C'est le b.a.-ba
DIVERS
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Le 10/09/2019 à 10h56
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Question d'origine :
Bonjour,
Mis à part le mot "b.a.-ba", y a-t-il un autre mot de la langue française présentant la singularité de contenir un élément de ponctuation (ici le point) dans son orthographe ?
Merci d'avance pour votre réponse.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 11/09/2019 à 09h55
Bonjour,
Dans le mot « b.a.-ba », le point n’a pas vraiment valeur de ponctuation (où il marque la fin d’une phrase), mais sert plutôt d’indice sur la prononciation. Il existe d’ailleurs plusieurs graphies, qui ne font pas toutes appel au point : le Bon Usage indique ainsi qu’il s’agit d’un « nom (d’après la formule utilisée pour enseigner la syllabe), prononcé [beaba], employé surtout au figuré et écrit diversement : B-A, BA (Ac. 2001, art. b), B.A. BA (Trésor), B.A-BA (Petit Lar. 2015), b.a-ba (Rob. 2001) ; autres graphies encore chez les écrivains. »
Contrairement à « b.a.-ba », « A B C » (abécédaire) ne semble pas posséder de graphie ayant recours au point, peut-être parce que sa prononciation est moins sujette à l’ambiguïté. En revanche B.D. et B.C.B.G., par exemple, peuvent utiliser le point comme signe d’abréviation.
(source : Le Grand Robert de la langue française)
Nous n’avons pas trouvé d’autre exemple équivalent à b.a.-ba dans la langue française comportant un signe de ponctuation hors abréviations, et hors traits d’union, qui, comme le rappelle Roland Eluerd dans L’orthographe et la ponctuation, ne sont des signes de ponctuation que quand ils scandent les syllabes d’un mot comme dans cet exemple : « Vous re-pre-nez Cosette ? ».
Mais peut-être obtiendrez-vous une réponse plus complète en adressant votre question à l’Académie française.
Bonne journée.
Dans le mot « b.a.-ba », le point n’a pas vraiment valeur de ponctuation (où il marque la fin d’une phrase), mais sert plutôt d’indice sur la prononciation. Il existe d’ailleurs plusieurs graphies, qui ne font pas toutes appel au point : le Bon Usage indique ainsi qu’il s’agit d’un « nom (d’après la formule utilisée pour enseigner la syllabe), prononcé [beaba], employé surtout au figuré et écrit diversement : B-A, BA (Ac. 2001, art. b), B.A. BA (Trésor), B.A-BA (Petit Lar. 2015), b.a-ba (Rob. 2001) ; autres graphies encore chez les écrivains. »
Contrairement à « b.a.-ba », « A B C » (abécédaire) ne semble pas posséder de graphie ayant recours au point, peut-être parce que sa prononciation est moins sujette à l’ambiguïté. En revanche B.D. et B.C.B.G., par exemple, peuvent utiliser le point comme signe d’abréviation.
(source : Le Grand Robert de la langue française)
Nous n’avons pas trouvé d’autre exemple équivalent à b.a.-ba dans la langue française comportant un signe de ponctuation hors abréviations, et hors traits d’union, qui, comme le rappelle Roland Eluerd dans L’orthographe et la ponctuation, ne sont des signes de ponctuation que quand ils scandent les syllabes d’un mot comme dans cet exemple : « Vous re-pre-nez Cosette ? ».
Mais peut-être obtiendrez-vous une réponse plus complète en adressant votre question à l’Académie française.
Bonne journée.
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