Question d'origine :
Dans son ouvrage YinYang, Cyrille J.-D. Javary offre une interprétation du Dào Dé Jīng à rebours d’autres traductions, mettant parfois en exergue les incompréhensions de ces autres versions.
Pourtant, sauf erreur, il ne conseille pas une traduction plus qu’une autre.
Quelle serait la traduction qui serait la plus fidèle à l’ouvrage de Javary ?
Autre question: Quelle serait la traduction du Dào Dé Jīng qui serait la plus poétique ?
Merci!
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 27/06/2019 à 10h35
Bonjour,
Dans son livre Yin Yang, Cyrille Javary se réfère à plusieurs traductions de manière assez critique, notamment en ce qui concerne la traduction réalisée par Jan Julius Lodewijk Duyvendak en 1952. En revanche, il utilise à plusieurs reprises la traduction de Claude Larre (p.54, 87 et 169). On peut donc raisonnablement considérer qu’il cautionne cette traduction.
Il est assez difficile de déterminer laquelle des très nombreuses traductions françaises serait la plus poétique, cette notion étant largement subjective.
Nous pouvons tout de même attirer votre attention, outre la traduction de Claude Larre déjà citée, sur les traductions suivantes, de par leur ambition de rendre à la fois le sens et la forme du texte d’origine :
-La voie et sa vertu, traduction et présentation de Pierre Leyris et François Houang.
Fraçois Houang, prêtre et spécialiste de la philosophie chinoise, s’est associé à Pierre Leyris, traducteur de Shakespeare et de nombreux poètes anglo-saxons pour cette traduction, afin de rendre à la fois l’aspect philosophique et l’aspect poétique du texte.
-Les deux arbres de la voie, tome 1, le livre de Lao Tseu, traduit par Jean Levi, Belles lettres.
Jean Levi est directeur de recherche au CNRS, spécialiste du Taoisme.
Dans cet ouvrage publié dans la collection Bibliothèque chinoise, dirigée par Anne Cheng, Marc Kalinowski et Stéphane Feuillas, il revient largement sur ses choix, et il justifie notamment sa nouvelle traduction par le fait que les précédentes ne tenaient pas suffisament compte de la forme poétique du texte.
Bien cordialement,
Le département civilisation
Dans son livre Yin Yang, Cyrille Javary se réfère à plusieurs traductions de manière assez critique, notamment en ce qui concerne la traduction réalisée par Jan Julius Lodewijk Duyvendak en 1952. En revanche, il utilise à plusieurs reprises la traduction de Claude Larre (p.54, 87 et 169). On peut donc raisonnablement considérer qu’il cautionne cette traduction.
Il est assez difficile de déterminer laquelle des très nombreuses traductions françaises serait la plus poétique, cette notion étant largement subjective.
Nous pouvons tout de même attirer votre attention, outre la traduction de Claude Larre déjà citée, sur les traductions suivantes, de par leur ambition de rendre à la fois le sens et la forme du texte d’origine :
-La voie et sa vertu, traduction et présentation de Pierre Leyris et François Houang.
Fraçois Houang, prêtre et spécialiste de la philosophie chinoise, s’est associé à Pierre Leyris, traducteur de Shakespeare et de nombreux poètes anglo-saxons pour cette traduction, afin de rendre à la fois l’aspect philosophique et l’aspect poétique du texte.
-Les deux arbres de la voie, tome 1, le livre de Lao Tseu, traduit par Jean Levi, Belles lettres.
Jean Levi est directeur de recherche au CNRS, spécialiste du Taoisme.
Dans cet ouvrage publié dans la collection Bibliothèque chinoise, dirigée par Anne Cheng, Marc Kalinowski et Stéphane Feuillas, il revient largement sur ses choix, et il justifie notamment sa nouvelle traduction par le fait que les précédentes ne tenaient pas suffisament compte de la forme poétique du texte.
Bien cordialement,
Le département civilisation
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