inscription en pierre "non me rebv..." 11 rue du boeuf
LYON, MÉTROPOLE ET RÉGION
+ DE 2 ANS
Le 07/06/2019 à 07h20
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Question d'origine :
Bonjour
Je souhaite savoir si vous avez des informations sur un relief en pierre (au dessus d'une arcade) avec l'inscription "non me rebv..." sans doute lié au latin non me rebus ? elle se situe à l'opposé de la maison du crible, à proximité du 11 rue du boeuf
La fin de la phrase est effacée, on ne voit que "non me rebv..."
et une tête de cheval figure au dessus
merci
Réponse attendue le 12/06/2019 - 09:20
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 11/06/2019 à 15h28
Bonjour,
Nous n’avons pas trouvé de renseignement concernant cette inscription dans les documents que conserve la Bibliothèque.
Le Dictionnaire des lyonnaiseries donne des indications sur les différentes maisons situées rue du Bœuf. Pour celle située au n° 11, il est mentionné qu’elle date du XVI siècle et fut habitée par les "Bullioud", on peut voir dans la cour, une galerie avec leur écusson. Les maisons situées au n°9 et 13 ne sont pas mentionnées. On peut donc supposer qu’elles ne présentent pas de particularités.
Nous avons contacté l’Association Renaissance du Vieux-Lyon. Nous vous transmettrons sa réponse dès réception de celle-ci.
Autres documents consultés :
- Recherches sur l'architecture : la sculpture, la peinture, la menuiserie, la ferronnerie, etc : dans les maisons du Moyen-âge et de la Renaissance à Lyon,
- Façades lyonnaises : 2000 ans de création architecturale et de confluence culturelle,
- Le guide du promeneur de Lyon : 13 itinéraires de charme par rues, chemins et traboules,
- Le Vieux-Lyon : un patrimoine vivant de Gérald Gambier
- Le Vieux-Lyon de Pierre Faure-Brac.
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 14/06/2019 à 10h14
Bonjour,
Voici la réponse que nous avons reçue de l'association Renaissance du Vieux-Lyon que nous remercions vivement.
Architectes Louis Weckerlin et J. Gruyer – restauration 1970
Propriétaires :
de 1642-1655 : Remond Fayard, procureur puis de 1655-1664 : JB. Fayard, avocat et René Fayard, son frère.
Entre 1642 et 1655, date probable de reconstruction du bâtiment.
C’est sur l’arcade d’accès à cette ancienne impasse, peut-être entrée de la propriété à un certain moment, que se trouve, sculpté sur la clé de voûte, le blason malheureusement mutilé du propriétaire du 17e siècle. Il n’a pu jusqu’ici être attribué, car on ignore encore les blasons de la plupart des propriétaires du XVIe au XVIIIe siècle. Le haut seul apparaît sous le couronnement de la clé : tournée à gauche, une tête de cheval avec son encolure, accostée de cimiers de part et d’autre et soulignée d’une banderole portant le début d’une devise : NON ME REB ou REP, dans ce latin un peu hermétique de la fin de la Renaissance.
DANS NOS COLLECTIONS :
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