Question d'origine :
bonjour, je suis en 4eme et je fait un article sur la disparitions des ours polaires. Même sur le site de wwf on ne trouve pas de chiffres exacts ou de graphique concernant leur disparition. Pouvez-vous m'aider à trouver cette information ?
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 09/05/2019 à 15h35
Bonjour,
Il est effectivement difficile de trouver des statistiques précises sur l’évolution de la population des ours soit que les méthodes de comptage diffèrent d’une période à une autre, d’un pays à l’autre soit qu’elles prêtent à polémique. Ainsi, au Nunavut, Inuits et scientifiques ne s’accordent pas sur l’estimation de la population. Les premiers disent qu’il y a neuf espèce d’ours en croissance l) où les scientifique n’en mentionnent qu’une et qu’Environnement Canada dit que quatre populations diminuent (voir l’article Trop d'ours polaires au Nunavut)
Par ailleurs, dans Dernières nouvelles de l’ours polaire, Rémy Marion explique que « la population totale a été estimée en 2006 entre 20 000 et 22 individus. Si ce nombre semble relativement stable – le dernier recensement donnait une évaluation semblable en 1999 – il cache bien des disparités , les biologistes spécialistes de l’espèce ont divisé la population globale en dix-neuf sous-populations, ce qui permet une étude détaillée beaucoup plus précise prenant en compte les particularités Les spécialistes de l’espèce ont divisé la population globale en dix-neuf sous-populations, ce qui permet une étude détaillée (…) certaines sont bien documentées, grâce à de nombreux programmes de recherche et des comptages fiables, d’autres ne reçoivent jamais la visite d’un biologiste. Sur ces dix-neuf sous populations, cinq sont en déclin, cinq autres sont stables, trois en augmentation, et pour six d’entre elles les informations sont imprécises ou inexistantes ».
L’ouvrage détaille alors les populations pays par pays ( certains passages sont retranscrits sur ourspolaire.org) .
Par ailleurs, l’article de Frédérique Schneider et Denis Sergent, « Attention, animaux fragiles?! », publié dans La Croix le 9 octobre 2018 indique que « l'ours polaire (Ursus maritimus) est une espèce menacée dont l'évolution de la population, même si elle est aujourd'hui plutôt favorable - 27 000 en 2017 au lieu de 10 000 en 1976 -, varie selon les régions arctiques?: importante en mer de Barents, au Spitzberg (Svalbard) et en Terre de Baffin (Canada), stable en Tchoukotka (Russie), faible en mer de Beaufort et au nord de l'Alaska. En baie d'Hudson (Manitoba), où ils sont protégés, les mille ours de Churchill ont tendance à monter vers le nord où les Inuits les chassent?à la fois pour des raisons économiques et culturelles. Mais peut-on leur interdire cette chasse?
« Nous avons à résoudre une équation à plusieurs inconnues », résume Rémi Marion, auteur de L'ours polaire (CNRS, 2015). Les principales raisons de sa vulnérabilité sont la fonte de la banquise due au réchauffement climatique, la pollution de l'eau (métaux lourds, organochlorés) et le dérangement (exploration et exploitation minière) qui fait fuir les phoques, principal aliment des ours. Actuellement classé comme « vulnérable » sur la liste rouge de l'UICN, le nombre d'ours blanc devrait diminuer de 30 % d'ici à 2050. »
Il en serait ainsi, comme le rapporte France Tv Info dans la baie d’Hudson [où] on a vu la population diminuer de 24% en trente ans, pour passer de 1 200 ours à 850 aujourd’hui…»
Le site en anglais polarbearscience.com fournit de nombreuses données reprises des analyses de l'IUCN Polar Bear Specialist Group (PBSG) :
The official population estimates generated by the give the impression that the global total of polar bears has not changed appreciably since 2001:
2001 PBSG report 21,500-25,000
2005 PBSG report 20,000-25,000
2009 PBSG report 20,000-25,000
2013 PBSG website 20,000-25,000
2015 IUCN Red List 22,000-31,000 [see latest update note]
Mais vous trouverez bien d’autres études, assez complexes pour un élève de collège sur le site du IUCN -PBSG dont Global polar bear population estimates ou encore Summary of polar bear population status per 2017 qui vous montera que l'analyse n'est pas aussi simple.
Enfin, de nombreux journaux reprennent une étude publiée sur le newscientist.com d'une possible diminution dans les 35 prochaines années de 30 % de la population des ours, estimée aujourd’hui à 26 000 individus.
Nous vous laissons aussi parcourir les sites suivants - un peu complexes et nécessitant l'aide d'un adulte:
* canada.ca
* iucn
* pbsg
* L'article Conservation status of polar bears (Ursus maritimus) in relation to projected sea-ice declines, Eric V. Regehr, Kristin L. Laidre, H. Resit Akçakaya, Steven C. Amstrup, Todd C. Atwood, Nicholas J. Lunn, Martyn Obbard, Harry Stern, Gregory W. Thiemannand Øystein Wiig
Il est effectivement difficile de trouver des statistiques précises sur l’évolution de la population des ours soit que les méthodes de comptage diffèrent d’une période à une autre, d’un pays à l’autre soit qu’elles prêtent à polémique. Ainsi, au Nunavut, Inuits et scientifiques ne s’accordent pas sur l’estimation de la population. Les premiers disent qu’il y a neuf espèce d’ours en croissance l) où les scientifique n’en mentionnent qu’une et qu’Environnement Canada dit que quatre populations diminuent (voir l’article Trop d'ours polaires au Nunavut)
Par ailleurs, dans Dernières nouvelles de l’ours polaire, Rémy Marion explique que «
L’ouvrage détaille alors les populations pays par pays ( certains passages sont retranscrits sur ourspolaire.org) .
Par ailleurs, l’article de Frédérique Schneider et Denis Sergent, « Attention, animaux fragiles?! », publié dans La Croix le 9 octobre 2018 indique que « l'ours polaire (Ursus maritimus) est une espèce menacée dont l'évolution de la population, même si elle est aujourd'hui plutôt favorable -
« Nous avons à résoudre une équation à plusieurs inconnues », résume Rémi Marion, auteur de L'ours polaire (CNRS, 2015). Les principales raisons de sa vulnérabilité sont la fonte de la banquise due au réchauffement climatique, la pollution de l'eau (métaux lourds, organochlorés) et le dérangement (exploration et exploitation minière) qui fait fuir les phoques, principal aliment des ours. Actuellement classé comme « vulnérable » sur la liste rouge de l'UICN, le nombre d'ours blanc devrait diminuer de 30 % d'ici à 2050. »
Il en serait ainsi, comme le rapporte France Tv Info dans la baie d’Hudson [où] on a vu la population diminuer de 24% en trente ans, pour passer de 1 200 ours à 850 aujourd’hui…»
Le site en anglais polarbearscience.com fournit de nombreuses données reprises des analyses de l'IUCN Polar Bear Specialist Group (PBSG) :
The official population estimates generated by the give the impression that the global total of polar bears has not changed appreciably since 2001:
2001 PBSG report 21,500-25,000
2005 PBSG report 20,000-25,000
2009 PBSG report 20,000-25,000
2013 PBSG website 20,000-25,000
2015 IUCN Red List 22,000-31,000 [see latest update note]
Mais vous trouverez bien d’autres études, assez complexes pour un élève de collège sur le site du IUCN -PBSG dont Global polar bear population estimates ou encore Summary of polar bear population status per 2017 qui vous montera que l'analyse n'est pas aussi simple.
Enfin, de nombreux journaux reprennent une étude publiée sur le newscientist.com d'une possible diminution dans les 35 prochaines années de 30 % de la population des ours, estimée aujourd’hui à 26 000 individus.
Nous vous laissons aussi parcourir les sites suivants - un peu complexes et nécessitant l'aide d'un adulte:
* canada.ca
* iucn
* pbsg
* L'article Conservation status of polar bears (Ursus maritimus) in relation to projected sea-ice declines, Eric V. Regehr, Kristin L. Laidre, H. Resit Akçakaya, Steven C. Amstrup, Todd C. Atwood, Nicholas J. Lunn, Martyn Obbard, Harry Stern, Gregory W. Thiemannand Øystein Wiig
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