Question d'origine :
Bonjour,
Je suis à la recherche de documents écrits concernant la chanteuse américaine de blues/folk Odetta. Existerait-il une biographie, des articles la concernant ?
Merci.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 29/05/2019 à 12h16
Bonjour,
Après consultation de la base de données Electre et du Catalogue Collectif de France, il apparaît qu’il n’existe aucun livre en français sur Odetta.
En anglais, en revanche, il existe un ouvrage intitulé Odetta, the queen of folk, un album illustré jeune public dont voici le résumé donné par scholastic.com :
“In the spirit of When Marian Sang, this book introduces young readers to Odetta, an American folk legend. Lyrical text and striking paintings tell the story of the incredible singer whose life and works inspired such icons as Bob Dylan, Joan Baez, and Tracy Chapman. The book comes from the author's long and fruitful artistic relationship with Odetta, and is based on personal dialogues he had with her before her death in December 2008.”
Pour un public plus confirmé, Odetta’s One Grain of Sand de Matthew Frye Jacobson est paru en avril 2019.
Vous pouvez aussi consulter l’entrée de la chanteuse dans le repertoire The Only Book You'll Ever Need – Guitar consultable sur books.google.fr
Il y a également un article sur Odetta dans l’ouvrage African Americans in the Performing Arts de Steven Otfinoski (début de l’article lisible sur books.google.fr)
En guise de lot de consolation, voici le début de l’entrée Odetta du Le nouveau dictionnaire du rock. 02 [Livre] : M-Z : blues, country, électro, folk, hip-hop, metal, pop, reggae, rock'n'roll, rock indépendant, soul / sous la direction de Michka Assayas ; par Michka Assayas, Philippe Auclair, Christophe Basterra... [et al.] :
ODETTA [Odetta Holmes, puis Odetta Felious]
Chanteuse et guitariste de folk et de blues, 1956-2008 [ : 31-12-1930 à Birmingham, Alabama / 2-12-2008 à New York City, New York.
Cette interprète noire de gospel, blues et folk, à la puissante voix de soprano, originaire de la côte ouest puis fixée à New York, a exercé une influence primordiale sur des chanteurs comme Bob Dylan et Janis Joplin. On l’a surnommée la « voix du mouvement des droits civiques ».
Odetta Holmes grandit à Los Angeles où sa mère, venue d’Alabama, s’est installée en 1936. L’année suivante, elle prend le nom de son beau-père, Felious. A l’école, on remarque sa voix. Elle prend des cours de chant lyrique et de piano. Se fixant pour modèle la grande chanteuse de blues Bessie Smith, la jeune fille se produit en amateur dès l’âge de quinze ans avant d’étudier la musique classique au City College de Los Angeles. Elle est d’abord engagée dans le chœur d’une troupe qui interprète en tournée Finian’s Rainbow , une célèbre comédie musicale de Burton Lane, sur un livret d’E.Y. Harburg, créée à Broadway. A San Francisco, elle a une révélation en découvrant dans les milieux beatniks les chansons folk contestataires, les « work songs » des esclaves et des prisonniers, pleines de rage et de désespoir, dans lesquelles elle retrouve le reflet des blessures qu’elle endure à cause de sa peau noire. Elle s’y installe, travaillant comme femme de chambre chez des particuliers. Dès 1951, la jeune femme se produit dans les boîtes de nuit de San Francisco notamment le Tin Angel, s’accompagnant à la guitare sous le seul prénom d’Odetta (le gérant trouve qu’Odetta Felious est un nom trop difficile à prononcer). Sa voix riche et puissante ainsi que l’intensité de ses interprétations lui valent une réputation immédiate. Arrivée à New York en 1953, elle se voit prise sous la protection de Pete Seeger et Harry Belafonte. Avant même d’enregistrer, elle parcourt les Etats-Unis pour y chanter, armée de sa seule guitare. Son répertoire comprend déjà des chansons traditionnelles de blues qui seront reprises par nombre de jeunes chanteurs folk, Bob Dylan en tête, dont « The House of the Rising sun » et « Take This Hammer » de Leadbelly […]. »
Vous pouvez consulter le reste de l'article à la bibliothèque de la Part-Dieu.
Bonne journée.
Après consultation de la base de données Electre et du Catalogue Collectif de France, il apparaît qu’il n’existe aucun livre en français sur Odetta.
En anglais, en revanche, il existe un ouvrage intitulé Odetta, the queen of folk, un album illustré jeune public dont voici le résumé donné par scholastic.com :
“In the spirit of When Marian Sang, this book introduces young readers to Odetta, an American folk legend. Lyrical text and striking paintings tell the story of the incredible singer whose life and works inspired such icons as Bob Dylan, Joan Baez, and Tracy Chapman. The book comes from the author's long and fruitful artistic relationship with Odetta, and is based on personal dialogues he had with her before her death in December 2008.”
Pour un public plus confirmé, Odetta’s One Grain of Sand de Matthew Frye Jacobson est paru en avril 2019.
Vous pouvez aussi consulter l’entrée de la chanteuse dans le repertoire The Only Book You'll Ever Need – Guitar consultable sur books.google.fr
Il y a également un article sur Odetta dans l’ouvrage African Americans in the Performing Arts de Steven Otfinoski (début de l’article lisible sur books.google.fr)
En guise de lot de consolation, voici le début de l’entrée Odetta du Le nouveau dictionnaire du rock. 02 [Livre] : M-Z : blues, country, électro, folk, hip-hop, metal, pop, reggae, rock'n'roll, rock indépendant, soul / sous la direction de Michka Assayas ; par Michka Assayas, Philippe Auclair, Christophe Basterra... [et al.] :
Chanteuse et guitariste de folk et de blues, 1956-2008 [ : 31-12-1930 à Birmingham, Alabama / 2-12-2008 à New York City, New York.
Odetta Holmes grandit à Los Angeles où sa mère, venue d’Alabama, s’est installée en 1936. L’année suivante, elle prend le nom de son beau-père, Felious. A l’école, on remarque sa voix. Elle prend des cours de chant lyrique et de piano. Se fixant pour modèle la grande chanteuse de blues Bessie Smith, la jeune fille se produit en amateur dès l’âge de quinze ans avant d’étudier la musique classique au City College de Los Angeles. Elle est d’abord engagée dans le chœur d’une troupe qui interprète en tournée Finian’s Rainbow , une célèbre comédie musicale de Burton Lane, sur un livret d’E.Y. Harburg, créée à Broadway. A San Francisco, elle a une révélation en découvrant dans les milieux beatniks les chansons folk contestataires, les « work songs » des esclaves et des prisonniers, pleines de rage et de désespoir, dans lesquelles elle retrouve le reflet des blessures qu’elle endure à cause de sa peau noire. Elle s’y installe, travaillant comme femme de chambre chez des particuliers. Dès 1951, la jeune femme se produit dans les boîtes de nuit de San Francisco notamment le Tin Angel, s’accompagnant à la guitare sous le seul prénom d’Odetta (le gérant trouve qu’Odetta Felious est un nom trop difficile à prononcer). Sa voix riche et puissante ainsi que l’intensité de ses interprétations lui valent une réputation immédiate. Arrivée à New York en 1953, elle se voit prise sous la protection de Pete Seeger et Harry Belafonte. Avant même d’enregistrer, elle parcourt les Etats-Unis pour y chanter, armée de sa seule guitare. Son répertoire comprend déjà des chansons traditionnelles de blues qui seront reprises par nombre de jeunes chanteurs folk, Bob Dylan en tête, dont « The House of the Rising sun » et « Take This Hammer » de Leadbelly […]. »
Vous pouvez consulter le reste de l'article à la bibliothèque de la Part-Dieu.
Bonne journée.
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