Question d'origine :
Bonjour,
Je recherche Vicente Pitarch à Lyon de 1843 à 1848. Il s’agit d’un émigré carliste espagnol musicien ayant deux frères : Antonio organiste au Puy en Velay et Matéo professeur de musique et organiste à Ambert (63600). Vicente publie ses oeuvres musicales chez Molter Fevrot, 11 rue Lafont Lyon.
Avec mes remerciements
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 01/07/2019 à 12h16
Bonjour,
Nous n’avons pas trouvé de sources en français sur Vicente (ou Vicenz) Pitarch, que ce soit dans les dictionnaires et encyclopédies de la musique que nous avons consultés, ou sur des bases de données universitaires. Il n’est même pas dans la thèse de Marc Zajtmann, La vie musicale à Lyon au XIXe siècle (theses.univ-lyon2.fr)
Le seul texte un peu conséquent sur Pitarch que nous ayons trouvé est une page de Wikipedia en catalan. N’ayant pas de connaissances particulières dans la langue de Gaudi (et de Manuel Valls), nous avons dû avoir recours à un traducteur automatique bien connu :
«Vicenç Pitarch Simó était un compositeur, organiste et pianiste originaire de Castellón (Baix Maestrat), 1824 - Sagunto, 1910.
Ayant à peine terminé ses humanités et déjà organiste de sa paroisse, il répond à l’invitation de son frère Antonio avec son frère Mateu. Après être resté deux ans au Puy en Velay, il s'est rendu à Paris où il a suivi des cours. Harmonie et composition d'Henri Herz, directeur du conservatoire et violon du maître Tengri. Avec la protection du général Cabrera, il traverse plusieurs villes françaises pour donner des concerts de piano et s'installe finalement à Lyon, où il reste cinq ans. Après la proclamation de la République en France [sans doute en 1848], il revient à Valence, et après un concert pour présenter les pianos du fabricant Pedro Gómez, il acquiert une grande renommée. Puis, en 1850, il est nommé organiste de la paroisse de Sant Joan del Mercat, puis professeur à l’École Notre-Dame de Lorette, poste qu’il a développé jusqu’à un âge très avancé, où il s’est retiré à Sagunto.
Il a composé:
Messe, grand orchestre et deux autres pour piano et harmonium;
un Te Deum;
trois grands et quatre petits baumes;
les antimonials Alma Redemptoris, avenue Regina, Regina Coeli;
deux magnifiés;
neuf antiphons pour les matins;
deux Tantum ergo;
six motets au Santissim;
Villancets;
deux hymnes à Santa Teresa, un à Pie IX;
un Stabat Mater;
six grandes cantates de communions, œuvres qui, sauf la première, publiée en France, sont conservées dans les archives musicales de l'école de Notre-Dame de Lorette. »
Le frère aîné de Vincenç, Antonio, premier exilé, qui le fit d’ailleurs venir en France, a une page Wikipedia en français, où on apprend on peut se faire une idée du contexte historique et familial ayant fait office de toile de fond à la vie de cette famille de musiciens et à leurs diverses migrations…
Par ailleurs, les Tablettes historiques de la Haute-Loire (ou « du Velay », selon la page-titre), disponibles au format numérique sur Gallica, mentionnent très brièvement Vincenç Pitarch, dans un passage où il est largement question de son frère Antonio :
« Don Vincente Pitarch, professeur de musique à Valence, nous apprend que dans la cathédrale de cette ville se trouve encore une chapelle placée sous l'invocation de Nuestra Senora del Puig »
Maigre information, mais qui nous permet de savoir que vers la date de la rédaction de l’ouvrage (1872), le compositeur enseignait à Valence – la Valence espagnole, rappelons-le, et non de son homonyme drômoise.
Pour le reste, la renommée de notre homme n’ait pas dépassé les frontières de son pays : les pages Wikipedia des deux frères sont entièrement rédigées à partir de l’Enciclopèdia Espasa, la “grande encyclopédie en langue espagnole du Xxe siècle”...
Il semble qu’on parle de notre compositeur dans l’article « L’Ensenyament musical a la província de València en 1865 a través dels arxius » Federico Vidal Martínez, revue Quadivium, 2015, disponible sur le site de l’Université de La Rioja, mais nous n’avons pas pu consulter cet article.
Il est toutefois possible que des archives du compositeur soient conservées au collège Notre-dame-de-Lorette (Madrid, Espagne). Vous pouvez essayer de les contacter.
Bonne chance dans la suite de vos recherche.
Nous n’avons pas trouvé de sources en français sur Vicente (ou Vicenz) Pitarch, que ce soit dans les dictionnaires et encyclopédies de la musique que nous avons consultés, ou sur des bases de données universitaires. Il n’est même pas dans la thèse de Marc Zajtmann, La vie musicale à Lyon au XIXe siècle (theses.univ-lyon2.fr)
Le seul texte un peu conséquent sur Pitarch que nous ayons trouvé est une page de Wikipedia en catalan. N’ayant pas de connaissances particulières dans la langue de Gaudi (et de Manuel Valls), nous avons dû avoir recours à un traducteur automatique bien connu :
«
Ayant à peine terminé ses humanités et déjà organiste de sa paroisse, il répond à l’invitation de son frère Antonio avec son frère Mateu. Après être resté deux ans au Puy en Velay, il s'est rendu à Paris où il a suivi des cours. Harmonie et composition d'Henri Herz, directeur du conservatoire et violon du maître Tengri. Avec la protection du général Cabrera, il traverse plusieurs villes françaises pour donner des concerts de piano et s'installe finalement à Lyon, où il reste cinq ans. Après la proclamation de la République en France [sans doute en 1848], il revient à Valence, et après un concert pour présenter les pianos du fabricant Pedro Gómez, il acquiert une grande renommée. Puis, en 1850, il est nommé organiste de la paroisse de Sant Joan del Mercat, puis professeur à l’École Notre-Dame de Lorette, poste qu’il a développé jusqu’à un âge très avancé, où il s’est retiré à Sagunto.
Il a composé:
Messe, grand orchestre et deux autres pour piano et harmonium;
un Te Deum;
trois grands et quatre petits baumes;
les antimonials Alma Redemptoris, avenue Regina, Regina Coeli;
deux magnifiés;
neuf antiphons pour les matins;
deux Tantum ergo;
six motets au Santissim;
Villancets;
deux hymnes à Santa Teresa, un à Pie IX;
un Stabat Mater;
six grandes cantates de communions, œuvres qui, sauf la première, publiée en France, sont conservées dans les archives musicales de l'école de Notre-Dame de Lorette. »
Le frère aîné de Vincenç, Antonio, premier exilé, qui le fit d’ailleurs venir en France, a une page Wikipedia en français, où on apprend on peut se faire une idée du contexte historique et familial ayant fait office de toile de fond à la vie de cette famille de musiciens et à leurs diverses migrations…
Par ailleurs, les Tablettes historiques de la Haute-Loire (ou « du Velay », selon la page-titre), disponibles au format numérique sur Gallica, mentionnent très brièvement Vincenç Pitarch, dans un passage où il est largement question de son frère Antonio :
« Don Vincente Pitarch, professeur de musique à Valence, nous apprend que dans la cathédrale de cette ville se trouve encore une chapelle placée sous l'invocation de Nuestra Senora del Puig »
Maigre information, mais qui nous permet de savoir que vers la date de la rédaction de l’ouvrage (1872), le compositeur enseignait à Valence – la Valence espagnole, rappelons-le, et non de son homonyme drômoise.
Pour le reste, la renommée de notre homme n’ait pas dépassé les frontières de son pays : les pages Wikipedia des deux frères sont entièrement rédigées à partir de l’Enciclopèdia Espasa, la “grande encyclopédie en langue espagnole du Xxe siècle”...
Il semble qu’on parle de notre compositeur dans l’article « L’Ensenyament musical a la província de València en 1865 a través dels arxius » Federico Vidal Martínez, revue Quadivium, 2015, disponible sur le site de l’Université de La Rioja, mais nous n’avons pas pu consulter cet article.
Il est toutefois possible que des archives du compositeur soient conservées au collège Notre-dame-de-Lorette (Madrid, Espagne). Vous pouvez essayer de les contacter.
Bonne chance dans la suite de vos recherche.
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