Prendre du poids ou le contraire quel est le plus simple
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 20/04/2019 à 17h50
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Question d'origine :
Bonjour,
Quelques-uns croient prendre du poids est plus simple que le baisser d’autres voient le contraire et le tout par expérience. Comment réussir tel ou tel essai ?
Merci et bonne journée
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 23/04/2019 à 13h46
Bonjour,
Face à la prise ou à la perte de poids, nous ne sommes pas égaux : le régime alimentaire, l’environnement social, le stress, l’activité physique, l’état de santé, les prédispositions génétiques, sont autant de facteurs qui influencent notre tendance à prendre du poids, ou au contraire à en perdre. Tous ces facteurs ne sont pas maîtrisables :
« il existe différents facteurs pour expliquer le phénomène [de la prise de poids], et tous ne sont pas maîtrisables ! Ils sont au nombre de quatre : les facteurs prédisposants, les facteurs favorisants, les facteurs déclenchants et les facteurs d’entretien.
Les facteurs prédisposant : pas tous égaux devant la prise de poids
Ces facteurs sont essentiellement génétiques. Ils expliquent notamment pourquoi certaines personnes, à alimentation et activité physique égales, n’auront pas le même poids ! Certains ont tendance à ne jamais grossir même s’ils mangent beaucoup, d’autres prendront du poids au moindre écart. Ce n’est pas juste, mais c’est ainsi. Il existe aussi des prédispositions par rapport à l’aspect familial, ce que l’on appelle « l’hérédité de table ». Les habitudes alimentaires que nous ont transmises nos parents peuvent jouer un rôle plus tard dans la prise de poids. Enfin, il existe d’autres facteurs prédisposants comme une mauvaise flore intestinale, acquise du fait d’une naissance par césarienne ou par une maman elle-même touchée par l’obésité.
Ces facteurs ne sont pas une fatalité, mais ils rendent davantage vulnérable à l’obésité au cours de la vie. Il faut donc être davantage vigilant si l’on se trouve prédisposé à cette maladie.
La société rend-elle obèse ?
Les facteurs prédisposants ne suffisent pas : le cocktail menant à l’obésité compte aussi des facteurs favorisants. La société moderne nous offre aujourd’hui un accès facile et bon marché à une abondance de biens alimentaires. Cet environnement est considéré comme « obésogène » car il peut provoquer des décalages entre nos consommations et nos besoins. Une alimentation trop riche en protéines (aujourd’hui, les enfants mangeraient 3 à 4 fois plus de protéines qu’il est nécessaire) peut par exemple faciliter la prolifération des cellules graisseuses. Surtout, il entraîne un excès d’apports alimentaires par rapport à nos dépenses : ce ne sont pas les graisses ou les sucres qui nous font grossir, c’est lorsque leur consommation aboutit à un excès d’énergie !
Au-delà des facteurs alimentaires, on peut aussi citer les facteurs psychologiques comme le stress, le manque, la frustration ou certaines émotions négatives. Le manque de sommeil, la télévision, mais aussi, et surtout, la réduction immense de nos dépenses liées à l’activité physique sont autant de facteurs qui favorisent la prise de poids.
Les facteurs déclenchants : ce moment où tout bascule
Il arrive souvent que la prise de poids soit relative à un changement brusque qui intervient au cours de la vie et qui affecte l’alimentation comme l’activité physique. Cela peut être lié à une maladie (un nouveau traitement médical), à un problème professionnel (chômage, licenciement), à un problème familial (divorce, décès d’un proche, perte de la garde de ses enfants...).
Plus surprenant, il arrive aussi parfois que l'adoption d'un régime alimentaire dans le but de perdre du poids, soit ce facteur déclenchant. La plupart d’entre eux, et surtout les plus stricts, entraînent des perturbations métaboliques, des pertes musculaires, une diminution des dépenses énergétiques et parfois des troubles du comportement alimentaire comme la boulimie ou la restriction cognitive.
Source : Perdre du poids : 10 choses à savoir sur les régimes, passeportsante.net
Même en tenant compte des autres facteurs (facteurs environnementaux, hygiène de vie…), les gènes contrôleraient à eux seuls 70% des variations de l’IMC.
Par ailleurs, selon la neurobiologiste Sandra Aamodt, notre poids dépendrait aussi de notre cerveau, qui fixe un poids de référence qu’il cherche à maintenir (phénomène qui serait à l’origine de l’effet yoyo observé par les habitués des régimes).
Tout cela explique pourquoi de nombreuses personnes ont tant de difficulté à perdre durablement du poids malgré des régimes alimentaires restrictifs, alors que certaines ont naturellement tendance à rester minces quoi qu’elles mangent. Et c’est pourquoi un régime visant à perdre ou à gagner du poids doit être personnalisé afin d’être efficace, et de ne pas mettre votre santé en danger :
«L'alimentation a un impact différent sur la santé en fonction des gènes
Les chercheurs de l'Université d'État de Caroline du Nord aux Etats-Unis ont réalisé une étude avec 4 souches génétiques de rongeurs qui ont été nourris pendant 6 mois à des régimes alimentaires différents : l'occidental, le japonais, le méditerranéen, le cétogène (très pauvre en glucides) ou le régime standard des rongeurs, afin d'avoir un groupe témoin. Ensuite, les scientifiques ont surveillé les réponses liées à l'alimentation sur la santé et ont constaté que les effets de chaque régime étaient fortement dépendants de la souche génétique des souris.
Par exemple, le régime occidental a chez un groupe de souris favorisé l'obésité accrue, un mauvais taux de cholestérol, alors que certains rongeurs n'ont pas subi d'effets négatifs sur leur santé.
Perte de pois : il faudrait personnalisé les régimes
De la même manière, les chercheurs ont constaté que les causes de l'obésité étaient différentes en fonction des gènes des souris. Certaines le devenaient en mangeant beaucoup, d'autres en ayant une alimentation pauvre en calories.
"Notre étude a montré que l'impact de l'alimentation est probablement dépendante de la composition génétique de l'individu, ce qui signifie qu'en fonction des personnes il existe des régimes alimentaires optimaux", explique William Barrington.
Cette nouvelle étude a non seulement des implications pour les personnes qui cherchent des régimes alimentaires plus sains, mais aussi pour les recommandations alimentaires. Étant donné que ces recommandations sont basées sur les réponses moyennes de beaucoup de gens, elles ne sont pas forcément applicables à la majorité des individus. »
Source : La perte de poids serait génétique
Pour trouver le régime alimentaire le plus adapté à votre objectif de perte ou de prise de poids il est indispensable de vous faire accompagner d’un professionnel de santé ou d’un nutritionniste.
Enfin, notons que l’observation de variations de poids sans raison apparente doit alerter : « si vous vous apercevez que sans changer vos habitudes alimentaires, vous maigrissez ou grossissez, il peut s’agir d’hypothyroïdie, d’hyperthyroïdie ou d’une autre pathologie à prendre au sérieux et qui nécessite un traitement. »
Source : passeportsante.net
Pour aller plus loin, voici quelques documents qui vous intéresseront peut-être :
• Coup de pied dans le plat, Pr Philippe Legrand
A une époque où la santé et l'alimentation sont un sujet à la mode et où l'on peut lire tout et n'importe quoi, il faut remettre les pendules à l'heure ! Certains aliments sont élevés chaque jour au rang de panacée ou... de poison. Une foule d'informations souvent fantaisistes circulent et, finalement. nous laissent dans le doute. Le cholestérol va-t-il nous tuer ? Le gras aura-t-il notre peau ? Faut-il suivre le régime paléo ? Le régime hyper-protéiné ? Manger light ? Faire des diètes au raisin ? Et qui sont tous ces experts qui nous disent quoi manger ? C'est à ces questions que répond le Professeur Philippe Legrand. Ni obèse ni carencé, ni végétarien ni carnassier, bon vivant et sans langue de bois, ce chercheur n'a qu'une passion : la recherche scientifique, en ce qu'elle apporte les vraies connaissances pour se nourrir au mieux.
• Alimentation santé, Marie-Jo Brennstuhl
Confrontée à l'augmentation du stress et des maladies dites "de civilisation", fortement dépendantes de notre mode de vie, la médecine a changé, pour se tourner davantage vers une autre compréhension du patient, plus globale et plus uniquement physiologique. La nutrition, micro-nutrition, ou encore l'alimentation santé, en constitue un aspect essentiel. L'avancée récente des connaissances a permis de découvrir la complexité de cette discipline, mais aussi d'améliorer ses applications préventives et thérapeutiques. Cet ouvrage propose une initiation à cette nouvelle vision de la santé et de la maladie, de manière ludique et simplifiée. Alternant présentation des recherches et résultats pratiques, il explique comment potentialiser son alimentation afin d'agir sur les troubles neuropsychiatriques, les maladies de civilisation, le vieillissement et le bien-être de l'individu. Il propose une méthode pour retrouver le seul modèle alimentaire à être scientifiquement validé comme un modèle de santé : le modèle méditerranéen.
• Obésité : au-delà de l'impasse, Lélia Bracco
L'obésité est un problème de société dont la fréquence augmente, malgré tout ce qui est mis en oeuvre pour le combattre. Les personnes en excès de poids souffrent souvent d'un sentiment de découragement après l'expérience d'échecs répétés et de lutte continue. Nous comprenons de mieux en mieux cette pathologie grâce à nos connaissances sur le cerveau et ses implications dans nos comportements et dans notre métabolisme. Pourquoi le stress et les émotions font-ils grossir ? Comment se libérer de la culpabilité ? D'où viennent l'envie et le plaisir de manger ? Comment renouer avec son corps ? Les avancées en neurosciences, la compréhension des boucles neuro-hormonales, les apports de la méditation permettent, aujourd'hui, de développer de nouvelles perspectives en nutrition. Cet ouvrage a pour vocation d'aider tout lecteur, qui se sent concerné par les problématiques de poids, à modifier les rapports qu'il entretient avec l'alimentation et avec lui-même.
• A la recherche d'une alimentation idéale chez les humains et les autres primates, Claude Marcel Hladik
Cet ouvrage est destiné à faire connaître à un large public ce que les recherches sur les primates non humains et sur certaines populations humaines en équilibre de subsistance ont permis de comprendre des perceptions que nous avons des aliments et de la façon la plus rationnelle de les choisir dans un proche avenir. Plutôt que de théories, il s'agit essentiellement de présenter les travaux effectués dans les milieux naturels habités par des primates. Certaines des observations décrites et leurs interprétations les plus évidentes - notamment sur la perception du sel - sont trop souvent ignorées. En quête d'une alimentation idéale considérée comme une sorte de Graal, nous suivons, au cours de la vie d'un chercheur et de son équipe, les étapes successives de l'acquisition des connaissances sur les primates dans leur contexte historique et technique. L'illustration comporte une collection unique de clichés de plantes alimentaires peu connues des forêts. Les méthodes d'étude de l'alimentation et de ses conséquences anthropo-biologiques se sont également profondément transformées au cours des dernières décennies, en fonction des possibilités d'analyse des ADN de la flore intestinale, et surtout grâce à l'utilisation des banques de données (les Big Data) sur l'alimentation humaine. Les observations de terrain sur le long terme, notamment celles qui concernent les primates non humains, présentées dans ce volume, restent néanmoins des acquis incontournables.
• Ville affamée : comment l'alimentation façonne nos vies, Carolyn Steel
L'auteure retrace l'évolution de la civilisation urbaine sous le prisme de la nourriture, depuis le Proche-Orient antique jusqu'à la Chine actuelle en passant par l'Europe et l'Amérique. Elle aborde les thèmes de l'agriculture, du transport, des denrées, de leur vente, etc., et s'interroge sur les façons d'utiliser la nourriture pour repenser les villes afin d'y vivre mieux.
• Ouvrez l'oeil avant d'ouvrir la bouche : conseils d'une nutritionniste en guerre contre le marketing alimentaire, Béatrice de Reynal
Saviez-vous que la calorie est une notion obsolète ? Que les qualités nutritionnelles de certains aliments, comme l'huile d'olive par exemple, sont largement usurpées ? Que les ingrédients figurant dans la composition d'un produit ne sont pas forcément tous mentionnés sur l'emballage ? A partir des travaux scientifiques les plus récents, la nutritionniste Béatrice de Reynal fait le point sur toutes les grandes questions que se posent - ou devraient se poser - les consommateurs souvent dépourvus de repères que nous sommes. Pour bien manger, il ne faut pas seulement connaître les produits que nous achetons, il faut aussi savoir déjouer les pièges du marketing alimentaire et éviter l'écueil de méthodes et régimes toujours plus déconcertants qui mettent en danger notre santé. Depuis vingt-cinq ans, Béatrice de Reynal s'attache à décrypter ce que l'on trouve dans nos assiettes et dans nos supermarchés. Dans ce livre positif, sans régime, ni injonctions, elle nous invite à être davantage à l'écoute de notre corps, de ses envies et de ses besoins.
• L'alimentation à découvert, sous la direction de Catherine Esnouf, Jean Fioramonti, Bruno Laurioux ; avec la collaboration de Jean-Pierre Poulain
L'alimentation suscite aujourd'hui de multiples interrogations. Cet ouvrage se propose d'en faire le tour en exposant le plus simplement et le plus complètement possible l'état des connaissances scientifiques. Quels sont les déterminants du comportement alimentaire ? Comment les comportements alimentaires évoluent-ils au cours d'une vie ? Quels en sont les marqueurs culturels ? Les évolutions historiques ? Comment fabrique-t-on, et a-t-on fabriqué au cours de l'histoire, les aliments ? Comment les conserve-t-on ? Comment gérer les ressources ? Quels sont les différents systèmes alimentaires ? Qu'en est-il aujourd'hui des questions de famine ? Quelles relations entretiennent la nutrition et la santé ? Comment gérer les risques alimentaires dans des filières industrialisées ? Quel encadrement juridique pour l'alimentation ? Quels liens entre l'alimentation, l'environnement et l'occupation du territoire ? C'est à toutes ces questions, et à bien d'autres, que répond cet ouvrage, en 127 chapitres. L'alimentation exige la pluridisciplinarité, aussi les auteurs rassemblés viennent-ils de communautés aussi diverses que les sciences humaines et sociales, les sciences biologiques et médicales, les sciences des aliments, et les sciences environnementales. Un panorama complet pour tout comprendre aux enjeux de l'alimentation au XXIe siècle.
• Manger plus pour se nourrir moins [D.V.D.], réal. de Maëlle Joulin
Aujourd'hui, dans les pays industrialisés, la majeure partie de la population mange à sa faim. Pourtant, de nombreuses personnes souffrent d'une carence en micronutriments comme le fer, le cuivre, le zinc, mais aussi en acides gras et en vitamines. Au cours de ces cinquante dernières années, les aliments tels que les fruits, les légumes, la viande, le lait frais, les oeufs ou encore le pain, ont perdu jusqu'à 75% de leur valeur nutritive !
Bonne journée.
Face à la prise ou à la perte de poids, nous ne sommes pas égaux : le régime alimentaire, l’environnement social, le stress, l’activité physique, l’état de santé, les prédispositions génétiques, sont autant de facteurs qui influencent notre tendance à prendre du poids, ou au contraire à en perdre. Tous ces facteurs ne sont pas maîtrisables :
« il existe différents facteurs pour expliquer le phénomène [de la prise de poids], et tous ne sont pas maîtrisables ! Ils sont au nombre de quatre : les facteurs prédisposants, les facteurs favorisants, les facteurs déclenchants et les facteurs d’entretien.
Ces facteurs sont essentiellement génétiques. Ils expliquent notamment pourquoi certaines personnes, à alimentation et activité physique égales, n’auront pas le même poids ! Certains ont tendance à ne jamais grossir même s’ils mangent beaucoup, d’autres prendront du poids au moindre écart. Ce n’est pas juste, mais c’est ainsi. Il existe aussi des prédispositions par rapport à l’aspect familial, ce que l’on appelle « l’hérédité de table ». Les habitudes alimentaires que nous ont transmises nos parents peuvent jouer un rôle plus tard dans la prise de poids. Enfin, il existe d’autres facteurs prédisposants comme une mauvaise flore intestinale, acquise du fait d’une naissance par césarienne ou par une maman elle-même touchée par l’obésité.
Ces facteurs ne sont pas une fatalité, mais ils rendent davantage vulnérable à l’obésité au cours de la vie. Il faut donc être davantage vigilant si l’on se trouve prédisposé à cette maladie.
Les facteurs prédisposants ne suffisent pas : le cocktail menant à l’obésité compte aussi des facteurs favorisants. La société moderne nous offre aujourd’hui un accès facile et bon marché à une abondance de biens alimentaires. Cet environnement est considéré comme « obésogène » car il peut provoquer des décalages entre nos consommations et nos besoins. Une alimentation trop riche en protéines (aujourd’hui, les enfants mangeraient 3 à 4 fois plus de protéines qu’il est nécessaire) peut par exemple faciliter la prolifération des cellules graisseuses. Surtout, il entraîne un excès d’apports alimentaires par rapport à nos dépenses : ce ne sont pas les graisses ou les sucres qui nous font grossir, c’est lorsque leur consommation aboutit à un excès d’énergie !
Au-delà des facteurs alimentaires, on peut aussi citer les facteurs psychologiques comme le stress, le manque, la frustration ou certaines émotions négatives. Le manque de sommeil, la télévision, mais aussi, et surtout, la réduction immense de nos dépenses liées à l’activité physique sont autant de facteurs qui favorisent la prise de poids.
Il arrive souvent que la prise de poids soit relative à un changement brusque qui intervient au cours de la vie et qui affecte l’alimentation comme l’activité physique. Cela peut être lié à une maladie (un nouveau traitement médical), à un problème professionnel (chômage, licenciement), à un problème familial (divorce, décès d’un proche, perte de la garde de ses enfants...).
Plus surprenant, il arrive aussi parfois que l'adoption d'un régime alimentaire dans le but de perdre du poids, soit ce facteur déclenchant. La plupart d’entre eux, et surtout les plus stricts, entraînent des perturbations métaboliques, des pertes musculaires, une diminution des dépenses énergétiques et parfois des troubles du comportement alimentaire comme la boulimie ou la restriction cognitive.
Source : Perdre du poids : 10 choses à savoir sur les régimes, passeportsante.net
Même en tenant compte des autres facteurs (facteurs environnementaux, hygiène de vie…), les gènes contrôleraient à eux seuls 70% des variations de l’IMC.
Par ailleurs, selon la neurobiologiste Sandra Aamodt, notre poids dépendrait aussi de notre cerveau, qui fixe un poids de référence qu’il cherche à maintenir (phénomène qui serait à l’origine de l’effet yoyo observé par les habitués des régimes).
Tout cela explique pourquoi de nombreuses personnes ont tant de difficulté à perdre durablement du poids malgré des régimes alimentaires restrictifs, alors que certaines ont naturellement tendance à rester minces quoi qu’elles mangent. Et c’est pourquoi un régime visant à perdre ou à gagner du poids doit être personnalisé afin d’être efficace, et de ne pas mettre votre santé en danger :
«
Les chercheurs de l'Université d'État de Caroline du Nord aux Etats-Unis ont réalisé une étude avec 4 souches génétiques de rongeurs qui ont été nourris pendant 6 mois à des régimes alimentaires différents : l'occidental, le japonais, le méditerranéen, le cétogène (très pauvre en glucides) ou le régime standard des rongeurs, afin d'avoir un groupe témoin. Ensuite, les scientifiques ont surveillé les réponses liées à l'alimentation sur la santé et ont constaté que les effets de chaque régime étaient fortement dépendants de la souche génétique des souris.
Par exemple, le régime occidental a chez un groupe de souris favorisé l'obésité accrue, un mauvais taux de cholestérol, alors que certains rongeurs n'ont pas subi d'effets négatifs sur leur santé.
De la même manière, les chercheurs ont constaté que les causes de l'obésité étaient différentes en fonction des gènes des souris. Certaines le devenaient en mangeant beaucoup, d'autres en ayant une alimentation pauvre en calories.
"Notre étude a montré que l'impact de l'alimentation est probablement dépendante de la composition génétique de l'individu, ce qui signifie qu'en fonction des personnes il existe des régimes alimentaires optimaux", explique William Barrington.
Cette nouvelle étude a non seulement des implications pour les personnes qui cherchent des régimes alimentaires plus sains, mais aussi pour les recommandations alimentaires. Étant donné que ces recommandations sont basées sur les réponses moyennes de beaucoup de gens, elles ne sont pas forcément applicables à la majorité des individus. »
Source : La perte de poids serait génétique
Pour trouver le régime alimentaire le plus adapté à votre objectif de perte ou de prise de poids il est indispensable de vous faire accompagner d’un professionnel de santé ou d’un nutritionniste.
Enfin, notons que l’observation de variations de poids sans raison apparente doit alerter : « si vous vous apercevez que sans changer vos habitudes alimentaires, vous maigrissez ou grossissez, il peut s’agir d’hypothyroïdie, d’hyperthyroïdie ou d’une autre pathologie à prendre au sérieux et qui nécessite un traitement. »
Source : passeportsante.net
Pour aller plus loin, voici quelques documents qui vous intéresseront peut-être :
• Coup de pied dans le plat, Pr Philippe Legrand
A une époque où la santé et l'alimentation sont un sujet à la mode et où l'on peut lire tout et n'importe quoi, il faut remettre les pendules à l'heure ! Certains aliments sont élevés chaque jour au rang de panacée ou... de poison. Une foule d'informations souvent fantaisistes circulent et, finalement. nous laissent dans le doute. Le cholestérol va-t-il nous tuer ? Le gras aura-t-il notre peau ? Faut-il suivre le régime paléo ? Le régime hyper-protéiné ? Manger light ? Faire des diètes au raisin ? Et qui sont tous ces experts qui nous disent quoi manger ? C'est à ces questions que répond le Professeur Philippe Legrand. Ni obèse ni carencé, ni végétarien ni carnassier, bon vivant et sans langue de bois, ce chercheur n'a qu'une passion : la recherche scientifique, en ce qu'elle apporte les vraies connaissances pour se nourrir au mieux.
• Alimentation santé, Marie-Jo Brennstuhl
Confrontée à l'augmentation du stress et des maladies dites "de civilisation", fortement dépendantes de notre mode de vie, la médecine a changé, pour se tourner davantage vers une autre compréhension du patient, plus globale et plus uniquement physiologique. La nutrition, micro-nutrition, ou encore l'alimentation santé, en constitue un aspect essentiel. L'avancée récente des connaissances a permis de découvrir la complexité de cette discipline, mais aussi d'améliorer ses applications préventives et thérapeutiques. Cet ouvrage propose une initiation à cette nouvelle vision de la santé et de la maladie, de manière ludique et simplifiée. Alternant présentation des recherches et résultats pratiques, il explique comment potentialiser son alimentation afin d'agir sur les troubles neuropsychiatriques, les maladies de civilisation, le vieillissement et le bien-être de l'individu. Il propose une méthode pour retrouver le seul modèle alimentaire à être scientifiquement validé comme un modèle de santé : le modèle méditerranéen.
• Obésité : au-delà de l'impasse, Lélia Bracco
L'obésité est un problème de société dont la fréquence augmente, malgré tout ce qui est mis en oeuvre pour le combattre. Les personnes en excès de poids souffrent souvent d'un sentiment de découragement après l'expérience d'échecs répétés et de lutte continue. Nous comprenons de mieux en mieux cette pathologie grâce à nos connaissances sur le cerveau et ses implications dans nos comportements et dans notre métabolisme. Pourquoi le stress et les émotions font-ils grossir ? Comment se libérer de la culpabilité ? D'où viennent l'envie et le plaisir de manger ? Comment renouer avec son corps ? Les avancées en neurosciences, la compréhension des boucles neuro-hormonales, les apports de la méditation permettent, aujourd'hui, de développer de nouvelles perspectives en nutrition. Cet ouvrage a pour vocation d'aider tout lecteur, qui se sent concerné par les problématiques de poids, à modifier les rapports qu'il entretient avec l'alimentation et avec lui-même.
• A la recherche d'une alimentation idéale chez les humains et les autres primates, Claude Marcel Hladik
Cet ouvrage est destiné à faire connaître à un large public ce que les recherches sur les primates non humains et sur certaines populations humaines en équilibre de subsistance ont permis de comprendre des perceptions que nous avons des aliments et de la façon la plus rationnelle de les choisir dans un proche avenir. Plutôt que de théories, il s'agit essentiellement de présenter les travaux effectués dans les milieux naturels habités par des primates. Certaines des observations décrites et leurs interprétations les plus évidentes - notamment sur la perception du sel - sont trop souvent ignorées. En quête d'une alimentation idéale considérée comme une sorte de Graal, nous suivons, au cours de la vie d'un chercheur et de son équipe, les étapes successives de l'acquisition des connaissances sur les primates dans leur contexte historique et technique. L'illustration comporte une collection unique de clichés de plantes alimentaires peu connues des forêts. Les méthodes d'étude de l'alimentation et de ses conséquences anthropo-biologiques se sont également profondément transformées au cours des dernières décennies, en fonction des possibilités d'analyse des ADN de la flore intestinale, et surtout grâce à l'utilisation des banques de données (les Big Data) sur l'alimentation humaine. Les observations de terrain sur le long terme, notamment celles qui concernent les primates non humains, présentées dans ce volume, restent néanmoins des acquis incontournables.
• Ville affamée : comment l'alimentation façonne nos vies, Carolyn Steel
L'auteure retrace l'évolution de la civilisation urbaine sous le prisme de la nourriture, depuis le Proche-Orient antique jusqu'à la Chine actuelle en passant par l'Europe et l'Amérique. Elle aborde les thèmes de l'agriculture, du transport, des denrées, de leur vente, etc., et s'interroge sur les façons d'utiliser la nourriture pour repenser les villes afin d'y vivre mieux.
• Ouvrez l'oeil avant d'ouvrir la bouche : conseils d'une nutritionniste en guerre contre le marketing alimentaire, Béatrice de Reynal
Saviez-vous que la calorie est une notion obsolète ? Que les qualités nutritionnelles de certains aliments, comme l'huile d'olive par exemple, sont largement usurpées ? Que les ingrédients figurant dans la composition d'un produit ne sont pas forcément tous mentionnés sur l'emballage ? A partir des travaux scientifiques les plus récents, la nutritionniste Béatrice de Reynal fait le point sur toutes les grandes questions que se posent - ou devraient se poser - les consommateurs souvent dépourvus de repères que nous sommes. Pour bien manger, il ne faut pas seulement connaître les produits que nous achetons, il faut aussi savoir déjouer les pièges du marketing alimentaire et éviter l'écueil de méthodes et régimes toujours plus déconcertants qui mettent en danger notre santé. Depuis vingt-cinq ans, Béatrice de Reynal s'attache à décrypter ce que l'on trouve dans nos assiettes et dans nos supermarchés. Dans ce livre positif, sans régime, ni injonctions, elle nous invite à être davantage à l'écoute de notre corps, de ses envies et de ses besoins.
• L'alimentation à découvert, sous la direction de Catherine Esnouf, Jean Fioramonti, Bruno Laurioux ; avec la collaboration de Jean-Pierre Poulain
L'alimentation suscite aujourd'hui de multiples interrogations. Cet ouvrage se propose d'en faire le tour en exposant le plus simplement et le plus complètement possible l'état des connaissances scientifiques. Quels sont les déterminants du comportement alimentaire ? Comment les comportements alimentaires évoluent-ils au cours d'une vie ? Quels en sont les marqueurs culturels ? Les évolutions historiques ? Comment fabrique-t-on, et a-t-on fabriqué au cours de l'histoire, les aliments ? Comment les conserve-t-on ? Comment gérer les ressources ? Quels sont les différents systèmes alimentaires ? Qu'en est-il aujourd'hui des questions de famine ? Quelles relations entretiennent la nutrition et la santé ? Comment gérer les risques alimentaires dans des filières industrialisées ? Quel encadrement juridique pour l'alimentation ? Quels liens entre l'alimentation, l'environnement et l'occupation du territoire ? C'est à toutes ces questions, et à bien d'autres, que répond cet ouvrage, en 127 chapitres. L'alimentation exige la pluridisciplinarité, aussi les auteurs rassemblés viennent-ils de communautés aussi diverses que les sciences humaines et sociales, les sciences biologiques et médicales, les sciences des aliments, et les sciences environnementales. Un panorama complet pour tout comprendre aux enjeux de l'alimentation au XXIe siècle.
• Manger plus pour se nourrir moins [D.V.D.], réal. de Maëlle Joulin
Aujourd'hui, dans les pays industrialisés, la majeure partie de la population mange à sa faim. Pourtant, de nombreuses personnes souffrent d'une carence en micronutriments comme le fer, le cuivre, le zinc, mais aussi en acides gras et en vitamines. Au cours de ces cinquante dernières années, les aliments tels que les fruits, les légumes, la viande, le lait frais, les oeufs ou encore le pain, ont perdu jusqu'à 75% de leur valeur nutritive !
Bonne journée.
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