, l'Agence régionale de santé a d'ailleurs appelé les patients à se tourner d'abord vers SOS Médecins ou leur médecin traitant avant de se rendre aux urgences, rapporte France Bleu.
Cet appel à privilégier l'ambulatoire fait bondir de nombreux soignants. "Il s'agit de la plus grande escroquerie intellectuelle", s'indigne le docteur Christophe Prudhomme auprès de franceinfo. "Cela ne répond pas du tout aux besoins des patients qui se rendent dans les services d'urgences, continue le syndicaliste CGT. Aujourd'hui, nous faisons face à une population vieillissante, polypathologique ou atteinte de maladies chroniques, et qui a justement besoin d'être accueillie rapidement aux urgences et d'être hospitalisée pendant plusieurs jours."
Pour ce médecin urgentiste, l'engorgement s'explique surtout par les suppressions successives de lits d'hôpitaux, décidées ces dernières décennies. "On s'étonne aujourd'hui de la situation alors que 100 000 lits ont été supprimés en vingt ans. Et aujourd'hui, on nous demande encore de faire des économies", s'exclame-t-il. »
Pour savoir ce qu’il en est en cas d’urgence près de chez vous, peut-être pouvez-vous vous renseigner sur l’Agence régionale de santé de votre région. Le site de l’
Bonne journée.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter