Gare Belge
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 11/06/2019 à 07h00
484 vues
Question d'origine :
Bonjour,
Je cherche une gare en Belgique, aujourd'hui désaffectée.
Cette gare fut ouverte en 1917 par l’occupant allemand qui avait construit la ligne en tant qu'axe stratégique vers le front de l'Ouest. C’est ici que les locomotives des trains venant d’Allemagne étaient remplacées par des belges.
Ces importantes infrastructures regroupaient une gare de triage, un dépot de locomotives et plusieurs hangars.
La gare fut fermée aux voyageurs en 1957.
Sauriez vous me dire où ?
Merci par avance.
Vous êtes géniaux
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 12/06/2019 à 12h29
Bonjour,
Nous supposons que vous faites référence à la gare de Montzen :
« C'est à la suite de la construction de la ligne 24 que le quartier de Montzen-gare doit sa naissance, en 1914-18.
Dès 1919, les chemins de fer de l'Etat Belge, devant l'afflux de trafic provoqué par les réparations allemandes, se voient dans l'obligation de poursuivre les travaux d'aménagement de la gare de formation, non terminés par l'occupant, et même de l'agrandir au fur et à mesure de l'augmentation du trafic.
C'est dans les années '30' qu'elle connaît l'apogée de son activité.
Assez paradoxalement, c'est principalement l'Allemagne, en pleine évolution nazie, et les pays de l'Est qui sont à l'origine de cette prospérité.
L'ensemble des voies de débranchements, de la remise, et des bâtiments administratifs s'étendent aujourd'hui sur 80 ha, 3500 mètres de long et 240 de large, et l'on pourrait encore l'agrandir.
Avant-guerre, la station décroche un premier prix du concours des gares fleuries de Belgique, dont un hors-concours, en 1938.
Ces distinctions successives sont la récompense des efforts d'un homme, Eugéne LEMLYN, à qui l'on doit le tracé des parterres et des plantations.
La gare et la formation seront détruites par les bombardements du 27 avril 1944.
Une baraque provisoire remplacera l'ancien bâtiment, et ce jusqu'à l'abandon de la désserte voyageurs.
Le bâtiment des recettes et les parterres se trouvaient en bordure des voies principales, à proximité des entrepôts ZIEGLER, construits quant à eux en octobre 1974.
Plus rien ne laisse deviner l'emplacement initial actuellement.
Ajoutons encore que la remise n'a jamais fait partie des grands dépôts belges.
Terminée par les Belges aprés 1918, son premier effectif de locos date de 1922; en 1946, il est constitué d'une poignée de types 41.
Ces machines seront remplacées par un contingent de G8 (t8 1), dont aucun exemplaire n'a été sauvé... A partir de 1955, le dépôt reçoit, en provenance de Latour, un lot de t26, chassées par l'arrivée dans le dépôt gaumais des premiers «bouldogues», diesels de ligne de la série 53. C'est la 250005 (8405) qui remorqua l'ultime caboteur Aubel-Montzen. »
Source : Syndicat d'Initiative des Trois Frontières
« La gare de Montzen(dont 1/3 sur Hombourg)
L’objectif avec cette vaste gare de Montzen était de traiter 4000 wagons par jour, chiffre qui fut atteint dans les années 1930. 42 voies étaient opérationnelles à la fin de la guerre.
Lors de l'inauguration de la ligne 24, une partie seulement des 4 faisceaux de la gare de Montzen avaient été réalisés, mais il manquait encore la remise aux marchandises et divers travaux de parachèvement. Ce qui importait pour les Allemands, c'est que le passage soit ouvert. Dans un premier temps, ce projet de gare de formation n'avait qu'un intérêt relatif même si, comme le précise J Nijssen, l’objectif premier de la ligne restait économique et non stratégique. Toutefois, l’objectif économique n’avait de sens qu’en temps de paix.
La Gare de Montzen destinée à la formation des convois occupe une énorme surface de 2100 m de longueur et de 250 mde largeur, soit environ 52 ha sans compter la partie partiellement en talus au sud et boisée , appelée « Bömerwald » qui est aussi longue, mais n'a que la moitié de la largueur de la gare.
Un important entrepôt avec des locaux administratifs fut réalisé ainsi qu'une remise aux locomotives.
Au niveau voyageur, la gare de Montzen était dotée , comme les autres de la ligne 24, d'un bâtiment en bois.
Une bifurcation appelée du Muhlbach (du nom du ruisseau plus souvent appelé de nos jours« ruisseau du Vivier » ), rejoint la ligne 39 à Birken deux km et 400 m plus loin (halte de Birken). Elle est à cette époque à double voie.
Cette bifurcation se rapproche fortement du village de Montzen et l’entoure sur un haut remblai. »
Source : Il y a 100 ans... Notre contrée s’installait dans la guerre. Construction de la ligne ferroviaire 24 Anvers-Ruhr.(1915-1917), hombourg.be
Bonne journée.
Nous supposons que vous faites référence à la gare de Montzen :
« C'est à la suite de la construction de la ligne 24 que le quartier de Montzen-gare doit sa naissance, en 1914-18.
Dès 1919, les chemins de fer de l'Etat Belge, devant l'afflux de trafic provoqué par les réparations allemandes, se voient dans l'obligation de poursuivre les travaux d'aménagement de la gare de formation, non terminés par l'occupant, et même de l'agrandir au fur et à mesure de l'augmentation du trafic.
C'est dans les années '30' qu'elle connaît l'apogée de son activité.
Assez paradoxalement, c'est principalement l'Allemagne, en pleine évolution nazie, et les pays de l'Est qui sont à l'origine de cette prospérité.
L'ensemble des voies de débranchements, de la remise, et des bâtiments administratifs s'étendent aujourd'hui sur 80 ha, 3500 mètres de long et 240 de large, et l'on pourrait encore l'agrandir.
Avant-guerre, la station décroche un premier prix du concours des gares fleuries de Belgique, dont un hors-concours, en 1938.
Ces distinctions successives sont la récompense des efforts d'un homme, Eugéne LEMLYN, à qui l'on doit le tracé des parterres et des plantations.
La gare et la formation seront détruites par les bombardements du 27 avril 1944.
Une baraque provisoire remplacera l'ancien bâtiment, et ce jusqu'à l'abandon de la désserte voyageurs.
Le bâtiment des recettes et les parterres se trouvaient en bordure des voies principales, à proximité des entrepôts ZIEGLER, construits quant à eux en octobre 1974.
Plus rien ne laisse deviner l'emplacement initial actuellement.
Ajoutons encore que la remise n'a jamais fait partie des grands dépôts belges.
Terminée par les Belges aprés 1918, son premier effectif de locos date de 1922; en 1946, il est constitué d'une poignée de types 41.
Ces machines seront remplacées par un contingent de G8 (t8 1), dont aucun exemplaire n'a été sauvé... A partir de 1955, le dépôt reçoit, en provenance de Latour, un lot de t26, chassées par l'arrivée dans le dépôt gaumais des premiers «bouldogues», diesels de ligne de la série 53. C'est la 250005 (8405) qui remorqua l'ultime caboteur Aubel-Montzen. »
Source : Syndicat d'Initiative des Trois Frontières
« La gare de Montzen(dont 1/3 sur Hombourg)
L’objectif avec cette vaste gare de Montzen était de traiter 4000 wagons par jour, chiffre qui fut atteint dans les années 1930. 42 voies étaient opérationnelles à la fin de la guerre.
Lors de l'inauguration de la ligne 24, une partie seulement des 4 faisceaux de la gare de Montzen avaient été réalisés, mais il manquait encore la remise aux marchandises et divers travaux de parachèvement. Ce qui importait pour les Allemands, c'est que le passage soit ouvert. Dans un premier temps, ce projet de gare de formation n'avait qu'un intérêt relatif même si, comme le précise J Nijssen, l’objectif premier de la ligne restait économique et non stratégique. Toutefois, l’objectif économique n’avait de sens qu’en temps de paix.
La Gare de Montzen destinée à la formation des convois occupe une énorme surface de 2100 m de longueur et de 250 mde largeur, soit environ 52 ha sans compter la partie partiellement en talus au sud et boisée , appelée « Bömerwald » qui est aussi longue, mais n'a que la moitié de la largueur de la gare.
Un important entrepôt avec des locaux administratifs fut réalisé ainsi qu'une remise aux locomotives.
Au niveau voyageur, la gare de Montzen était dotée , comme les autres de la ligne 24, d'un bâtiment en bois.
Une bifurcation appelée du Muhlbach (du nom du ruisseau plus souvent appelé de nos jours« ruisseau du Vivier » ), rejoint la ligne 39 à Birken deux km et 400 m plus loin (halte de Birken). Elle est à cette époque à double voie.
Cette bifurcation se rapproche fortement du village de Montzen et l’entoure sur un haut remblai. »
Source : Il y a 100 ans... Notre contrée s’installait dans la guerre. Construction de la ligne ferroviaire 24 Anvers-Ruhr.(1915-1917), hombourg.be
Bonne journée.
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