Question d'origine :
Bonjour,
je me demandais d'où proviennent les plaques d'immatriculation des véhicules que l'on voit dans les séries télévisées françaises? Sont-elles inventées ou viennent t'elles de société de location de véhicules?
Merci.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 29/08/2019 à 14h05
Bonjour,
Dans l’ouvrage Devenir accessoiriste de cinéma Simon Tric explique que « L’accessoiriste débute sa période de préparation en se replongeant dans le scénario pour se l’approprier, se familiariser avec les personnages et leurs actions. Il établit son dépouillement exhaustif, correspondant à chaque jour de tournage, pour commencer les achats de divers accessoires (..) avec un bon de commande de la production, il pourra réserver les armes chez l’armurier (…) acheter un gyrophare ou un porte-carte de la police, ou encore desplaques d’immatriculation fictives … »
Dans Amicalement Vôtre relate une rencontre « fortuite » avec un policier non au courant du tournage :
« C’est une voiture très étrange, déclara-t-il. Et la plaque d’immatriculation l’est tout autant.
Bien entendu, c’était la plaque « ST1 »
- Oui, répondis-je sans réfléchir,elle est fausse … »
La revue Première (2000) indiquerait – d’après une reproduction d’un extrait dans Google livres - que « Dans le remarquable film d'Agnès Jaoui, Le Goût des autres, il me semble que le budget «plaques d'immatriculation» n'a pas été prévu ».
Par ailleurs, le 8 septembre 1990, La Presse parle du premier film anglais de [Yves] Simoneau et indique « Rien, pas même une plaque d'immatriculation ou un panneau routier ne laisse savoir que le film est tourné à Toronto et à Guelph (Ontario) ».
Toujours dans La Presse mais cette fois-ci en date du 14 février 2005, trouvons-nous un autre témoignage concernant La Dodge Monaco de Blues Brothers (1980) : « Petite anecdote : la plaque d'immatriculation du véhicule des frères Blues (BDR 529) fait référence à un club de motard de Toronto (Dan Aykroyd est né à Ottawa et vit à Kingston) appelé les Black Diamond Riders, dont le repaire était situé au 529, rue Jarvis ».
Le Progrès Lyon en 2006 évoquant le tournage d’un film de Claude Chabrol notait que
« quelques minutes plus tard, une belle décapotable rouge change de plaque d'immatriculation en un tour de main … »
Vous trouverez d’autres informations dans La Script-girl: cinéma, vidéo / Sylvette Baudrot ; [avec la collab. d']Isabel Salvini, 1989.
Dans l’ouvrage Devenir accessoiriste de cinéma Simon Tric explique que « L’accessoiriste débute sa période de préparation en se replongeant dans le scénario pour se l’approprier, se familiariser avec les personnages et leurs actions. Il établit son dépouillement exhaustif, correspondant à chaque jour de tournage, pour commencer les achats de divers accessoires (..) avec un bon de commande de la production, il pourra réserver les armes chez l’armurier (…) acheter un gyrophare ou un porte-carte de la police, ou encore des
Dans Amicalement Vôtre relate une rencontre « fortuite » avec un policier non au courant du tournage :
« C’est une voiture très étrange, déclara-t-il. Et la plaque d’immatriculation l’est tout autant.
Bien entendu, c’était la plaque « ST1 »
- Oui, répondis-je sans réfléchir,
La revue Première (2000) indiquerait – d’après une reproduction d’un extrait dans Google livres - que « Dans le remarquable film d'Agnès Jaoui, Le Goût des autres, il me semble que le budget «plaques d'immatriculation» n'a pas été prévu ».
Par ailleurs, le 8 septembre 1990, La Presse parle du premier film anglais de [Yves] Simoneau et indique « Rien, pas même une plaque d'immatriculation ou un panneau routier ne laisse savoir que le film est tourné à Toronto et à Guelph (Ontario) ».
Toujours dans La Presse mais cette fois-ci en date du 14 février 2005, trouvons-nous un autre témoignage concernant La Dodge Monaco de Blues Brothers (1980) : « Petite anecdote :
Le Progrès Lyon en 2006 évoquant le tournage d’un film de Claude Chabrol notait que
« quelques minutes plus tard, une belle décapotable rouge change de plaque d'immatriculation en un tour de main … »
Vous trouverez d’autres informations dans La Script-girl: cinéma, vidéo / Sylvette Baudrot ; [avec la collab. d']Isabel Salvini, 1989.
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